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Je ne vois pas ici matière à disserter sur les deux prépositions (à et pour). Le sens est le même et les deux formes sont courantes.
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Comme le rappelle Joelle, le trait d’union s’insère selon la nature de l’expression. Mais nul besoin d’aller chez les Canadiens de l’O.Q.L.F. pour appliquer ce principe typographique bien français, hélas souvent malmené :
– nom = trait d’union ;
– adverbe ou locution adverbiale : sans trait d’union.Les dictionnaires français n’ont toujours pas compris la nuance et continuent de proposer des graphies disparates pour toutes les expressions concernées (plusieurs dizaines). Comprendre le principe évite bien des migraines.
Brève sélection :
Cinq(-)à(-)sept
Contre(-)la(-)montre
Coq(-)à(-)l’âne
Corps(-)à(-)corps
Coude(-)à(-)coude
Face(-)à(-)face- 360 vues
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Voilà, à mon sens, un joli cas d’école typographique combinant divers aspects.
On peut en effet, en français, faire varier selon le contexte la présentation avec les caractéristiques suivantes :
1. Melting pot ou Melting Pot : forme totalement anglophone, en italique avec majuscule initiale. À utiliser pour le chrononyme, situation ou évènement historique bien défini. L’expression a été popularisée avec une pièce célèbre de 1908 ( Israel Zangwill ) consacrée à l’intégration aux U.S.A. ;
2. melting pot : sens figuré (donc sans majuscule) dérivé du 1. pour qualifier un creuset, un phénomène de fusion culturelle notamment. Forme non francisée, prononciation anglaise (le t final est sonore) ;
3. melting-pot : forme « présumée » francisée avec trait d’union mais à ma connaissance la prononciation reste pourtant anglaise (je n’ai jamais entendu prononcer comme le pot français bien que ce soit le même mot) ;
4. melting pot : forme sans intérêt, ni anglaise ni française.
Les formes 1 et 2 sont donc les plus logiques typographiquement pour un ouvrage sérieux. Malgré la pléthore d’abus dans ce domaine, un mot francisé se prononce à la française, pas selon la langue étrangère.Cette réponse a été acceptée par Maeva. le 27 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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En dehors de quelques cas bien identifiés (nombres écrits en toutes lettres par exemple), le principe typographique est de placer un trait d’union entre deux mots pour en faire un substantif, un nom. avec une signification spécifique.
Ce n’est pas le cas ici où tout et compris sont respectivement un pronom et un adjectif indépendants. Si « un tout-compris » existait, le trait d’union pourrait se justifier.
Donc : Une formule tout compris.- 317 vues
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Je ne sais pas qui trouvera à y redire mais c’est une tournure courante et depuis longtemps.
On en trouve de très nombreuses attestations comme dans cette liste (XVIIIe-XIXe siècles).- 278 vues
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Les formes que vous décrivez s’appellent l’infinitif passé d’un verbe. Elles apparaissent comme telles dans les tableaux de conjugaison (voir ici par exemple)
Elles sont composées de l’auxiliaire être ou avoir suivi du participe passé.- 264 vues
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C’est un mot du jargon de l’audiovisuel, directement emprunté à l’anglo-américain de pacotille dont raffolent certains.
Le Wiktionnaire donne « un préquel » et « une préquelle », ce dernier étant censé faire un pendant à une séquelle, idée surprenante.
Comme professionnel, on peut utiliser avantageusement présuite, mot proposé dès 2010 par France Terme comme traduction normalisée pour le secteur (mais peu utilisé apparemment).- 391 vues
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C’est en effet du style oral, familier à l’extrême. On appelle ensuite cela du nom de registre que l’on veut, en fonction de son propre référentiel.
À l’écrit, on dirait plutôt « « il y en a certains qui… »- 393 vues
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Le nom clé connait un grand succès en apposition à de nombreux autres noms pour souligner l’importance d’un élément dans un ensemble : témoin clé, élément clé, homme clé, rôle clé ou … passage clé.
Il s’agit la plupart du temps d’une simple apposition et non de la formation de mots composés nouveaux avec un sens particulier. Le trait d’union est donc injustifié, voire trompeur. Un des rares mots vraiment lexicalisés est mot-clé : sans trait d’union il désigne un concept important, comme mot composé spécifique un lien hypertexte dans un document numérique (souvent la bonne appellation française pour hashtag).- 346 vues
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Pour ces trois mots (ajoutons la variante humoristique bien française « deusio »), il n’y a ni adaptation graphique ni variation de prononciation depuis le latin.
On peut donc, ad libitum, les considérer comme francisés ou non.
NB Employés en locution, ils retrouvent plus nettement leur caractère de latinisme : primo loco (en premier lieu).
PS Les abréviations normalisées (dans une liste à puces essentiellement) sont 1ᵒ, 2ᵒ et 3ᵒ. Techniquement, il ne s’agit pas du signe ° pour degré mais de la lettre o (la dernière de chaque mot) en abréviation haute (comme Nᵒ pour numéro) ou à défaut en exposant.- 218 vues
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