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Comme très souvent, un nom collectif comme gibier reste au singulier « par défaut », c’est-à-dire faute d’intérêt à signaler un pluriel, de besoin grammatical spécifique ou de volonté particulière de marquer une diversité.
Le pluriel se retrouve donc si l’on veut signaler la variété de sous-catégories par exemple : « Le camp regorge de gibiers d’eau et de potence. » (ou gibier de guillotine comme dans ce texte de 1801)- 238 vues
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Comme expliqué dans ma réponse à votre précédente question, les points de suspension font mauvais ménage avec un point d’exclamation et votre doute en est la preuve. Les correcteurs et typographes goutent peu ce mélange hasardeux même si on peut bien sûr en trouver trace parfois. Entre l’exclamation bruyante et le doute de la suspension, il faut choisir.
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Je suis peut-être en retard sur la grammaire scolaire, mais je ne vois pas à quoi sert cette distinction entre négations totale et partielle.
Cela me semble très artificiel, sans conséquence sur le sens ou la syntaxe.
J’espère en apprendre plus des autres contributeurs.- 311 vues
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À l’évidence, c’est une erreur ou une maladresse. La locution au travers se construit avec la préposition de et je ne vois pas d’autre possibilité.
De toute façon, même avec à travers la phrase n’est pas très heureuse et peu digne des châteaux et palaces…- 263 vues
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Il n’y a pas de doute que l’orthographe très largement dominante (quasiment unique) est transsexuel(le) avec deux s . Je ne pense pas qu’un seul dictionnaire ait une autre version. La Toile en général accepte « tout et son contraire » dans tous les domaines et n’est d’aucun secours pour ces sujets.
Le mot a été emprunté à l’anglais avec cette graphie au début des années 1960 et il n’y a pas de raison de faire disparaitre un des deux s qui se prononcent distinctement.
PS Il n’existe pas d’exemple à ma connaissance dans lequel un s disparaitrait entre le préfixe trans- et l’autre partie commençant par un s : transsibérien, transsaharien, transsonique, transsubstantiation.- 217 vues
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À de rares exceptions près, la ponctuation (et la typo en général) est une affaire moins gérée par les auteurs que par les relecteurs-correcteurs et, par conséquent, par des habitudes éditoriales. Il y a donc eu des modes pour ce cumul « points de suspension-point d’exclamation » (ou l’inverse) et il y en a encore.
Nourri à l’école Lacroux et Orthotypographie, j’ai beaucoup de mal à digérer cette cohabitation qui crée un malaise. Votre question le prouve d’une certaine manière, avec en bonus deux versions en circulation. Ces deux signes se mêlent aussi bien que l’huile et l’eau pour ensuite mieux se repousser. Chez certains écrivains cette accumulation est la trace d’une certaine… enflure typographique.
Ce n’est pas le cas avec le point d’interrogation qui se marie plutôt bien.
Je n’interpréterai donc pas le cas de l’exemple donné, fût-il de Maupassant dont le charme est ailleurs. De mon côté, j’aurais supprimé le point d’exclamation (de plus, il y en a un autre juste avant).- 226 vues
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Le trait d’union a notamment pour vocation de transformer un groupe de mots en un substantif unique avec un sens déterminé (lexicalisation, sens spécifique, entrée dans un dictionnaire) : tomber à pic, un à-pic vertigineux.
En dehors de ce cas, le trait d’union n’a pas de raison d’être. Selon les phrases et leur contexte il peut y avoir doute et les deux sont alors possibles :
– Cette famille s’est retrouvée sans abri . [au sens propre, des animaux peuvent aussi être dans ce cas].
– Après avoir été cadre, il se retrouvait sans-abri. [nom composé qualifiant un statut social]- 245 vues
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La formulation est maladroite car ce que l’on mesure c’est l’inflation (et de fait elle était bien mesurée) mais un tel niveau n’avait pas été constaté (observé, vu ,atteint).
Donc : « Retour en force de l’inflation à un niveau qui n’avait pas été constaté depuis […]. »- 277 vues
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Que La Rochefoucauld vous inspire ! Cet exercice de maximes est des plus formateurs.
La première pèche par la syntaxe (on ne croit pas un pouvoir à quelque chose) et la seconde par le style (deux conjonctions successives).
Une suggestion, quitte à perdre un croit : « Ce en quoi on croit ne peut qu’avoir le pouvoir qu’on lui prête. »- 211 vues
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Cet accord paradoxal divise les grammairiens depuis longtemps et la littérature sur le sujet est abondante.
Un exemple d’analyse dans ce billet de blogue.
À noter la nuance selon que le complément est divisible ou non. On dira pas moins de deux hommes ont été nécessaires pour maitriser l’individu mais pas moins d’un kilo et demi est nécessaire pour cette recette.
Difficile de trancher un tel débat, l’usage le plus courant étant tout de même ce que l’on peut classer dans les « accords de proximité » avec le nom qui suit la locution plus de ou moins de (comme vous le rappelez).
C’est un principe différent de celui qui régit l’accord du nom après l’expression d’une quantité par un adjectif numéral.- 211 vues
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