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Dans votre exemple, ciseaux est au pluriel et par conséquent l’adjectif qui le qualifie aussi : une paire de bons ciseaux (ou mieux une bonne paire de ciseaux).
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A priori, il n’y a pas lieu de mettre un texte à l’intérieur de parenthèses avec une majuscule initiale. Les détails d’une citation n’échappent pas à cela : (ligne 6, verset 7, page 8… sourate 9, etc.).
En revanche, et où qu’ils se trouvent dans une phrase, les livres bibliques prennent une majuscule mais restent en romain dans le texte courant (ex. : J’ai lu dans la Genèse que…). Dans les bibliographies et citations, ils sont souvent abrégés et normalisés sans l’article. Ainsi le Livre des Nombres devient simplement « Nombres ».
Cette normalisation et la numérotation qui va avec sont très techniques, avec des variantes, et il est donc bon de s’inspirer des versions religieuses de référence existantes.Cette réponse a été acceptée par flit_fr. le 4 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.
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L’espace insécable n’est nécessaire qu’entre les chiffres d’un nombre (fonction de séparateur de milliers) et entre un nombre et une unité sous forme de symbole (m, kg, Ω, €, %).
Si le nom qui suit le nombre est écrit en toutes lettres (même million par exemple), il est inutile d’insérer une espace insécable (même si vous décidez de le faire ponctuellement pour des raisons esthétiques, avant un nom très court par exemple).
PS L’insécable ne se manifestant par définition qu’en fin de ligne, son insertion avant un mot long engendre soit une division (coupure) du nom concerné soit un renvoi de l’ensemble à la ligne suivante et donc un « surespacement » dans la ligne précédente (par dilatation des autres espaces). C’est donc un choix à faire au moment de la mise en forme finale du document (imprimé ou électronique).- 190 vues
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Afin de rationaliser et d’harmoniser l’écriture et l’accord des noms composés (existants ou à venir), l’Académie recommande de laisser au singulier le nom utilisé dans un nom composé au singulier et de l’accorder uniquement pour le pluriel de ce même nom composé. C’est une mesure de bon sens, ces formes étant devenues des mots à part entière pour lesquels ne se pose plus la question du sens des composants individuels (comme dans une locution).
Cela règle 99 % des cas, certaines graphies anciennes pouvant être conservées pour des cas particuliers (ex : des trompe-l’œil ).
Voir Recommandation de l’Académie française (article B1.1.)
Donc : un amuse-bouche, des amuse-bouches.- 167 vues
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Ici le pronom il est impersonnel et la proposition ressemble fort à une sentence générale, donc sans accord particulier.
C’est à comparer avec la forme personnalisée : « Elle ne savait jamais à qui se fier. Entre les influences de (…), de (…) et de (…), elle avait de quoi être perdue! »- 190 vues
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1. Dans les locutions rien de + adjectif et quelque chose de + adjectif, l’accord se fait avec rien et quelque chose (neutre singulier) et non avec le nom qui les précède : « La situation n’a rien de nouveau. »
Le virgule semble en revanche bien superflue.
Article détaillé ICI.
2. Il faut voir le contexte mais il semble y avoir une coquille ou une confusion avec encalaminé (couvert d’un dépôt charbonneux), mot rare mais correctement formé (voir calaminer). Lesdits plafonds peuvent être noircis par les fumées d’un poêle mal réglé.
3. Picotin : effectivement, il y a un malheureux télescopage entre la ration et son contenu.
L’éditeur(responsable de la relecture) semble être Stock, pourtant sérieux, mais à ce rythme vous risquez fort de trouver d’autres anomalies…- 240 vues
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Le mot soutien est encore à ce jour un substantif et non un adjectif ou un participe comme le seraient allié, associé ou auxiliaire. Mais qu’on apprécie ou non, il est en train de le devenir sous l’influence des médias, comme partenaire par exemple. Dans ce cas, l’accord s’impose comme pour tout adjectif.
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Cet adjectif bien français n’a vraiment rien gagné à être subitement et massivement employé comme nom. Depuis peu, et sous l’influence de l’anglo-américain, les médias s’en servent à tout bout de champ pour remplacer d’autres tournures plus précises. Le résultat est qu’on ne sait quoi mettre exactement dedans. La question d’accord suit en conséquence : est-ce une guerre de communication et d’interprétation (singulier) ou entre récits et histoires (pluriel) ? Sous l’apparence bien française, le glissement de sens cache l’habituel appauvrissement de vocabulaire et de clarté dont souffrent nos médias.
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Il n’y a jamais d’accord, ni en genre ni en nombre, dans les expressions de pair ou au pair. Ce sont des locutions adverbiales invariables.
Le sens est celui de « sur un pied d’égalité ».
Ne pas confondre avec l’adjectif pair (paire) opposé à impair, ni avec le nom paire (couple de deux objets identiques).- 788 vues
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1. Sur l’italique :
En typographie « classique » l’italique s’applique à tout mot (ou locution) non francisé, que ce soit à cause de sa graphie ou de sa prononciation. Pour des raisons d’usage, les mots simples ou composés (avec trait d’union) ont été beaucoup mieux francisés et lexicalisés (dans les dictionnaires d’usage) que les locutions (deux mots ou plus).
Une des solutions, simple et constante pour nombre de correcteurs dont je suis, est donc de considérer que les locutions ne sont pas francisées et s’écrivent en italique (graphie et prononciation d’origine étrangère) et que les mots isolés sont d’usage courant sont francisés (alphabet latin, accents, trait d’union, pluriel régulier).
Si vous écrivez « etc. » en fin d’énumération, vous utilisez une abréviation francisée courante, donc en romain.
Si vous écrivez en toutes lettres, vous employez l’expression latine en deux mots, le et initial étant normalement prononcé comme en latin (on entend le t ). C’est donc l’italique qui prévaut.
2. Sur la graphie :
On trouve référencées deux, voire trois graphies différentes : et cetera, et cætera et et cœtera. Les deux dernières, diffusées par le latin médiéval, peuvent être considérées comme pédantes. Déjà à l’époque de la Rome impériale, on y voyait un archaïsme. Donc autant favoriser la première.- 180 vues
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