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Nous ne déclencherons pas un 1er janvier un débat sur le pléonasme ou d’autres figures de style.
Pour rappeler un « principe de base » (pléonasme banal à éviter…) en matière d’écriture, il convient de pouvoir assumer à tout moment ce que vous écrivez ! On ne guidonne pas une Clio ainsi qu’une Formule 1 , et vous devez pouvoir contrôler à tout moment la conduite de votre véhicule linguistique, quel que soit l’état du terrain.
Si vous signifiez à votre lecteur votre insistance volontaire, vous serez entendu ! Si votre redondance passe pour de la méconnaissance, vous serez exécuté sur le champ, tel un larron. Il s’agit indéniablement de l’un des marqueurs sociaux les plus immédiats de la langue, qu’on le veuille ou non ! Je ne sais pas pourquoi, mais ce doit être un sujet de thèse…
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Le langage moderne excelle décidément à fabriquer des mots composés à partir de deux substantifs juxtaposés.
Il n’y a pas encore de règle établie, ni d’usage suffisant, pour déterminer clairement les accords de toutes ces expressions qui poussent plus vite que champignons après la pluie.
C’est vous qui savez ce dont vous parlez, et ceux qui vous lisent, je l’espère. Alors, entités chapeau ou entités chapeaux, c’est à mon goût kif-kif bourrico. Mais évitez le trait d’union, qui sanctionne les pacsés devant l’Académie, voire la soudure pure et simple des deux mots, après des siècles de concubinage notoire. Même maître-mot n’en est pas là…
Cette réponse a été acceptée par djcaesar9114. le 30 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.
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Employez aussi tout simplement « équivoque », qui est un nom : sans équivoque ; couper court à certaines équivoques.
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Pas de doutes : il faut écrire en un seul mot, ainsi que les frères et sœurs (lequel, laquelle, lesquels et lesquelles) et cousins ou cousines (duquel, desquels desquelles) qui ne se dissocient pas. Curieusement, de laquelle fait exception…
Dans une famille proche, vous pouvez aussi demander les adjectifs en « –dit » (ledit, susdit, audit) qui restent tous soudés comme une bonne fratrie.
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Et de plus, j’aurais gratifié couleur d’un « s »…
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En dehors des cas flagrants bien typés (vous en citez plusieurs) pour lesquels l’emploi de à +article ou en fait varier le sens, je ne situe pas trop votre problème.
Je n’ai jamais lu de critique, négative ou positive, envers en retraite, en recherche d’emploi, en lieu et place, en ville, en mairie ou en préfecture, en caisse, etc. Ces expressions, utilisées de manière constante par des organismes très visibles, auraient à coup sûr fait l’objet de violents quolibets de la part des puristes. Mais rien… Même le Projet Voltaire, qui fouine dans les coins, ne s’y est pas intéressé.
Il ne s’agit pas de rendre admissible ce qui ne l’était pas, mais d’éviter une controverse sur un sujet dont on saisit mal la genèse ou l’enjeu. Je reste néanmoins ouvert à une argumentation ciblée sur la question.
Cordialement,
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Question flash, réponses éclair ! Que de lumière…
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Joli coup Cathy !
Je mourrai moins bête et j’en ai l’œsophage soulagé. Effectivement, le fœtus se prononce comme le fétu (de paille) ou la féta (qui caille).
Alors, comme ne l’aurait pas écrit Camus, if faut imaginer sans complexe « Édipe » heureux…
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D’où vous semble-t-il ?
Je ne trouve aucune trace de prononciation autre que le « eu long » pour cette ligature. C’est peut-être nouveau et parisien, mais j’habite en province…
Je suis curieux des autres réponses.
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À la différence de l’écrit, l’oral ne dispose pas vraiment de références avec lesquelles jongler. Et visiblement, le « t » euphonique ne vous rend pas euphoriques !
Il est pourtant notamment destiné (c’est une « vocation à... ») à éviter les hiatus, et a toute sa place dans la langue française parlée, voire écrite. Nous en acceptons quotidiennement de très nombreux (Va-t-il…?, Ira-t-on…? ), sans compter le célèbre Malbrough s’en va-t-en guerre…
Libre à chacun de faire ou non, verbalement, les enchaînements selon sa tradition ou sa culture, mais je ne vois dans les exemples donnés ni « cuir », ni « cuistrerie » envers la langue !
En guise de N.B., il ne s’agit pas stricto sensu de « liaison », dangereuse ou non, puisque la lettre prononcée n’existe pas dans le premier mot. C’est un ajout typographique, à la convenance de l’imprimeur.
Cordialement, et mironton, mironton, mirontaine…
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