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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2024 dans Question de langue

    Les deux sont possibles mais avec une différence de ponctuation :
    — Ma mère et moi nous sommes régalés ;
    — Ma mère et moi, nous nous sommes régalés.
    Dans le second cas, plus »oral »,  le premier nous reprend les deux sujets qui précèdent, ce qui appelle une virgule.
    Autres présentations : « Ces deux-là, ils se sont bien amusés toute la soirée. » ou « Ton frère et toi, vous vous êtes mal conduits. »

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2024 dans Question de langue

    Le code typographique complet pour la zoologie et la botanique demande beaucoup de rigueur (voir Lacroux, en accord avec les principaux typographes) mais ne s’applique réellement, Dieu merci,  que dans les ouvrages spécialisés.
    Dans l’écriture courante, on n’en tient pas compte sauf par hypercorrection ou pédantisme. Qui écrit « les Mammifères » ou « les Oiseaux » alors qu’il s’agit pourtant de classes zoologiques à part entière, donc passibles d’une majuscule ?
    Mon conseil est donc de ne majusculer que si vous avez un intérêt bien spécifique à mettre en relief ladite catégorie, mais de ne pas vous encombrer de finesses dans l’immense majorité des cas, que le mot soit dans un dictionnaire ou non.

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  • Grand maître Demandé le 25 juillet 2024 dans Accords

    Question intéressante à laquelle la réponse est parfois délicate. On trouvera même, selon les ouvrages de grammaire, des réponses dispersées sur les accords à pratiquer (en genre et en nombre).
    En effet, style, comme espèce, modèle, sorte, type, genre et quelques autres a vu son sens évoluer. Ce sont au départ des noms collectifs (comme une catégorie) comportant donc de multiples éléments. Le pluriel, audible ou non, est donc normal : une espèce de chevaux, un genre d’animaux, etc.
    Avec le temps, le mot a aussi et de plus en plus qualifié un exemplaire isolé de ladite catégorie et l’on a retrouvé les mêmes associations avec un complément au singulier. L’expression est souvent plus familière : une espèce d’individu, un genre de comportement, un type de réponse, etc.
    Il faut donc d’abord savoir de quoi l’on parle avant d’accorder : « le style de (= des) dessins de la Renaissance » englobe de nombreuses réalisations avec des traits communs spécifiques, mais « je n’aime le style de dessin qu’il a adopté » ne concerne qu’un individu et sa manière de faire.
    Dans le second cas, si le nom de base est au pluriel, son complément reste au singulier car générique : « Les styles de dessin du Bauhaus sont facilement identifiables. » (sous-entendu, le style propre à chaque artiste de cette école)

    Cette réponse a été acceptée par PouetFairy. le 25 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 juillet 2024 dans Général

    Si le premier mot qui suit le tiret ouvrant ne se coupe pas (trop court ou non autorisé par vos options de coupure en fin de ligne), il faut tout basculer sur la ligne suivante. L’espace qui suit un tiret ouvrant est d’ailleurs normalement insécable.

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2024 dans Question de langue

    Ici vous utilisez le mot post comme préposition (sens de après). Le trait d’union, marque habituelle des substantifs, des noms, ne se justifie donc pas. Vous pouvez comparer avec l’après-guerre et la période après guerre. Si le mot ne vous semble pas suffisamment francisé, vous pouvez le mettre en italique.
    Lorsque des noms communs ou adjectifs sont formés avec l’élément post- (comme pré-, anti-, pro-, et d’autres d’origine grecque ou latine), il est désormais préconisé par l’Académie française de le souder avec le radical (comme cela existait déjà couramment).
    Vous ne manquerez pas de trouver des contre-exemples et des réponses expliquant que tout est possible, mais en matière typographique il faut toujours chercher le principe que l’on applique et que l’on peut reproduire régulièrement.

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  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Accords

    Si on est pronom personnel (comme cela semble être le cas dans votre exemple), il entraine grammaticalement l’accord au pluriel.
    Le débat sur la familiarité de la tournure est un peu d’arrière-garde et à laisser aux nombreux arbitres des élégances.  Cela fait bien longtemps que cela est entré dans les mœurs, littéraires ou non.

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  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Question de langue

    Sur le modèle du bien connu « On va manger (,) les enfants », votre exemple est peut-être volontairement un peu forcé et provocateur. Mais il correspond à un cas classique : afin de « casser » le lien organique entre un pronom relatif et le mot qui le précède immédiatement (ou un autre lien de  ce type), on introduit :
    – à l’oral, un très bref « soupir » :
    – à l’écrit, une virgule (dite alors syntaxique).
    Cette méthode a fait ses preuves, nul besoin de réinventer le fil à couper le beurre.
    1. C’est la voiture de ma grand-mère qui est en piteux état. [la grand-mère]
    2. C’est la voiture de ma grand-mère, qui est en piteux état. [la voiture]

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  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Général

    Vous mentionnez des sites canadiens, très imprégnés de la typographie anglo-saxonne assez différente des pratiques françaises.
    À vous de voir avec ce que vous trouverez ailleurs, mais si vous persistez avec la barre de fraction vous devez la laisser en fin de ligne.
    PS Certains se battent en effet au Canada (la communauté francophone déborde le cadre du Québec) pour défendre le français contre la submersion anglo-américaine. Mais pour la typo ils ont abandonné car le secteur éditorial est maitre de ce sujet et est définitivement acquis aux habitudes du puissant voisin. Restent la syntaxe et le vocabulaire, très malmenés malgré tout…

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  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Général

    En typographie soignée, la barre oblique / (dite aussi cotice) est à réserver aux fractions (2/3 ou ⅔, km/h, échelle cartographique). Plus techniquement, on l’utilise aussi pour les mesures musicales ou l’écriture au long des vers d’un poème.
    Les autres usages sont souvent fantaisistes ou abscons. Il y a en général des solutions plus adaptées selon le sens. Dans votre exemple, une simple virgule suffit pour énumérer les pronoms, ce qui règle la question de la coupure. Le fait de citer ces mots comme tels et non pour leur contenu (ce sont des autonymes) se traduit par l’italique :
       «   …ainsi que ce, cet,
    cette, ces, qui sont des… »

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  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2024 dans Question de langue

    Selon l’expression familière, « il n’y a pas photo » et le pronom lui est ici clairement redondant.
    C’est étonnant pour un texte publié chez Gallimard qui fait partie des dernières maisons d’édition à disposer d’une équipe complète de relecteurs.

    Cette réponse a été acceptée par karine Aubry. le 21 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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