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En bon français, cela correspondrait à monobloc et multibloc. Ces mots semblent faire partie du jargon technique des climatiseurs et s’accordent normalement dès lors qu’on les considère comme francisés.
À noter que multisplit ne prend pas de s au singulier (comme tous les mots composés avec la racine-préfixe multi-).- 161 vues
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Une alternative reste fondamentalement un choix, une paire de solutions et il vaut mieux conserver ce sens à l’écrit ou dans la langue soutenue (voir l’article de l’Académie à ce sujet).
Pour qualifier un seul des termes de cette alternative, il est plus avisé d’employer selon le contexte solution, possibilité, option, moyen, plan, approche, etc. Ce n’est pas le « choix » qui manque !
NB À l’oral ou dans la langue journalistique, cette nuance semble oubliée depuis longtemps. À noter que ce n’est pas un « pléonasme » mais une extension de sens abusive sous influence de l’anglais. En français, une alternative est aussi le synonyme d’alternance qui l’a remplacée (Des alternatives de chaleur et de froid). On retrouve ce sens de succession d’états opposés dans le courant alternatif.- 184 vues
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L’âge est une abstraction qui se met difficilement au pluriel même pour plusieurs personnes : des gens d’un grand âge, des enfants en bas âge, des adolescents atteignant l’âge légal, etc.
Donc : « Quel âge ont vos enfants ? » On se doute bien que chacun a le sien…- 1841 vues
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L’usage de à pour introduire une période peut sembler correct « théoriquement » mais il ne correspond pas à l’usage courant avec le mot antiquité. En fait, je n’ai pas trouvé d’attestation de ce type, notamment pour des titres d’ouvrages. Il y en a peut-être d’isolées, mais contre des centaines avec les prépositions pendant et durant.
Je ne sais expliquer pourquoi, c’est le mystère des usages.- 210 vues
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Dans votre exemple, il faut accorder le verbe au singulier avec « la rencontre […] va… ».
Le pluriel se justifierait si la phrase était : « Les rencontres d’une jeune personne et d’une drôle de vieille dame vont… ».- 323 vues
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Les tirets (cadratins en général) de dialogue marquent le changement d’interlocuteur (dès le deuxième). Les guillemets isolent, eux, le fait qu’on entre (puis sort) dans du dialogue direct. Lorsqu’un seul personnage s’exprime, comme dans votre exemple, les tirets n’ont en théorie* pas lieu d’apparaitre puisqu’il n’y a pas de changement. Vous avez alors toute latitude de faire des sauts à la ligne à l’intérieur des guillemets.
* Je dis en théorie car les pratiques éditoriales modernes battent souvent en brèche ce principe classique. On voit de plus en plus de dialogues dans les ouvrages, truffés de coupures diverses hors dialogue. Le tiret est alors massivement substitué aux guillemets ouvrants pour marquer toute prise de parole, souvent du même personnage. Comme correcteur, il est fréquent que je doive m’y reprendre à plusieurs fois pour deviner qui parle…- 211 vues
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Isolément, on dirait sans doute « une grande partie de ses pouvoirs lui a été retirée », en accordant avec partie ( l’adjectif grand met l’accent sur le nom collectif et non sur son complément).
En conséquence, les trois sujets étant féminins le participe du verbe au passif s’accorde au féminin : « Ses amulettes, ses potions et une grande partie de ses pouvoirs lui ont été retirées. »Cette réponse a été acceptée par Jacques_Exertier. le 10 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Surprenante citation en effet.
On trouve, dispersées dans l’Histoire, des attestations de alentour sans préposition avant un complément (voir par exemple celles de alentour la ville, syntagme le plus fréquent, ici aux XVIe-XVIIe siècles).
C’est finalement plus un archaïsme qu’une incorrection mais j’ignore la raison d’un tel emploi sous la plume de R. Barthes…- 181 vues
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La substitution de ma par mon n’existe que pour des raisons phonétiques. Si l’on supprime le rapprochement de voyelles, cette substitution devient sans objet : « ma solennelle éphéméride » (cf. ma douce amie vs mon amie ).
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Lorsqu’un adjectif est directement apposé à un nom, il prend souvent le genre de ce nom même s’il qualifie aussi un autre nom plus éloigné d’un genre différent. Cet accord dit « de proximité » existe depuis longtemps en français et ne doit rien aux revendications modernes de féminisation qui l’ont néanmoins un peu remis sur le devant de la scène.
Donc « tout matériel ou surface souillée » et « toute surface ou matériel souillé ».
Quelques remarques sur l’histoire de cet accord (en genre mais aussi en nombre) dans le billet du linguiste Michel Francard.
À noter aussi que l’on peut éventuellement neutraliser ce souci par la création d’une incise (entre virgules, parenthèses, crochets, tirets) : « tout matériel, ou surface, souillé par… ».
PS Difficile de laisser passer le commentaire d’un contributeur habitué des sorties fielleuses contre les autres intervenants de ce site. Il ajoute là une bonne touche d’inculture, le linguiste belge Michel Francard étant l’un des plus respectés du monde francophone et ses chroniques de langue ayant fait référence pendant des années. Nul doute que que le sombre inconnu qui le juge de haut est plus qualifié…Cette réponse a été acceptée par Tara33. le 8 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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