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Grammaticalement, les adjectifs de couleurs s’accordent pour des objets monochromes mais restent invariables pour des objets multicolores. Dans votre cas : « Les variétés rouges et noires sont meilleures pour la santé. » (s’il y a bien entendu plusieurs variétés de chaque couleur)
NB La règle n’étant pas connue de tout le monde, vous pouvez préférer une formulation moins ambigüe : « Les variétés rouges ou noires sont meilleures pour la santé. », « Les variétés soit rouges soit noires sont meilleures pour la santé. »- 159 vues
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On ne trouve pas des traits d’union dans « tous » les tous les toponymes.
C’est un signe qui permet conventionnellement d’identifier rapidement les entités administratives publiques (communes, départements, régions, pays). Mais beaucoup de noms « privés » s’écrivent selon le gout de leur propriétaire et c’est le cas, entre autres, des stations de ski. Il faut alors se reporter à la graphie d’usage, figurant en général sur les documentations du propriétaire.
NB La tradition typographique ne dote pas non plus les lieux-dits de traits d’union, même si cela se rencontre parfois. La majuscule suffit à identifier le toponyme : « Mon portail donne sur le carrefour des Quatre chemins. » En zone urbaine, les quartiers (ex. la Belle de Mai, à Marseille) sont différenciés des voies (la rue de la Belle-de-Mai).- 175 vues
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Le lendemain, la veille, le jour même et d’autres formes sont le pendant au discours indirect de demain, hier et aujourd’hui dans une narration au passé (éventuellement au futur) :
« Je viendrai demain, disait-il » devient « il disait qu’il viendrait le lendemain ».- 274 vues
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Au regard de la concordance des temps l’imparfait du subjonctif est plus conforme mais le présent est acceptable et de plus en plus courant.
Le premier souligne la concomitance des actions, le second rend les subordonnées plus intemporelles.
PS Au vu d’autres réponses je précise que la nuance subjonctif-indicatif est souvent difficilement perceptible. Ma seconde phrase ne visait que votre exemple.Cette réponse a été acceptée par Christall. le 12 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Cela se dit, cela s’écrit aussi, reste le choix de la typographie la plus adaptée.
Les éléments formants n’étant pas des mots à part entière, je choisirais l’italique assortie d’une dissociation du radical, ce qui les mettrait sur un même plan : « Les porosités inter- et intra- particulaires. »
C’est une présentation courante en linguistique, domaine dans lequel on décortique fréquemment les mots.- 133 vues
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C’est pourtant la bonne forme à adopter.
Pour vous en convaincre, vous trouverez dans cette liste plus de 600 attestations de toutes les époques et dans tous les styles.- 155 vues
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La souplesse de la ponctuation cautionne trop souvent de prétendus « styles de l’auteur ». La réalité (que j’observe depuis des années comme correcteur) est une tendance générale à la surponctuation. Cela reflète un affaiblissement global de la qualité d’écriture et des phrases longues bien structurées. On aboutit à des constructions hachées (que j’appelle asthmatiques) et à des enfilades d’incises qui s’égarent parfois.
Évitez en particulier les virgules devant les conjonctions de coordination (notamment et, ou, car, mais). La remarque de Colignon citée par AntM est fondée mais s’applique finalement assez rarement. Neuf fois sur dix, ces conjonctions sont bien des énumérations coordonnées. Ce sont les incises amovibles qui portent les virgules.- 148 vues
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La typographie moderne des « titres d’oeuvre » est commune à toutes les créations (écrites, musicales, cinématographiques et autres) qui font l’objet d’un enregistrement formel. L’italique signale l’existence d’un titre cité, les majuscules le nom officiel de l’enregistrement (en français ou en langue étrangère).
Peu importent donc la collection ou la série qui sont des éléments accessoires. Si c’est vous qui citez, vous devez vous astreindre à respecter la norme, sans vous laisser impressionner par les nombreuses anomalies qui circulent (y compris chez les éditeurs).
Donc : Les Chasseurs de dinosaures (collection Bob Morane).- 152 vues
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Si les mots étincelle et acuité sont conçus comme une idée unique le verbe peut rester au singulier car on ne considère alors qu’un seul sujet global : « Il y avait chez lui une étincelle, une acuité, qui le déconcertait. »
Si les deux mots sont considérés comme cumulables, il vaut mieux le matérialiser par une conjonction de coordination : « Il y avait chez lui une étincelle et une acuité qui le déconcertaient. » (les virgules d’incise disparaissent)Cette réponse a été acceptée par Christall. le 8 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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J’ai retrouvé le passage complet et il semble bien s’agir d’une erreur. La construction attendue est « […] que les gens qui m’avaient reproché de trop boire […] » ou « […] que les gens qui me reprochaient de trop boire […] ».
C’est étonnant de la part d’un éditeur comme Flammarion d’avoir laissé passer cela mais nul n’est parfait.- 132 vues
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