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Les adjectifs, participes ou compléments qui suivent un nom propre ne sont normalement pas majusculés puisque c’est le substantif qui précède qui porte déjà la marque de la valeur absolue pour l’ensemble. C’est le cas pour vos exemples : « Afrique de l’ouest », « Afrique centrale » et « Arabie saoudite ».
On déroge parfois à ce principe si l’appellation peut créer une confusion, notamment pour des entités administratives : l’Afrique du Sud, le pays, est un élément spécifique de l’Afrique du sud géographique (qu’on peut plus efficacement nommer Afrique australe).- 114 vues
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Les contributeurs qui interviennent sur ce site « collaboratif » ne sont pas des membres de l’équipe du Projet Voltaire. Vous pouvez néanmoins vérifier pour chacun (onglet Participants) s’il a passé ou non la certification et avec quel score.
Cela dit, pour obtenir des niveaux élevés, le mieux est de travailler avec les documents et modules fournis à travers le site officiel ce qui permet de garantir le score de 900/1000 (niveau Excellence) par l’assimilation des règles de base.
Les 100 derniers points relèvent moins de règles strictes que de la bonne maitrise de la langue en général. Les questions ne sont pas répétitives et c’est souvent la culture littéraire qui est sollicitée.
Le score de 1000/1000 relève de la rareté et un peu de la chance car les dernières questions sont parfois complexes voire peuvent prêter à discussion. Inutile de se fixer cet objectif. Pour un correcteur (j’en suis) les résultats supérieurs à 950 sont largement suffisants. Et si vous y tenez vraiment, vous pouvez repasser le certificat…- 204 vues
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L’adjectif placé devant un nom ne prend une majuscule que s’il fait partie intégrante du nom propre lui-même (patronyme, toponyme, chrononyme, etc.).
Exemples : le Grand Condé, le Petit Caporal, le Grand Paris (projet de développement urbain), la Grande Guerre (1914-1918).
Sinon la minuscule reprend son rôle normal : le petit Paris des truands, l’interminable Los Angeles, la longue Guerre de cent ans, le mystérieux Moyen Âge, les incroyables Marx Brothers, etc.- 113 vues
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Ce sujet divise les grammairiens et spécialistes de la langue. Voir ici un billet détaillé sur la question.
En résumé, la locution « des plus » peut se lire soit :
– comme un adverbe : « la valeur probante de témoignages anonymes est des plus (= très) discutable. »
– comme une préposition : « la valeur probante de témoignages anonymes est des plus (= parmi les plus) discutables. »
L’accord doit donc se peser au cas par cas. Dans votre exemple, la valeur adverbiale me semble l’emporter et je n’accorderais donc pas.- 118 vues
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1. Le mot comme (que le TLF catalogue comme « morphème général ») est très polysémique. Dans votre exemple, il peut donc se retrouver :
– soit conjonction de coordination appelant le pluriel : L’un comme l’autre étaient expérimentés ;
– soit morphème comparatif isolé dans une incise en apposition (entre virgules ou parenthèses, donc amovible). C’est alors le sujet principal qui commande l’accord du verbe : Le président, comme ses conseillers, encouragea l’opération.
Dans votre exemple, il faut donc ajouter les virgules d’incise ou accorder au pluriel.
2. Ce cas est classique et l’accord se fait avec l’élément sémantiquement le plus important selon le contexte. Lorsqu’il s’agit de personnes faisant partie d’un groupe, comme dans votre exemple, le pluriel est privilégié par défaut : Une partie des Français avaient applaudi le crime. Mais le singulier peut légitimement se faire valoir dans une forme plus précise : Une partie importante des Français se prononça contre la proposition soumise au vote.- 118 vues
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Quelques exemples à doser selon le contexte :
– Il a fait assaut de politesse à mon égard. (surtout en concurrence avec d’autres)
– Il a débordé en effusions à mon arrivée.
– Il s’est répandu en compliments sur ma tenue.
– Il s’est épanché en remerciements interminables.
– Il s’est confondu en politesses.
– Il a surenchéri de complaisance.
– Il en a rajouté dans les compliments. (familier)Cette réponse a été acceptée par rianeseoul. le 9 février 2025 Vous avez gagné 15 points.
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La prolifération en français de mots empruntés sauvagement aux langues étrangères pose de sérieux problèmes, surtout à l’écrit où l’on n’entend pas la différence et où ils télescopent des mots déjà existants.
La méthode habituelle est de les distinguer par l’italique qui balise les mots étrangers mais en-dehors de ça c’est la foire d’empoigne et chacun fait ce qu’il veut.
À la place, je vous suggère « papotage » qui fait toujours son effet et n’a pas d’homonyme…- 190 vues
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La « norme française » est d’écrire les termes étrangers (anglais, allemand, latin) en italique lorsqu’ils ne sont pas francisés (prononciation, alphabet, accents).
À ma connaissance, c’est le cas ici, puisque la locution est normalement prononcée en anglais : « Soumettre le consommateur à un blind test pour évaluer un produit. »
Le pluriel est formé selon la langue d’origine : des blind tests.
Si l’on peut, il est évident qu’il est préférable d’utiliser l’expression française « test en aveugle« .PS Les dictionnaires n’ont aucune politique de francisation des mots étrangers et on trouve donc tout et n’importe quoi. À chacun donc d’avoir ses propres principes, invariables, pour « digérer » les flots de mots anglo-saxons qu’on nous impose.
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La notion de « aujourd’hui » est toute relative.
Comme le rappelle Sandrine Campese, experte du Projet Voltaire, dans ce billet, l’accord au pluriel se pratique depuis le… XVIIe siècle.
On est donc soit un pronom impersonnel à valeur générale, soit un pronom personnel pour un groupe identifié de personnes. Les exemples sont innombrables dans la littérature et chez les plus grands auteurs.- 152 vues
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