18894
points
Questions
26
Réponses
2304
-
Il est difficile d’entrer ici dans tous les détails, mais les notions de connaitre et de savoir ne se superposent pas vraiment. Dans la vie courante elles sont parfois confondues car la frontière est subtile et il y a une plage commune.
Pour simplifier :
– Connaitre implique plutôt un rapport actif à un élément donné. Dans la même famille, on connait un endroit, on reconnait quelqu’un, on méconnait des les qualités d’une personne. Un processus cognitif permet d’acquérir des connaissances.
–Savoir reflète plutôt l’état, le résultat. Dans la même famille, la science est la somme des connaissances, un savant celui qui en a beaucoup.- 145 vues
- 2 réponses
- 1 votes
-
Vous pouvez indifféremment dire les deux en toute sérénité. Comme l’indique son nom, le conditionnel exprime une condition que l’on peut aussi manifester avec la conjonction si.
- 236 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonne question. On oublie souvent de rappeler que la francisation d’un mot quelconque commence avec la… prononciation. La graphie (et donc l’italique) ne fait normalement que suivre. Ce principe élémentaire, violé tous les jours, permet de différencier les cas de figure. Je me souviens d’une bataille épique lors du décès de la reine d’Angleterre Elisabeth II concernant ses célèbres chiens. Les uns prononçaient « corgi » avec un g dur à l’anglaise (en fait un mot écossais qu’on aurait dû écrire corgui), les autres avec un g doux, suivant logiquement la graphie française largement diffusée.
En bref, si la graphie est identique dans les deux langues, le mot est francisé donc sans italique (fox-terrier, doberman). Si la prononciation est très différente, on peut dire les deux mais la graphie reflètera le souhait du rédacteur. L’italique obligera le lecteur à se renseigner sur la langue utilisée, le romain le laissera perplexe ou avec une prononciation erronée (comment savoir que beagle est un mot étranger ?).
Force est de reconnaitre que plus personne ne prend le soin de franciser graphiquement les mots étrangers et que la confusion règne donc depuis un moment là-dessus.- 235 vues
- 3 réponses
- 2 votes
-
Comme le précisent trois réponses déjà données à ce jour, on change quelque chose ou quelqu’un de place, le verbe changer est ici transitif direct.
Imaginer, en allant exhumer un exemple de 1606, que quiconque dit ou écrit de nos jours « changer de place à quelqu’un ou à quelque chose » est un signe de confusion mentale. Le verbe admettra une construction indirecte uniquement si un complément direct existe déjà par ailleurs : « on l’a changé de place en classe. », « on lui a changé sa place en classe » (familier), « on a changé sa place en classe. »- 209 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Les titres de civilité écrits dans le texte courant ne prennent normalement pas de majuscule (c’est un tic moderne de nature sociologique plus que typographique).
Celle-ci peut néanmoins réapparaitre pour des raisons stylistiques si le mot est affecté d’une valeur absolue (le terme Madame désignera alors dans tout le texte la même personne, sans ambigüité) ou par dérision : « Pendant que Madame sortait le chien, Môssieur rentrait les poubelles. » (C’est une forme pastichant les appellations en vigueur au sein de la bourgeoisie dans sa relation avec les domestiques)- 164 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Le français, en particulier écrit, est une langue très analytique et la répétition des prépositions est un principe largement répandu. C’est la clarté qui est en jeu, surtout dans des phrases longues. Il est donc plus pertinent de s’interroger sur les cas moins fréquents où l’on peut s’en dispenser que sur ceux où elle est « obligatoire » ou simplement recommandée.
En dehors de quelques prépositions bien identifiées (hors, hormis, y compris par exemple), l’absence de répétition peut se justifier pour donner stylistiquement un aspect de bloc à plusieurs éléments :
– J’écrirai à Jacques et à Françoise. (individus isolés)
– J’écrirai à Jacques et Françoise. (affirmés comme un couple ou pour une lettre unique aux deux).
Dans l’exemple que vous donnez, rien ne justifie vraiment l’omission de la seconde préposition.NB Analyse détaillée sur les ambigüités de la non-répétition dans cet article.
- 137 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Je ne vois aucune incompatibilité entre un point d’interrogation et un deux-points, mais il est vrai que cela n’est pas très courant.
On peut aussi interpréter la phrase comme une formulation rhétorique (aucune réponse n’est attendue). Il s’agit alors d’une instruction plus que d’une interrogation réelle et le point d’interrogation devient superflu.- 153 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Comme pour toute incise (virgules, tirets, crochets), on doit pouvoir retirer un segment entre parenthèses sans toucher le reste.
Pas de majuscule à l’intérieur des parenthèses et point normal en fin de phrase.- 137 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Il y a deux lectures possibles de la phrase selon le contexte :
– « des personnes comme nous » se rapporte aux locuteurs : « Même des personnes comme nous avons dû l’accepter. »
– « des personnes comme nous » se rapporte à d’autres personnes comparées aux locuteurs : « Même des personnes comme nous ont dû l’accepter. »
L’accord est préférable avec le sujet réel, même si on peut tolérer la seconde phrase dans les deux cas : « Quelqu’un comme moi ne peut pas accepter cela. » (accord avec le sujet apparent)- 164 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Grammaticalement, les adjectifs de couleurs s’accordent pour des objets monochromes mais restent invariables pour des objets multicolores. Dans votre cas : « Les variétés rouges et noires sont meilleures pour la santé. » (s’il y a bien entendu plusieurs variétés de chaque couleur)
NB La règle n’étant pas connue de tout le monde, vous pouvez préférer une formulation moins ambigüe : « Les variétés rouges ou noires sont meilleures pour la santé. », « Les variétés soit rouges soit noires sont meilleures pour la santé. »- 159 vues
- 5 réponses
- 0 votes