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Malgré les contre-exemples, je souscris plutôt à la règle exposée par Jean Bordes.
Une fois de plus, elle a le mérite de pouvoir gérer tous les cas de ces expressions qui prolifèrent dans le langage moderne…- 9743 vues
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Concordance des temps chez les Bisounours…
Il n’est que de mettre la phrase à la 1re personne du pluriel, pour se convaincre de l’usage nécessaire du conditionnel : Dans un monde parfait ,nous pourrions dormir profondément jusqu’à l’heure où nous devrions réveiller les enfants.
NB : deuxième s’abrège en « 2e ».- 7463 vues
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Le mot (à dominante journalistique) n’est pas encore entré dans les mœurs ou dans les dictionnaires, mais n’est pas nouveau : http://semen.revues.org/8267
On peut comprendre son utilité contemporaine dans les activités informatiques ou de sites InternetLes deux graphies sont conformes à l’esprit de la langue, mais j’opterais pour « rubriquage » :
– Ancienneté
– Déjà sensiblement plus répandu (exemples : au scrabble ou sur les sites spécialisés)
– Plus intuitifMa philosophie concernant des mots techniques émergents est de favoriser celui qui est déjà le mieux accepté, s’il est conforme aux règles habituelles de formation lexicale. Cela évite les conversations oiseuses et l’apparition d’anglicismes pour mettre tout le monde d’accord…
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Après tous ces échanges, qui ne mènent malheureusement qu’à l’indécision, je vous propose de résumer la réponse sous la forme consensuelle suivante, quel que soit le verbe :
– si le complément peut répondre à la question « combien ? », c’est prioritairement un complément circonstanciel ->->-> pas d’accord
– s’il ne le peut pas, c’est un COD, ->->-> accordÀ la lecture de vos différentes réponses, cela me semble la règle la plus conforme et simple d’emploi. Si une quantité quelconque est affichée, elle est toujours prioritaire sémantiquement sur le transitif direct qui peut exister, malgré les apparences trompeuses : les deux années qu’il a passé ou les années qu’il a passé. On ne « passe » pas des unités de temps comme un examen ou de la soupe, non ?
Les autres approches sèment un peu la confusion.
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Hors la question d’accord du participe, je suis dérangé par l’expression porter attention à quelqu’un.
On porte son attention sur quelque chose ou on accorde de l’attention à quelqu’un .
Donc, l’attention que nous a accordée votre société.
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Infobulle(s) s’est imposé sans coup férir contre tout anglicisme (tooltip, je crois).
C’est suffisamment rare, en informatique en particulier, pour être mentionné !
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Comme pronom démonstratif neutre, vous pouvez utiliser ce , cela ou ça de manière presque indifférente : Ce /cela/ça sera un beau spectacle. Choix plus stylistique que grammatical.
En revanche, s’il est suivi d’une conjonction, on ne peut employer que ce : ce que…, ce pourquoi…, ce qui…, ce dont…, ce à quoi…, ce pour quoi… Il a alors une fonction d’antécédent introduisant une subordonnée et n’est pas remplaçable. On entend pourtant des tournures très fautives telles que : c’est ça que je fais.Un peu délicat pour des étrangers…
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Il faut toujours regarder à deux fois pour l’accord en nombre des substantifs collectifs. Dans le cas précis de « majorité », c’est clairement la notion d’entité majoritaire, entraînant le singulier, qui l’emporte : « sur les 100 000 lycéens qui passent le bac cette année, la majorité est scolarisée dans le public. ».
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Ainsi que le préconise l’Imprimerie nationale, je préfère la suppression de tout point dans tous les sigles et acronymes lorsque la confusion n’est pas possible (souvent pour plus de 2 lettres). Il existe des écoles différentes (cf. La majuscule, c’est capital ! de J.-P. Colignon), mais la lourdeur et la complexité d’utilisation des points n’apportent rien à la clarté du discours.
En gros, il est donc bienvenu d’écrire ces « mots » :
– Uniquement en capitales
– Sans accentuation (mais les suisses écrivent volontiers SàRL)
– Sans accordSi le sigle est rare, on sera bien inspiré de rappeler sa signification la première fois.
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Sujet tordu pour championnats d’orthographe, et il est difficile de trouver la martingale qui permette de gagner à tous les coups ! Encore des divisions dans le monde des grammairiens et des linguistes. Pour la vie courante est plus grande, la tolérance est grande…
Cela étant, voici une trame permettant de minimiser le risque d’erreur pour des puristes :
1. Si « en » n’a pas fonction de COD, remplie par un autre mot, le participe s’accorde classiquement : Mes parents vont bien. Les nouvelles que j’en ai eues sont bonnes. Là, pas de vrai problème, mais il faut bien faire l’analyse grammaticale…
2. Si « en » a fonction de COD : ça se corse. Considérons la phrase : Des fleurs, j’en ai cueilli(es)
À partir du principe selon lequel un verbe ne peut avoir plusieurs COD qu’en juxtaposition ou en coordination, « en » est bien le COD, ce dont on ne peut plus alors qualifier l’autre terme (fleurs). Quelle est donc la fonction de fleurs ? Il s’agit d’une fonction de terme emphatique, antécédent de en, pronom qui le représente et qui l’annonce. Dans cette tournure d’emphase, redondante, la virgule a son poids, comme l’aurait le point dans la forme : J’admirais ces fleurs. Que j’en aurais volontiers cueilli ! On a là moins d’états d’âme à ne pas accorder, et l’on comprend aussi mieux la fonction d’antécédent, souvent de genre neutre, dans différentes tournures de la langue française. Avec cela, on retombe sur ses pieds…Reste juste à savoir pourquoi dans votre concours, l’expert a cru bon d’accorder « cueillir » dans la deuxième phrase, malgré la règle précédente. Je n’y souscris pas, mais je présume qu’il n’a pas attribué le neutre à « en », et a calculé le genre en fonction de la place occupée par le groupe nominal COD. Dans la première phrase, il se situe après le « en » : on n’en connaît pas encore le genre, donc neutre. Dans la deuxième, il se situe avant, et il est identifié comme féminin (marqué) : donc accord. Je ne vois aucune autre interprétation. Fantaisie de scrabbleurs ?
Mon avis final : ne pas accorder lorsque « en » est COD.
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