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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Général

    Les noms des lettres grecques (ou de beaucoup d’autres langues anciennes ou modernes) sont des noms francisés et lexicalisés depuis longtemps. On leur applique donc les mêmes règles qu’à tous les autres mots et l’élision se fait régulièrement devant ceux qui commencent par une voyelle (il n’y a pas de h muet à ma connaissance, c’est une invention tardive) : l’aleph (hébreu), l’iota, l’êta, l’omicron, etc.
    « Vous relevez, dis-je, de l’epsilon minuscule. » (Jules Romains)
    Remarque : se méfier de cas tordus comme le eszett allemand (ß) qui  malgré la voyelle initiale, purement graphique, correspond à un s. Il n’y a donc pas d’élision.

    Pour ce qui est d’ajouter la mention « la lettre » devant son nom, c’est une affaire de contexte. Cela se fait si l’ouvrage ou le lectorat le demandent. 

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Accords

    Si le substantif rift est relativement diffusé, ses composés relèvent du néologisme technique et il est difficile de se prononcer. De plus, il s’agit d’alliance entre un nom anglais à base germanique avec des préfixes latins ou grecs, chose inhabituelle en linguistique.
    Cela étant, selon les principes classiques, on ne peut pas voir là un adjectif. Il s’agit plutôt d’un nom utilisé en apposition qualificative, donc accordable, ce qui revient dans ce cas au même.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Accords

    Je pense que ce sont les guillemets qui vous font douter. Sans eux, il n’y a pas de souci particulier : « Elles ont remporté à elles seules trois seconds prix. »
    Les guillemets ne se justifieraient que pour un sens particulier (caché, ironique, figuré) mais ne changeraient pas l’accord. Sinon il s’agit d’un emploi habituel : les seconds prix sont attribués à X, Y et Z.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Conjugaison

    Deux possibilités à nuancer :
    1. Mais que deviendrai-je si j’abandonne mon métier ?  (= que vais-je devenir ?)
    2. Mais que deviendrais-je si j’abandonnais mon métier ?  (plus hypothétique que la première)

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Question de langue

    Oui, il doit s’agir d’une coquille. On rémunère à un taux donné.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Général

    C’est une configuration assez rare et que je ne me souviens pas d’avoir rencontrée comme relecteur-correcteur. Il faudrait juger sur un exemple réel mais j’ai du mal à imaginer un point-virgule isolé dans une proposition suivant un deux-points. On pourrait appeler cela un « cas d’école ».
    Il existe en revanche un usage typographique, classique mais littéraire, consistant à utiliser le point-virgule à la place du saut à la ligne dans une liste à puces. C’est une question de mise en pages.
    Ainsi :
    Il lui demanda de ramener :
       – des pommes ;
       – des poires ;
       – des scoubidous.
    devient :
       Il lui demanda de ramener :  des pommes ;  des poires ;  des scoubidous.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2025 dans Question de langue

    Sauf audacieuse (mais risquée) recherche d’effet, il n’y a pas lieu d’inverser l’ordre naturel de la locution « ne…pas » (second élément avant le participe).
    Votre tentation provient sans doute de formes comme « il n’y a plu aucune goutte » ou similaire.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 15 janvier 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2025 dans Conjugaison

    Votre phrase est un  peu obscure et il est difficile de répondre sur la correction grammaticale. S’agit-il d’humour ? Quel est le contexte ?
    Sans plus d’éléments, on peut  peut-être accepter la construction que vous proposez et la concordance des temps mais cela laisse un sentiment d’étrangeté…

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  • Grand maître Demandé le 10 janvier 2025 dans Question de langue

    La question est intéressante. Votre raisonnement est exact et mettre au passif un verbe d’action intransitif comme procéder peut sembler étrange de nos jours.
    Historiquement, il s’agit de ce que l’on peut classer dans les archaïsmes. En moyen français (fin du Moyen Âge), le forme était courante* mais elle aurait ensuite dû disparaitre selon les règles académiques. Elle s’est néanmoins maintenue par la langue juridique (très conservatrice de formes anciennes) et a même connu un regain de vitalité à la période révolutionnaire. Elle a été  « sanctifiée » par le Code civil (1804) et a perduré jusqu’à nous. C’est donc l’ancienneté qui lui donne sa légitimité.
    Il est à noter que de nombreux verbes de ce type ont muté en devenant pronominaux et impersonnels, formes dites « pronominaux autonomes » (non réfléchis) : agir donnait il est agi puis a produit il s’agit

    *Exemples : 
     » …et quant à la provision des prisonniers seroit procedé de fait contre le duc en metant et tenant ses terres tenues soubz le Roy en la main du Roy. » (1400-1410).
    « Mais, ce jour, ne fu aucunement procedé oultre en ladicte besoingne, pour ce que ceulz qui avoient esté appellez attendirent et demourerent trop tard à venir. » (1417-1420).

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  • Grand maître Demandé le 10 janvier 2025 dans Accords

    George Sand est-elle un des plus grands auteurs ou une des plus grandes autrices de la littérature française ? Paradoxalement, la seconde solution réduit considérablement son importance. Elle la ramène à n’être que la première d’une fraction de l’ensemble de tous ceux qui écrivent.
    La féminisation outrancière et aveugle a souvent d’étranges conséquences.

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