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L’emploi du verbe voir comme semi-auxiliaire est décidément devenu à la mode. On le trouve partout désormais, avec des doutes récurrents sur sa construction et son accord éventuel.
Comme pour les autres semi-auxiliaires potentiels (pouvoir, devoir, savoir, faire, laisser, etc.), il faut déterminer si le verbe est utilisé dans son sens plein (voir = utiliser le sens de la vision) ou s’il perd une partie de ce sens pour aider à la construction d’un verbe à l’infinitif. Dans ce dernier cas, le participe éventuel ne s’accorde pas.
Cela peut être simple (il s’est vu remettre un prix et non remis) ou plus délicat à interpréter. Dans votre exemple, il semble que voir a plutôt le sens de laisser ce qui milite pour la fonction de semi-auxiliaire et de verbe à l’infinitif.
On dirait de la même manière de le faire décortiquer.
Mais on dirait aussi bien Il avait l’ambition de l’entendre lu par un grand acteur (sens propre) que l’entendre lire (figuré, au sens d’imaginer) .- 348 vues
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Pour des raisons linguistiques que je n’ai jamais pu percer, les formes superlatives s’accompagnent souvent en français du subjonctif : la plus belle qui soit, le pire qui soit arrivé, etc. La langue académique recommande aussi cet usage.
Avec la disparition progressive du superlatif dans la langue courante, l’indicatif est cependant loin d’être incorrect dans de nombreuses formulations, d’autant que la différence est souvent inaudible. Dans ce cas spécifique, le subjonctif n’est plus perçu comme apportant une nuance (il ne s’utilise pas d’ailleurs pour cela dans de nombreuses langues étrangères).
Dont acte : « Le meilleur souvenir que j’aie (que nous ayons) de mon grand-père est un sourire. »- 275 vues
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Ce raisonnement n’est pas incorrect, mais il n’est pas pertinent non plus en général car les cas sont innombrables où l’on peut répondre les deux. Quand il n’y a pas une chose, il n’y en a pas plusieurs non plus.
En fait, on écrit ce que l’on veut puisque rien (ni la grammaire ni le sens) ne force vraiment à accorder au pluriel. Dans tous ces cas, le singulier est souvent la solution par défaut pour éviter de perdre inutilement du temps.- 284 vues
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L’accord se fait avec le démonstratif (c’ ) qui est neutre (masculin grammatical) et singulier : les aventures, c’est fait pour être entrepris avec passion !
Cette réponse a été acceptée par Arcane. le 18 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Dans les quatre cas, le verbe donner est utilisé comme semi-auxiliaire de l’infinitif qui le suit. Il ne s’accorde donc pas avec les noms (ou pronoms) qui précèdent et qui sont des compléments d’objet direct des infinitifs et non de l’auxiliaire.
Cette réponse a été acceptée par leon_berdah. le 16 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.
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En français, la conjonction ou est inclusive par défaut : si aucun élément sémantique spécifique n’impose un singulier, c’est le pluriel qui s’impose dans les accords.
Dans votre exemple, les éléments (personne, entreprise, proche) peuvent se cumuler ce qui entraine l’emploi du pluriel : « Vous, votre entreprise ou un proche êtes peut-être concernés. »
NB Pas de virgule avant ou.- 280 vues
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Cela semble évident : à la plage est une localisation globale (à la montagne, à la campagne), sur la plage plus précis au niveau de la surface.
Un conseil : ne pas oublier le parasol, les insolations engendrant parfois des hallucinations linguistiques…- 432 vues
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L’usage des adverbes là et ci pour renforcer un nom est une forme archaïque remontant au latin (les enclitiques, particules soudées en fin de mot) et à ce titre il n’a pas toujours été bien codifié. Ce n’est d’ailleurs pas de l’orthographie mais de la typographie et cela a beaucoup varié dans le temps.
Le trait d’union reliant l’adverbe au dernier nom ou pronom (ceux-ci, celle-là) il est de nos jours incohérent de le faire figurer si l’adverbe ne se rapporte pas à ce nom ou pronom spécifiquement. Si vous écrivez pomme-de-terre (nom unique composé), il doit apparaitre. Si vous graphiez pomme de terre (locution), il ne le doit pas car là ou ci se rapporterait alors à terre.- 215 vues
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Sauf recherche d’un éventuel jeu de mots, l’accord se fait normalement en fonction du sexe de la personne, pas de son surnom. De même, si la personne est reprise dans la suite, elle reprend son sexe : « Le Flamant rose s’est maquillée. Elle va draguer les marais des bas-quartiers… »
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Votre raisonnement est juste : l’accord se fait bien avec rien (pronom neutre) et non avec le sujet du verbe. À comparer avec quelque chose qui est du même type.
Commentaires et exemples dans le billet ci-joint.Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 12 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.
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