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Il s’agit de ce que l’on nomme un pronominal de sens passif :
Le verbe s’utilise uniquement dans ce cas = Le verbe est utilisé uniquement dans ce cas.
La construction est celle d’un verbe réfléchi bien que le sujet n’exerce pas l’action sur lui-même.
Cette forme est non seulement correcte mais est très courante :
L’arabe se lit de droite à gauche.
Cet article se vend bien.
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En français, la conjonction de coordination ou est par défaut inclusive. L’accord du verbe se fait donc au pluriel sauf si le sens l’interdit :
– Pierre ou Jacques peuvent être élus au conseil d’administration. (plusieurs membres possibles)
– Pierre ou Jacques peut être élu comme président du conseil d’administration. (un seul président possible)
NB Pour marquer l’exclusivité (un élément exclut l’autre), vous pouvez utiliser les paires « ou… ou… » et « soit… soit… ».- 535 vues
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La « chasse au pléonasme » est décidément un sport national bien français. Ayant vécu et travaillé dans des pays germanophones ou anglophones, je n’ai jamais rencontré une telle passion ailleurs. Je ne sais pas l’expliquer mais la plupart des reproches à ce sujet sont assez vains. Si l’on semble parfois être redondant, c’est qu’il y a souvent une raison pour cela. Même « descendre » et le célèbre « descendre en bas » peuvent avoir des sens différents, ce qui peut légitimer le second, au moins dans la langue courante.
Votre exemple est typique des verbes qui manquent d’expressivité et qu’on peut donc avoir besoin de renforcer : « Tu n’as pas à t’en charger toi-même » vaut pour « Tu n’as pas à t’en charger en personne », qui serait sans doute plus académique à l’écrit. Le verbe se charger de ne contient pas seul la notion d’exécution personnelle ou par un tiers. Il en va de même avec ses synonymes (s’occuper de, etc.) et avec de nombreux verbes pronominaux.- 211 vues
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C’est la toponymie qui utilise la typographie et non l’inverse. Autrement dit, il y a majuscule dès qu’il y a valeur absolue dans le contexte, ce qui se traduit éventuellement (mais pas obligatoirement) dans un nom propre.
J’habite dans le Sud-Ouest : oui si cela renvoie à une zone déterminée dans le texte, non si c’est une simple indication d’orientation par rapport à un autre point (valeur relative, mais on dira alors plutôt au sud-ouest). Idem pour Grand Ouest (le Far West américain) pour le nom d’une zone extrême dans un ensemble.
Le nom des régions, des départements, des communes n’est qu’une conséquence du principe ci-dessus. Le trait d’union est alors censé identifier spécifiquement le territoire administratif précis.
Dans Bretagne nord il n’y a pas lieu de majusculer l’adjectif qui suit le nom (Bretagne septentrionale).PS En France, seules les régions Grand Est et Centre-Val de Loire (curieusement graphiées sans les traits d’union habituels ) comportent une indication d’orientation parmi les dix-huit régions existantes.
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Si le mot désigne dans le contexte le Ministère public (l’institution de l’État chargée des poursuites dans les affaires pénales), il est passible de la majuscule : Un jour, il « chroniqua » si fort que le Parquet lui réclama des comptes (V. Méric, Les Compagnons de l’Escopette , 1930)
S’il se rapporte à une juridiction locale nominative, non : L’inspection générale de la police nationale a été saisie par le parquet de Nice.
C’est la norme suivie par les journaux de référence, notamment Le Monde.- 304 vues
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Votre phrase est la forme orale, familière, elliptique de « je ne laisse pas la pièce (l’endroit, etc.) allumée ». Comme on ne sait pas alors exactement à quel mot précis le participe se rapporte, il reste au masculin : « Quand je quitte la pièce, je ne laisse pas allumé. »
Autre exemple : « Il fait trop chaud, laisse ouvert. » (la porte ? la fenêtre ? On est censé le savoir)
À l’écrit on préfèrera être plus détaillé : « Quand je quitte la pièce, je ne la laisse pas allumée. »- 218 vues
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Les sites tentant d’expliquer cette différence semblent tous incapables d’être convaincants car ils s’égarent avec les histoires de courrier, de « en l’honneur de » ou de « au profit de » qui sont sans rapport évident avec le sens des mots d’origine. Il suffit de lire les échanges, même sur le site du Projet Voltaire, pour s’en persuader : les lecteurs ne s’y retrouvent pas.
La vraie ligne de démarcation est de savoir quelle est la personne qui effectue l’action :
–L’intention concerne un émetteur qui manifeste une volonté ;
– L’attention concerne un destinataire qui doit tourner son attention vers quelque chose.
Cela suffit à choisir efficacement et rapidement le bon mot.
Donc :
– Elle émit un signe de tête affirmatif à son attention.
– Il cria à son attention : « J’arrive! »
Dans les deux cas, c’est bien l’attention des destinataires du signe et du cri qui est sollicitée.- 352 vues
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Dans votre exemple, la majuscule est nécessitée par le fait que le thème (une citation autonome) est cité entre guillemets. C’est sans rapport ici avec le deux-points qui pourrait d’ailleurs fort bien être omis.
Votre graphie est donc convenable.- 204 vues
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On ne peut préjuger de l’intérêt de forger une non-émotion qui ressemble fort à de l’indifférence, à de l’apathie, à de la froideur voire à du… je-m’en-foutisme.
Mais il est assez facile de résumer le principe de formation d’un nom composé : deux mots (ou plus d’ailleurs ou une expression complète) réunis par un trait d’union, doté d’un genre grammatical parfois aléatoire et d’un pluriel selon les principes bien connus (ce n’est pas l’objet de votre question).
C’est un mode courant de création lexicale, ludique et expressif, même si les objets qui en résultent ne durent souvent qu’un déjeuner de soleil.- 318 vues
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