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Votre question n’est pas réellement un problème de sigles, mais d’emploi des capitales dans les combinaisons de mots qui les engendrent, ce qui est un peu différent…
Pour le S.T.O., il n’y a à mon sens pas de capitale initiale, car il ne s’agissait pas d’une société, organisation, école ou que sais-je qui lui aurait conféré l’unicité et le statut de nom propre. Il s’agit du même type d’abréviation que S.V.P, relative à une expression couramment utilisée.
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Vu la quantité de cas d’emplois des articles partitifs, il est un peu vain ici de vouloir tous les résumer. Vous pouvez vous reporter à tout bon ouvrage ou à des pages comme celle du CNRTL – Article « de ». Par ailleurs, l’usage est souvent juste et les incorrections peu nombreuses, mais des cas tordus peuvent se présenter (comme votre exemple).
Pour réduire votre question à celle du basculement du du (contraction de de le ) à de, il me semble pertinent de l’éclairer comme suit : le de isolé va plutôt s’appliquer à une totalité ou une entité abstraite insécable, le du introduisant une partie ou un qualificatif réducteur.
– Un article de droit (dans son ensemble) mais Un article du droit européen (sous-partie) ;
– Une déclaration de principe mais Un rappel du principe de l’égalité des droits ;
– Une déclaration de revenus mais Une déclarations des revenus fonciers ;
Cette méthode permet de régler des cas litigieux, mais n’est qu’une des nombreuses règles régissant ces partitifs, parmi lesquelles on peut notamment citer :
– Emploi obligatoire de de dans certaines locutions : Peu de, un peu de, beaucoup de.
– Après une négation : Il y a du vent mais il n’y a pas de vent.Reste un problème courant, celui du pluriel : De gros yeux ou Des gros yeux ? Malgré les apparences, la seconde solution n’est pas incorrecte, mais fleure bon l’ancien temps. Plutôt une question de style…
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Mais la tournure « ce qu’il arrive » pose un problème : pas besoin du il, , puisque qui est déjà sujet !
Conformément à mes autres réponses, je vous suggère donc d’écrire « ce qui arrive » sans vous laisser leurrer par des prononciations erronées.- 13444 vues
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« Ce qui a eu lieu, … » : ce qui est sujet de a eu lieu, donc on l’écrit en deux mots. Idem pour ce qui arrive.
Mais
« Ce qu’il a dit, … » : ce qu’ est C.O.D. de dit, donc on l’écrit en trois mots, en mettant le sujet il en relief.Je saisis mal ce qui vous gêne,,,
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Essayons de faire simple :
– si « qui » est sujet du verbe de la relative, alors on écrit « ce qui » : Ce qui arrive n’augure rien de bon. (Qui est sujet de arrive)
– Si « que/qu' » est complément du verbe, on dissocie le pronom et le sujet du verbe : Ce qu’il m’a dit m’inquiète. (Qu’ est C.O.D. de dit)
Les autres tournures sont le fruit d’une mauvaise syntaxe.« Ce qui se conçoit bien s‘énonce clairement » (Boileau)
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L’usage du « ne explétif » (non exigé par la syntaxe) fait donner de la salive à beaucoup de commentateurs. Mais on trouve les deux dans la littérature et dans les préconisations des grammairiens. Vous pouvez choisir…
N.B. Il ne s’agit pas là du « ne » de négation ou de restriction, qui alors s’imposerait : « On n’est plus chez soi »
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Sans plus de contexte, la phrase de Céline est bien correcte : si l’on peut remplacer par re-faire ou réaliser (ou un autre verbe), on emploie bien à faire .
Sinon, affaire, en général suivi de la préposition à , signifie être en rapport avec. Dans ce cas, Céline aurait simplement écrit : « Je ne veux pas avoir affaire à eux ».Pour s’exercer, la page idoine du Projet Voltaire : Règle P.V. à faire / affaire
Cette réponse a été acceptée par Zero. le 5 octobre 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Exact, mais il s’agit d’un autre thème : accord selon le sens (syllepse).
On accorde selon la phrase : dans votre exemple se sont plutôt les spectateurs qui se perchent individuellement que les grappes qu’ils composent.
A contrario, dans « une vague de spectateurs sortit (singulier) du cinéma », l’accent est mis sur l’unité de la foule.
On peut donc accorder selon son goût et l’accent que l’on veut mettre, mais souvent une forme est intuitivement plus logique. Affaire de style plus que de stricte grammaire…- 3927 vues
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Bien qu’on puisse imaginer une autre graphie — et on la rencontre — qui serait grammaticalement juste, on utilise essentiellement à ma connaissance la forme » Rapport d’activité ». Ces documents concernent l’ensemble de l’activité d’une société, association, etc.
P.-S. À témoin, le Ngram correspondant : en moyenne, le singulier est environ quatre fois plus fréquent que le pluriel.
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Rien de spécial : il s’agit d’un verbe pronominal réfléchi (se percher) dans lequel le participe passé s’accorde avec le sujet.
– Elle s’est sentie mal ;
– Nous nous sommes rapprochés de la voiture ;
– Elles se sont émues de cette situation ;
– Ils se sont absentés pour une heure.- 3927 vues
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