Le profil de Chambaron
Grand maître
20632
points

Questions
26

Réponses
2530

  • Grand maître Demandé le 4 septembre 2015 dans Général

    Orthographe correcte : Cité des sciences et de l’industrie.

    Mais il ne s’agit pas en revanche de l’application de la règle mentionnée par JeanBordes, qui ne concerne que des structures administratives publiques (tribunal, cour, conseil, etc.).

    Dans ce cas, il s’agit simplement d’une appellation commerciale (c’est un EPIC qui la gère, ainsi que le Palais de la découverte) et la désignation est sous la responsabilité du gestionnaire…

    • 18560 vues
    • 7 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2015 dans Question de langue

    Coquille, coquille ? La marée descendante atteindrait-elle donc aussi Gallimard ?

    Même hors contexte, je flaire là la création pure et dure d’un mot pour les besoins du texte et de l’Écriture. Après tout, frousser est assez évocateur : la peur (frousse) de la mort blanche, l’enfouissement candide sous les cristaux qui tombent en continu, la grande Faucheuse qui apprête son blanc trousseau de noces morbide…

    Fabriquant à tombereaux ouverts dans mes propres textes des vocables inédits et surprenants, je ne suis pas choqué et cela me ravit : si cela n’est pas une coquille  vide,  j’en ferai une de mes perles…

    • 4243 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 août 2015 dans Accords

    Il ne semble pas inutile de rappeler que la « poubelle », imposée en 1884 dans la capitale – puis dans la France entière – sous l’autorité du préfet de Paris M. Eugène Poubelle, est déjà en soi un conteneur.
    Donc, foin des complications ! J’ai rangé les poubelles dans le garage  est plus simple et demande moins de manipulation de mots : hygiène oblige…

    • 15383 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 août 2015 dans Général

    À ma connaissance, tous les prénoms composés sont unis par un trait d’union…
    De Anne-Aymone à Zoé-Zazie, on doit le faire figurer à peine d’avoir deux prénoms indépendants.

    À quelles exceptions pensez-vous ?

    • 28227 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 août 2015 dans Accords

    Avec la phrase exacte et complète à écrire, ce ne serait pas mieux ?

    • 3258 vues
    • 7 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 août 2015 dans Conjugaison

    J’aurais écrit :
    « Je conçois que l’on puisse demander une participation (elle ne saurait être alors que symbolique), encore que sa nouveauté rompe avec une longue et ancienne tradition, … »

    Cette réponse a été acceptée par jean bordes. le 17 août 2015 Vous avez gagné 15 points.

    • 3881 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 août 2015 dans Accords

    L’assurance-crédit est une catégorie de la branche des assurances (comme l’assurance-viel’assurance-export ou l’assurance-chômage).  Techniquement, on ne souscrit pas une assurance, mais une police d’assurance d’un certain type. Dans cet esprit, le pluriel n’a donc pas beaucoup de sens, et ne se rencontre d’ailleurs quasiment jamais, sinon par abus de langage.

    Si les circonstances devaient néanmoins l’imposer, il semble préférable d’employer assurances au pluriel (pour polices d’assurance) en conservant la catégorie au singulier.

    • 3445 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 12 août 2015 dans Général

    Votre phrase est tout à fait correcte.
    Vous pouvez aussi utiliser :  Pour tout renseignement, appelez le 06…

    • 2997 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 août 2015 dans Accords

    Vous fréquentez régulièrement ce blogue, et avez déjà dû constater le nombre important de réponses faisant place au contexte : la langue n’est pas une science exacte, et courir après sa codification complète est non seulement chimérique mais aussi – excusez-moi – totalitaire. Veut-on vraiment réduire le nombre infini de combinaisons, d’alliances ou de subtiles variations qui rendent le français si fin et plein d’esprit ?

    Par expérience, je soutiens que les concours d’orthographe – hors épreuves professionnelles – sont des sources permanentes de frustrations, de conflits et de malentendus. Sauf cas rares, ce n’est pas la meilleure manière d’employer la langue, et les beaux esprits devraient se pencher sur des exercices autrement riches. On dirait que les qualités d’expression, les distinguos entre synonymes, la typographie, l’étymologie, la prosodie sont devenus secondaires voire inexistants devant l’impérialisme d’accords douteux ou le genre de mots rares…

    Il est fréquent de lire des inepties dans un français superficiellement impeccable, et d’un autre côté, certains de nos grands écrivains en prenaient bien à leur aise avec les dogmes des grammairiens. Qu’en déduisez-vous ?

    Concernant l’exemple précis que vous soumettez : « Au loin, le crépuscule enflamme doucement l’horizon et la mer scintillante se couvre de rougeoiements. »
    On ne peut mettre sur un même plan LA brume (phénomène homogène unique) et LES rougeoiements qui se manifestent en nombreuses taches colorées à la surface de l’eau ondoyante (regardez un coucher de soleil, à la manière d’un Turner). Dans ce cas précis, pour moi, il n’y a pas photo sur l’accord, même s’il y a un beau cliché à faire du spectacle en question…

    • 8496 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 août 2015 dans Général

    Bonne remarque !

    Il est vrai que l’usage de la capitale à « empereur » semble souvent réservé par les ouvrages de référence à Napoléon Ier. Il s’agit là – à mon sens – d’une déformation hugolienne qui a toujours rabaissé son descendant…

    Il vaut mieux se fier à la règle générale selon laquelle on emploie a priori pour tous les titres (roi, prince, duc, et leur féminin) la minuscule, en particulier lorsqu’ils sont suivis d’un déterminant : Napoléon Ier, empereur des Français. On ne « sort » la capitale que lorsque le terme est employé de manière absolue, et sans ambigüité sur la personne par rapport au contexte. Si un récit s’attache à la vie du prince de Condé, on écrira « le Prince » pour le désigner et si l’on évoque la vie de F. Mitterand, on écrira « le Président » même s’il était le président de la République.

    Dans la dictée, je pense que l’auteur veut faire ressortir cette nuance : au début, l’empereur et l’impératrice sont encore quelque peu « anonymes » et assimilés à la fonction impériale. Après la dictée et ses péripéties, Napoléon III incarne la fonction et le titre se personnalise. Dans cet esprit, il fallait aussi « capitaliser » Eugénie, l’Impératrice…

    Simple hypothèse de ma part : apparemment, les capitales et l’orthographe des noms propres ne faisaient pas partie des fautes sanctionnées…

    • 4731 vues
    • 8 réponses
    • 1 votes