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Il n’y a pas ici de complément d’objet. Dans cette acception (s’ouvrir), le verbe donner est intransitif. Corridor est un complément circonstanciel de lieu introduit par la préposition sur.
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Les dialogues, qui prolifèrent dans la littérature contemporaine, demandent un peu de discipline. Il faut notamment éviter de mêler en permanence les discours direct et indirect, ce qui (em)brouille les échanges et les affaiblit.
Dans votre exemple, « il ajouta », peu informatif, est superflu et à supprimer selon moi. On est déjà dans le discours direct :
— C’est un coup dur ! reconnut le colonel Werner après qu’Udo Holzmann lui eut raconté les évènements mouvementés de la veille. J’aurais dû vous faire établir des faux papiers, ainsi le MI6 aurait continué d’ignorer votre nom.- 223 vues
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Suggestions :
1– Une constitution peut se réviser puisqu’elle (parce qu’elle) est perfectible.
À l’écrit, on ne fait normalement pas l’ellipse du verbe qui suit une conjonction de subordination. C’est de la langue orale qui peut rapidement devenir charabiesque (Parce que là, vous pouvez aider).
2– Vouloir la figer dans le marbre est illusoire.
– La vouloir figer dans le marbre est illusoire.
Le de initial n’est pas correct puisque vouloir est transitif direct. Les deux formes proposées sont équivalentes, la seconde étant moins courante, plus « littéraire ».PS Pour préciser le sujet 2 : vouloir la figer est le groupe sujet et illusoire l’attribut. La préposition est donc ici inutile alors qu’elle est indispensable si le verbe se construit obligatoirement avec une préposition. Cela explique les nombreux exemples de ce type mentionnés dans une autre réponse qui oublie cette différence importante. Si incorrect vous semble trop fort, vous pouvez considérer que la préposition est ici explétive, superflue.
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Il n’est pas toujours mécanique de distinguer un adjectif verbal d’un participe présent :
– Dans un contexte de besoins croissant [qui croissent] en lien…
– Dans un contexte de besoins croissants [progressifs] en lien…
Sauf si un élément spécifique les identifie clairement (équivalant à mais équivalent de par exemple), il y a donc souvent le choix.
Pour mémoire, l’invariabilité du participe présent a fait jadis l’objet de discussions passionnées avant d’être imposée par l’Académie française. On en trouve encore trace dans certaines tournures figées d’avant cette époque : toutes affaires cessantes, séance tenante, des ayants droit…- 220 vues
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Il n’est pas rare de trouver un régime mixte avec les quelques mots de genre grammatical féminin désignant habituellement un homme, souvent dans le domaine militaire : vigie, sentinelle, recrue, ordonnance , estafette.
Si l’accord immédiat (de proximité) est purement grammatical (donc féminin), il est fréquent qu’il soit repris ensuite par un pronom masculin (syllepse), dans la mesure où le contexte le permet bien entendu : « La sentinelle, très nerveuse, fit les sommations règlementaires puis tira. Je lui demandai aussitôt combien de personnes il avait vues. »- 324 vues
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1. Les noms composés sont des substantifs et s’écrivent normalement avec un trait d’union : un tête-en-l’air.
2. Le pluriel se forme normalement pour le premier nom mais le complément reste invariable : des têtes-en-l’air.
NB Les traits d’union ne sont pas utilisés pour les locutions correspondantes (souvent adverbiales) : Ceux qui marchent tête en l’air dans la rue risquent de se tremper les pieds.- 425 vues
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Selon le contexte, différentes constructions sont grammaticalement possibles mais différentes pour le sens :
– Le peuple a exilé la reine : tournure impropre car ce n’est pas le peuple qui procède à l’action ;
– Le peuple a fait exiler la reine : possible si le peuple l’a demandé et que les autorités se sont chargées de l’action ;
– Le peuple a fait s’exiler la reine : possible si l’action de la reine est de son fait (mais particulièrement lourd).
Une variante plus générale serait : « L’action du peuple a provoqué l’exil de la reine » (volontaire ou forcé).Cette réponse a été acceptée par Fra8. le 17 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Il faudrait peut-être conjuguer le verbe correctement : « Si tu as besoin, ma porte t’est grande ouverte. »
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Pour expliciter l’accord avec le sujet : se passer (de) est un verbe essentiellement pronominal (dit aussi autonome) dans lequel le pronom ne s’analyse pas et n’a pas de fonction grammaticale (ni COD ni COI). Il fait partie intégrante du verbe pour ce sens-là. Les formes non spécifiquement pronominales ont un tout autre sens et sont transitives (passer la soupe, le temps, la frontière, etc.).
Ils se sont passé un bon film .
Ils se sont passés de publicité.- 232 vues
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Indépendamment de la question de l’accord, on pourra s’intéresser à l’origine du mot, la référence TLF datant un peu.
Avant 1878, on trouve donc pléthore d’utilisations, essentiellement dans le domaine théâtral du Second Empire, et dans celui du vaudeville en particulier. Nul doute que mélo (forme abrégée de mélodrame) a dû jouer un rôle.
Le sens que nous connaissons aujourd’hui dérive du genre dont on trouve une illustration typique dans cette pièce de 1852 ou celle-ci de 1859. Un ouvrage technique de 1851 donne le mot comme variante normande d’autres régionalismes de la même source, mêler.- 407 vues
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