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Cette tournure est bien connue dans le monde judiciaire et carcéral. Dans les deux cas, le mot « ferme » est employé comme adverbe . Les années elles-mêmes ne sont ni fermes ni molles, elles sont comptées fermement, autrement dit « sans possibilité de raccourcissement » ou « sans sursis » pour de la prison.
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Il n’y a pas de mystère, le participe en apposition s’accorde avec le pronom (ou nom) auquel il se rapporte, donc « arrivé à bon port, chacun rejoint son logement » (à comparer avec « arrivés à bon port, tous rejoignent leur(s) logement(s) ».
PS Je vois qu’une nouvelle réponse soulève un doute sur l’accord qui pourrait prétendument se faire avec des éléments non présents dans la phrase. Il s’agit là d’une construction défectueuse appelée anacoluthe. Même si on la trouve hélas sous des plumes autorisées (exemples chez Mérimée, Léo Mallet, Michel del Castillo et d’autres depuis Racine), elle reste bancale et sème la confusion dans une phrase. Comme le rappelle Bruno Dewaele, référence du Projet Voltaire, on doit l’éviter. Un participe détaché, présent ou passé, se rapporte au nom auquel il est apposé, pas à un autre.
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Il n’y a pas vraiment de différence d’intensité entre ces trois adverbes. Il s’agit plutôt des domaines d’emploi habituels : bien est une forme souvent familière, très est l’adverbe le plus courant et fort est plus littéraire et « écrit ».
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Les deux constructions semblent être utilisées indifféremment de nos jours (où était plus fréquent auparavant). Voir le graphe de fréquence (singulier+pluriel) pour le XXe siècle. Je n’ai pas trouvé trace de différence de sens.
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D’une manière générale, le trait d’union s’utilise pour former des noms composés ayant un sens spécifique par rapport à la simple juxtaposition des éléments qui le composent.
Ici il ne s’agit que d’évoquer le tranchant double d’un objet, ce qui ne justifie pas un trait d’union. Sinon on va en mettre partout…- 138 vues
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Cette anomalie bien connue a été corrigée par les rectifications orthographiques de l’Académie française en 1990. Comme dans appeler, on ne double le L que si la prononciation le requiert.
Il est évident, à écouter et lire les médias qui utilisent massivement ce mot, que la normalité met du temps à revenir. Mais vous pouvez donc maintenir votre position sans trembler si vous êtes cohérent avec votre propre prononciation. De mon côté, je n’entends jamais « un interpèlé », c’est une prononciation biaisée et forcée.- 182 vues
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Dieu merci, nous vivons dans un pays où il est encore permis de créer des mots, surtout s’ils sont composés selon les habitudes linguistiques et restent compréhensibles.
Vous pouvez donc envisager une randonnée dans le désert algéro-tunisien même si un peu plus de précision et un nom propre peuvent s’avérer utiles eu égard à la longueur de la frontière. Au sud, c’est le Sahara algéro-tunisien, autant dire Tataouine…- 127 vues
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Le principe typographique reste toujours le même concernant les majuscules (et ce quel que soit le cas) :
– Valeur absolue dans le contexte : majuscule ;
– Valeur relative (avec adjectif ou complément) : minuscule.
Je ne reviens pas une fois de plus sur les définitions mais ici la valeur absolue est celle de Défense (ou Défense nationale) et le secrétariat n’est que relatif à cette valeur.
Donc : « le secrétariat général de la Défense nationale » mais on pourrait avoir « le Secrétariat général » tout court, pour n’importe quelle entité, si cela a été défini une fois pour toutes et que tout lecteur le sait dans le contexte (un roman par exemple).
Nota : la notion « d’organisme unique » est une formalisation rudimentaire et trop étroite du principe. À part pour quelques exemples connus, elle est souvent inapplicable, comme dans votre exemple.
Dans un contexte institutionnel français, l’appellation « Conseil des ministres » a une valeur absolue et tout le monde est censé savoir ce que cela englobe (composition, date, fonctionnement). Cela la différencie de « un (article indéfini) conseil de (des) ministres (concernés par un sujet, ou dans un autre pays par exemple, compléments relativisant ce qui précède).- 248 vues
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Tout est réuni pour vous confirmer que votre phrase est correcte. Il s’agit bien du verbe savoir, donc sus à la première personne du singulier au passé simple.
Explications et exercices sur le site du Projet Voltaire.Cette réponse a été acceptée par GH. le 10 août 2024 Vous avez gagné 15 points.
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La forme idiomatique habituelle est sans conteste À (à) partir du moment où , locution que l’on retrouve presque exclusivement tant en littérature que dans les ouvrages de grammaire : « Car enfin, il y avait une disproportion ridicule entre le jugement qui l’avait fondée et son déroulement imperturbable à partir du moment où ce jugement avait été prononcé. » (A. Camus, L’Étranger)
Cela s’applique évidemment dans le cas le plus courant, celui où le mot moment n’est pas le complément d’objet du verbe qui suit. Cela se rencontre mais c’est alors une tout autre construction : « Je viendrai à partir du moment que j’aurai choisi. »- 266 vues
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