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Dans le verbe s’ensuivre le préfixe n’est pas séparable, pas plus que dans le verbe s’enfuir. Je ne pense pas que vous diriez Ils s’en sont fuis.
Votre phrase serait donc plutôt : « S’ensuivirent divers échanges et communications. »
NB Ajouter ensuite est redondant et inutile.PS Explications détaillées dans ce billet.
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Dans un autre sens, le mot œuvre peut aussi être masculin mais je ne pense pas que ce soit ici votre question.
Dans le cas courant, il s’agit bien de toute œuvre au sens de n’importe laquelle même si la langue orale a tendance à élider le e final devant une voyelle.
Pour votre exemple : « Toute œuvre a sa propre temporalité. » (mieux que « temps »)- 106 vues
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Votre souci est méritoire et l’enrichissement du vocabulaire est un exercice intéressant et utile, sans doute bien plus que la grammaire…
La lecture régulière des bons dictionnaires imprimés (pas électroniques) reste le moyen le plus simple d’apprendre mais aussi de mémoriser les mots avec leur famille et leurs emplois divers. Écrivez ce que vous en lisez de meilleur, cela facilite la digestion et l’assimilation.
Lisez d’un œil curieux de grands classiques qui regorgent de termes variés et stimulants. Il y a le choix selon le domaine que vous voulez privilégier.
Travaillez sur des listes de synonymes (il y a des dictionnaires spécialisés) : c’est le meilleur moyen d’élargir en finesse son vocabulaire et de nuancer sa pensée loin de la sauvagerie réductrice des discours dominants.
Les dictées de concours sont un moyen d’affronter les mots moins courants ou anciens dans un contexte stimulant.
Les mots-croisés ou le Scrabble peuvent compléter la panoplie de manière ludique.
Bref, chacun sa méthode, mais l’important est d’en avoir une et de s’y tenir…- 70 vues
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Cela laisse une impression de confusion en effet.
J’aurais « concordé » les temps comme suit (en gras) :
« Un jour, on élut un nouveau président de la République qui criait beaucoup en tapant sur les tables et qui décida que tout devait être oublié, effacé et que l’on devait aller de l’avant, tueurs et tués.
Il avait été élu le 15 avril 1999. Le lendemain, c’était la journée du Savoir et ce nouveau président nous répéta que l’on ne savait rien, et qu’il fallait tout oublier. »
C’est très étonnant de la part d’un éditeur exigeant comme Gallimard. Je n’ai retrouvé cet extrait que sur la page RTS, seule source à cette heure. Une bévue de copie est possible…
PS J’ai écrit à la RTS pour leur signaler cette bizarrerie. À suivre…- 95 vues
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1. Accord de seul : de nos jours, il semble évident que cet adjectif doive s’accorder avec les deux noms auxquels il semble se rapporter (présence et colère). Mais on ne peut exclure que le traducteur ait eu une autre lecture, plus « littéraire » et ancienne, voire archaïque.
En effet, il arrive qu’un adjectif se confonde avec l’adverbe correspondant et parasite les règles habituelles (cf. couper les cheveux court = courtement). Ici la phrase peut se lire « Ma présence et ma colère seulement les en avaient retenus auparavant. » S’appliquant simultanément aux deux noms, cet « adjectif-adverbe » peu orthodoxe s’accorde non seulement en genre mais peut rester au singulier. Un exemple (1956) entre d’autres dans ce texte.
Encore une fois, c’est selon moi un archaïsme mais sans doute pas une erreur…
2. Oui, l’accord au pluriel du participe est correct.- 104 vues
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Il n’y a pas de forme préférentielle pour cette tournure en coulisse(s), employée essentiellement avec un sens hérité du théâtre (XVIIe siècle).
Elle s’est utilisée majoritairement au singulier pendant des siècles avant d’être perçue de plus en plus comme un pluriel désignant tout ce qui se trouve derrière une scène ou un décor.
Il n’y a donc aucune raison de privilégier l’une à l’autre.
NB Même évolution pour les formes dans la coulisse –dans les coulisses.- 92 vues
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Mettez-vous une majuscule à « blanc-blanche » dans le même contexte ?
De toute façon, il s’agit ici d’un adjectif ce qui ne justifie ni une majuscule ni un trait d’union.
« Les personnes non vertes ne peuvent pas voyager sur Mars. »- 69 vues
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Malgré les apparences, c’est une question très pointue. Les mots qui composent l’expression ont en effet changé de sens avec l’évolution des techniques d’impression après la Seconde Guerre mondiale.
Pour faire simple et résumer, disons qu’en typographie classique (au plomb, depuis Gutenberg), un caractère était le style (le type de dessin) propre à une composition. On parlait donc du caractère Helvética ou Boldoni et chaque lettre individuelle utilisée était une fonte (fondue dans un moule) de la taille souhaitée. La police de caractère (comme celle d’assurances) était donc la liste écrite de toutes les fontes utilisées pour un texte dans un caractère donné.
Avec la photocomposition puis l’informatique, il y a eu un glissement et le terme police a perdu son sens pour prendre celui de « famille », tout comme la fonte qui est devenue caractère. Cela explique la forme « police de caractères », abusive pour un spécialiste mais inéluctable et courante pour notre époque.
Les deux formes coexistent donc de nos jours. Pour un écrit courant, vous pouvez utiliser le pluriel, personne ne percevant plus la nuance que j’ai rappelée.- 67 vues
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En français le régime des prépositions est assez souple. Si certains verbes ou compléments se construisent certes invariablement de la même manière, beaucoup admettent plusieurs prépositions selon l’usage et le contexte.
Dans vos exemples, de et pour semblent également acceptables dans le cadre d’écrits courants. Inutile de chercher des nuances artificielles : il n’existe qu’une dizaine de prépositions primaires pour toute la langue*, autant dire qu’on les retrouve partout !* à, de, en, entre, par, pour, sous, sur, vers (selon Goose)
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Dans votre exemple, le double subjonctif ressemble à de l’hypercorrection.
Avec une proposition conditionnelle au subjonctif ou introduite par si, c’est le conditionnel qui s’impose :
« Eût-il parié qu’il aurait doublé sa mise. »
« S’il avait parié, il aurait doublé sa mise. »- 100 vues
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