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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2024 dans Accords

    Il n’est pas rare de trouver un régime mixte avec les quelques mots de genre grammatical féminin désignant habituellement un homme, souvent dans le domaine militaire : vigie, sentinelle, recrue, ordonnance , estafette.
    Si l’accord immédiat (de proximité) est purement grammatical (donc féminin), il est fréquent qu’il soit repris ensuite par un pronom masculin (syllepse), dans la mesure où le contexte le permet bien entendu : « La sentinelle, très nerveuse, fit les sommations règlementaires puis tira. Je lui demandai aussitôt combien de personnes il avait vues. »

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2024 dans Accords

    1.  Les noms composés sont des substantifs et s’écrivent normalement avec un trait d’union : un tête-en-l’air.
    2.  Le pluriel se forme normalement pour le premier nom mais le complément reste  invariable : des têtes-en-l’air.
    NB Les traits d’union ne sont pas utilisés pour les locutions correspondantes (souvent adverbiales) : Ceux qui marchent tête en l’air dans la rue risquent de se tremper les pieds.

     

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  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2024 dans Général

    Selon le contexte, différentes constructions sont grammaticalement possibles mais différentes pour le sens :
    – Le peuple a exilé la reine : tournure impropre car ce n’est pas le peuple qui procède à l’action ;
    – Le peuple a fait exiler la reine : possible si le peuple l’a demandé et que les autorités se sont chargées de l’action ;
    – Le peuple a fait s’exiler la reine : possible si l’action de la reine est de son fait (mais particulièrement lourd).
    Une variante plus générale serait : « L’action du peuple a provoqué l’exil de la reine » (volontaire ou forcé).

    Cette réponse a été acceptée par Fra8. le 17 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2024 dans Général

    Il faudrait peut-être conjuguer le verbe correctement : « Si tu as besoin, ma porte t’est grande ouverte. »

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  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2024 dans Accords

    Pour expliciter l’accord avec le sujet : se passer (de) est un verbe essentiellement pronominal (dit aussi autonome) dans lequel le pronom ne s’analyse pas et n’a pas de fonction grammaticale (ni COD ni COI). Il fait partie intégrante du verbe pour ce sens-là. Les formes non spécifiquement pronominales ont un tout autre sens et sont transitives (passer la soupe, le temps, la frontière, etc.).
    Ils se sont passé un bon film .
    Ils se sont passés de publicité.

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2024 dans Question de langue

    Indépendamment de la question de l’accord, on pourra s’intéresser à l’origine du mot, la référence TLF datant un peu.
    Avant 1878, on trouve donc pléthore d’utilisations, essentiellement dans le domaine théâtral du Second Empire, et dans celui du vaudeville en particulier. Nul doute que mélo (forme abrégée de mélodrame) a dû jouer un rôle.
    Le sens que nous connaissons aujourd’hui dérive du genre dont on trouve une illustration typique dans cette pièce de 1852 ou celle-ci de 1859. Un ouvrage technique de 1851 donne le mot comme variante normande d’autres régionalismes de la même source, mêler.

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  • Grand maître Demandé le 15 octobre 2024 dans Accords

    Il existe en Provence une tradition de bénédiction des chevaux mais le baptême de poneys reste un mystère pour moi.
    Je présume qu’il s’agit plutôt de la forme commerciale un peu trop elliptique de « baptême à dos de poney », formule un peu plus claire bien que déjà abusive dans l’esprit. À quand les mariages canards (boiteux?) et les enterrements chevaux (avec un corbillard tiré par quatre canassons) ?
    Autrement dit, il faut éviter de supprimer inutilement  les prépositions et de coller sauvagement des noms les uns aux autres. L’accord apparait alors comme par miracle. 

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  • Grand maître Demandé le 14 octobre 2024 dans Question de langue

    Le que est ici une conjonction de subordination, la principale étant sous-entendue pour exprimer le souhait ou une forme d’impératif (qui n’existe pas en français à la 3e personne) : Qu’il vienne = je veux (je souhaite, j’ordonne) qu’il vienne.

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  • Grand maître Demandé le 14 octobre 2024 dans Conjugaison

    Il fut un temps, assez lointain, où l’emploi de l’imparfait du subjonctif était naturel, en particulier à l’écrit et encore plus en littérature. C’est la forme qui conviendrait en théorie dans vos exemples  avec une proposition principale au passé :
    — … avant que le poids conjugué de leurs fardeaux respectifs (ne) les écrasât l’un comme l’autre.
    … avant qu’un sommeil noir (ne) les enserrât dans leur lit de Procuste.
    Cela étant, le discrédit dans lequel on l’a jeté a favorisé l’emploi du subjonctif présent comme substitut, emploi désormais courant .
    Vous devez donc faire un choix de nature essentiellement stylistique.

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  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2024 dans Question de langue

    Méli-mélo (selon la forme courante) est un mot composé plaisant dans lequel les règles d’accord habituelles n’ont pas beaucoup de sens.
    La forme d’usage du pluriel semble alors être mélis-mélos mais vous pouvez opter pour la forme soudée désormais préconisée par l’Académie (des mélimélos).

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