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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2024 dans Accords

    Le mot bloquant est ici un adjectif attribut qui s’accorde normalement avec le nom points.
    Les produits s’avèrent bloquants
    Cette politique monétaire se révèle bloquante pour les investissements.

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  • Grand maître Demandé le 25 mai 2024 dans Général

    C’est une bonne question mais elle relève plus de l’histoire de la langue que des règles grammaticales.
    En théorie (contemporaine), l’adjectif verbal devrait toujours être formé avec la désinence -ant sur le radical du verbe, donc avec la même graphie que le participe présent.  Ces adjectifs évoluaient de manière désordonnée jusqu’au XVIIe siècle, même si formés sur le participe latin, amans et differens par exemple. Ainsi différent s’écrivait aussi différant ou différans. Ils se sont trouvés figés lorsque l’Académie française a décidé en 1679 de séparer radicalement l’adjectif verbal (avec flexion en genre et nombre) du participe présent (invariable). La première édition du Dictionnaire en 1694 a entériné les deux types de désinence, peut-être au prix de la cohérence. C’est de cela que nous sommes  victimes au XXIe siècle où peu de monde pratique désormais le latin.
    Il faut ajouter un autre élément : des dizaines d’adjectifs de ce type ne sont pas formés sur le radical d’un verbe courant ou même existant en français :  absent, ardent, fervent, opulent, etc. Mais on les trouvait souvent en latin avec la forme -ens qui a naturellement évolué en -ent, seule forme existante en ancien français (type fréquent).
    Seule une bonne connaissance du lexique et l’usage du dictionnaire peuvent donc répondre à la question posée.

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  • Grand maître Demandé le 25 mai 2024 dans Général

    Rien de plus classique :
    « La note de 14  sur 20 est bonne, 16 sur 20 meilleure, 18 sur 20 encore meilleure. »
    L’adverbe encore accentue ici un adjectif comparatif par rapport à un premier. Force est de reconnaitre qu’on l’emploie parfois sans que cette gradation soit respectée (on fait l’économie de la première comparaison) : « Avec les mains c’est bien, avec les pieds c’est encore mieux. »

    Cette réponse a été acceptée par alain1979. le 26 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 mai 2024 dans Général

    Il s’agit bien entendu dans ce cas du verbe pécher (ici au sens de « présenter un défaut ») qui, selon les formes, se conjugue avec un accent grave ou aigu.
    À ne pas confondre avec son homonyme pêcher (prendre du poisson) qui s’écrit dans tous les cas avec un accent circonflexe.

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  • Grand maître Demandé le 25 mai 2024 dans Conjugaison

    Les deux usages sont possibles mais peuvent dépendre du contexte de votre phrase :  parlez-vous  des animaux individuellement (plutôt au pluriel), comme ensemble collectif (ensemble des volatiles de la basse-cour) ou de leur chair (dans ces deux cas plutôt au singulier) ?
    Dans de nombreuses situations les deux seront acceptables.
    Exemples et détails ICI.

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  • Grand maître Demandé le 24 mai 2024 dans Général

    Voilà une bien étrange remarque de la part d’un enseignant.
    Le langue française est ainsi faite depuis des siècles que le pronom est répété dans la conjugaison des verbes pronominaux. Pour la première et seconde personne du pluriel, c’est la même forme et il n’y a pas d’autre solution : nous nous trompons, vous vous méprenez.
    Il faut retourner lui demander ce qu’il propose…

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  • Grand maître Demandé le 23 mai 2024 dans Question de langue

    C’est courageux à vous d’accepter des missions impossibles comme celle-là, c’est presque héroïque !
    Même les anglophones ont deux mots distincts. Reste (peut-être) l’inuït (dont je reconnais tout ignorer sauf le mot kayak) ou le tokharien (énigmatique langue éteinte) ou le bon vieux néologisme : un(e) wondroïde serait un bon épicène à mettre en scène…

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  • Grand maître Demandé le 23 mai 2024 dans Question de langue

    Dans un contexte poétique ou littéraire, il est légitime de majusculer ponctuellement des noms communs auxquels on confère une identité conceptuelle (personnalisation). Cela étant, il ne faut pas en abuser car l’effet peut devenir assez lourd pour un lecteur. Un seul cas par texte permet de mieux valoriser la personnification recherchée.
    Même Verlaine pour un poème aussi typé que L’espoir luit… n’a pas retenu cette idée.

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  • Grand maître Demandé le 23 mai 2024 dans Général

    Vous avez tous les droits mais la clarté demande souvent de placer un adjectif au plus près du nom qu’il qualifie.  Des sources infinies d’énergie est donc plus explicite et a le mérite d’être audible car l’accord de infini(e)(s) ne s’entend pas. Dans l’autre formulation, cet adjectif semble s’appliquer à énergie.

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  • Grand maître Demandé le 23 mai 2024 dans Question de langue

    Avec inverse (nom ou adjectif), la préposition de loin la plus courante est de (voir ICI).
    On rencontre occasionnellement à sans que cela apporte une nuance quelconque. À consulter les occurrences, il semble surtout s’agir d’emplois techniques dans les sciences (mathématiques notamment).

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