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RE: Dans l’expression « avoir pour objet », pourquoi le mot « objet » est-il toujours au singulier ?
Il s’agit là d’une forme figée, enracinée dans le vocabulaire administratif et juridique : dans le sens de « matière traitée », elle a un aspect global et non dissécable. On parle aussi de l’objet du délit (souvent à plusieurs composantes) , l’objet de mes désirs (trop nombreux en général) et bien sûr de l’objet de la réunion, à l’ordre du jour de laquelle figurent tant de points…
Et pour achever de convaincre votre interlocuteur, dégainez une phrase courante comme Les plaintes dont ils sont l’objet (et non les objets).
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Non les deux se valent, et vous choisissez votre style : Elle m’a répondu d’une façon insolente ou … de façon insolente.
En revanche, attention aux tournures « de manière que » ou « de façon que » : elles sont largement préférables à « de manière à ce que » ou « de façon à ce que », inutilement lourdes (question traitée dans le Projet Voltaire).
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Dans ce cas, tout n’a pas une fonction adverbiale (il est placé devant un substantif). Il est adjectif indéfini et s’accorde avec histoire. C’est bien le sens de c’est une histoire complète .
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Singulier ou pluriel après leur ou sans
Bien que certains la contestent, la règle la plus simple consiste à choisir selon le bon sens et le contexte, les deux possibilités d’accord pouvant être équivalentes. On se réfère donc au mot qui suit pour savoir qui du singulier ou du pluriel est le plus logique. On écrira donc de préférence :
– Ils sont tous venus avec leur CV (chacun n’en a qu’un en général).
– Perdues, elles se retrouvent sans repères (chercher ses repères).
Dans votre exemple, bavardage et difficulté peuvent chacun s’accorder ou non.
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Les Suisses n’utilisent que « place de parc » pour l’emplacement individuel, mais parking en collectif.
Nous utilisons parfois « place de stationnement » pour une voiture seule, mais manquons d’un vrai terme populaire pour le bâtiment. Bien que luttant contre les anglicismes inutiles en voie d’apparition, celui-là ne me gêne plus, car totalement francisé par l’usage.
L’autre solution serait de faire totalement disparaître ces verrues architecturales, mais on m’a expliqué qu’il faudrait encore un peu patienter.- 4986 vues
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Intéressant.
Je pense que cela s’est formé sur le modèle de prendre une décision tout simplement. On a dit aussi un temps rendre un décret. Peut-être une contamination ?Intéressant article de la Justice québécoise :
http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/termes/prendre.htmPas mieux pour moi…
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Répliquer cautionne mieux l’idée de vivacité que le basique répondre, comme dans « donner la réplique » au théâtre.
Pour rétorquer, Littré est restrictif, citation de Boileau à l’appui : Tourner contre son adversaire les raisons, les arguments dont il s’est servi.
De sorte que tous les jours on rétorque contre lui ce même vers que Mainard a fait autrefois à sa louange : Il n’est point de mortel qui parle comme lui
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Non, il n’y a pas de forme féminine courante reconnue.
Le CNRTL cite bien un hapax de Benjamin Constant : Répondra-t-elle comme sa prédécessrice? , mais s’empresse de préciser qu’il est exceptionnel.
Tous les mots ne connaissent pas une forme marquée, dite couramment « féminin ». À l’occasion des monceaux d’échanges lors de la question de la féminisation des titres à l’Assemblée, il a été opportunément rappelé par l’Académie que les mots n’ont pas originellement de genre. Comme pour les chaussures jadis, il n’y a ni pied droit, ni pied gauche : c’est le marcheur qui les forme et leur remplacement n’en est que facilité. Voilà un bon gisement d’économies !
C’est l’usage seul qui a conféré à la poignée de porte ou au bouton de culotte leur « sexe », si peu représentatif de quoi que ce soit. Pour les personnes, cela peut paraître moins arbitraire, mais les exemples pullulent de genres « contre nature ». Il apparaît bien vain de vouloir à toute force former des « féminins » sur des racines bien racornies. L’emploi de l’article féminin suffit très souvent à exprimer élégamment la distinction, et personne ne s’émouvait il y a peu d’entendre « une auteur » ou « une médecin ». Alors écrire « mon (voire ma) prédécesseur » dans le poste, Mme X… » me semble tout à fait convenir.
Même destin pour successeur, précurseur et d’autres à (re)découvrir…
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Dans ce cas précis, pas de doute pour le masculin pluriel : les tout petits (ou les tout-petits).
Ce n’est plus aussi évident pour le féminin : la toute petite et les toutes petites. Il en va de même avec quelques autres rares expressions : les tout-puissants, mais la toute-puissante et les toutes-puissantes.
Je reconnais caler à trouver une explication globale et cohérente. « Tout » est l’un des mots les plus complexes de la langue française. Par ailleurs, les mots « petit » ou « puissant » peuvent se lire comme substantifs ou adjectifs, ce qui modifie le rôle grammatical de tout (adjectif indéfini ou adverbe). D’où la difficulté…
Piste de réflexion : des véhicules tout-terrains ou tous-terrains (là, pas de doute pourtant, terrain est bien un substantif !)
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Ne penchez plus ! Le « s » à la fin d’un participe est la marque du pluriel. Or, le « vous » de votre exemple n’est que de politesse, puisque s’adressant à une personne seule (enfin grammaticalement). Donc, vous êtes allée.
Merci de nous avoir à cette occasion rappelé le verbe « voussoyer » (ou vousoyer), qui fleure si bon les conversations surannées d’antan dans notre époque au tutoiement effréné…
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