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Bonsoir,
L’explication d’Itello est la bonne.
Ajoutons que cette règle est aussi valable pour « cent« : on écrira donc « La place cinq cent » (la cinq centième). Je ne vois pas d’exemple réaliste avec « million » ou « milliard » (quel objet est classable à ce niveau ? ), mais la règle serait la même.
Pour finir sur une note souriante, on peut s’interroger sur la raison de cette bizarrerie lexicale du « quatre-vingts » liée à celle du « soixante-dix ». En fait, elle ne concerne que la France, puisque nombre d’autres pays francophones (Suisse et Belgique) ont plus logiquement adopté huitante (ou octante) et septante. Il semble que ce soit une survivance d’un vieux système de numération en base vingt (dit vicésimal) englouti ensuite par le système décimal.
On en trouve notamment trace dans l’ancien système monétaire anglais ( une livre valait 20 shillings ) ou français, dans lequel un franc valait 20 sous, ce qui est à la base de l’expression : « il te manque toujours dix-neuf sous pour faire un franc ! ». Cela explique, de plus, pourquoi ce diable de « vingt » continue de jouer les hurluberlus dans notre langue moderne : comme le « cent », il s’est substantivé et s’accorde à l’occasion !
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Post-scriptum pour Joëlle :
D’autant que ce n’est pas gracieux…
Abrégé en gratte-c…, non plus !
Ciel-de-lit pour aujourd’hui.
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Les deux mots semblent voguer de conserve depuis plus d’un siècle sans encombre, et il n’est pas sage d’en immoler un sur l’autel de la simplification.
De plus, ainsi que le souligne Alain Rey (Dict. historique de la langue française), coordonnateur est plus fort de contenu que son confrère, car induisant la notion « d’ordres donnés » en sus de la simple coordination. Dit en termes militaires, Napoléon était un grand coordonnateur, mais il avait la chance de disposer de bons coordinateurs du mouvement de ses troupes !
Dans tous les cas, il convient de bannir sans équivoque le verbe coordiner que l’on entend ça et là : barbarisme directement importé de l’anglais…
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La page citée par Itello est tout à fait pertinente.
S’il faut se faire une philosophie pragmatique, disons qu’il est préférable au quotidien d’éviter cette tournure, afin d’économiser une querelle interminable avec un puriste passant par là ! Si on l’utilise, la restreindre aux cas où l’on a bien l’idée d’opposition entre deux éléments. Votre contradicteur sera alors bien interdit de votre érudition…
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On peut argumenter de…, au sujet de…, contre…, pour… ou en faveur de…, mais pas « que » !
C’est déjà bien, et vous pouvez vous inspirer de nombreux synonymes selon le contexte : objecter, plaider, mettre en avant, expliciter, développer…
Arguer, bien que moins courant, correspond au mieux à l’idée d’argumenter. Attention néanmoins à l’écriture (pas de tréma dans l’orthographe traditionnelle, tréma sur le U dans l’orthographe révisée de 1990) et à la prononciation. En effet, le U doit être détaché du E : on argu-e (d’où le tréma).
J’espère que vous ne prendrez pas cela pour une … argutie.- 9512 vues
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Réponses circonstanciées et concordantes !
Pour ne pas hésiter, testez la phrase avec les deux articles, masculin et féminin, et ralliez-vous au parti qui sonne le mieux !
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Il paraît que nous aurons bientôt un label national reconnu pour cela : sans doute une ouverture vers la lexicalisation complète mentionnée par Itello !
En attendant, il semble préférable de connaître par soi-même les restaurants proposant une bonne cuisine faite maison.Et espérons que vous aurez trouvé dans les nombreuses réponses à votre question celle cousue main que vous recherchiez…
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Je ne peux que me rallier totalement à la réponse de Joëlle.
Je comprends bien la position d’Itello, mais dans une société où tout part dans tous les sens, nous devons nous attacher à rendre les règles de bon sens simples et digestes. Sinon le message est brouillé et les ergotages de spécialistes égarent quelque peu l’homme de la rue !
Dans le cas où ledit ministère existe sous cette appellation, il faut mettre la majuscule : le ministre des Affaires étrangères, mais le « ministre de l’électricité », car il n’y a pas de ministère établi pour cette activité (on devrait d’ailleurs écrire « en charge de l’électricité »). Je ne sais pourquoi Le Monde retient une autre approche. C’est une question à leur poser…
Cette réponse a été acceptée par FabFromTheEdge. le 20 novembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Effectivement, mis à part quelques mots, le nombre écrasant des autres justifie à mon sens de ne pas mettre de « s » à multiproduit (qui ne semble pas encore être entré dans les dictionnaires).
Pour s’en souvenir, penser à un accord multilatéral (souvent entendu dans les médias).
Enfin, je l’écrirais sans trait d’union et soudé, ainsi que la quasi-totalité des mots formés à partir du radical multi-, et pour aller dans le sens des préconisations de la simplification de l’orthographe de 1990.Cette réponse a été acceptée par FabFromTheEdge. le 20 novembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Les réponses précédentes sont parlantes, mais peut-être est-il aussi utile de donner un « tuyau » pour ne pas hésiter : remplacez « parler » (verbe du 1er groupe) par un verbe d’un autre groupe, dont la conjugaison s’entend facilement lorsqu’on prononce la phrase. Exemple : L’enquête dont on a appris … (et non apprise).
Pour beaucoup d’accords de participes passés, cette astuce permet d’éviter les erreurs écrites. Encore faut-il disposer de verbes adéquats (dans lesquels on entendra la différence) que l’on peut recaser dans la phrase : il est donc bon d’en retenir quelques-uns : prendre (pris/prise), craindre (craint/crainte), éteindre, etc.
Bonne chance !
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