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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 15 heures auparavant dans Accords

    Le doute est créé par l’usage malencontreux du et qui devrait être ici (dans une phrase négative) remplacé par ou : « Il n’a aucun autre frère ou sœur. »

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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Accords

    Comme beaucoup d’adjectifs dits « relationnels » qui se substituent à des prépositions,  l’adjectif hôtelier est en soi assez flou*. Il évoque seulement un rapport indéterminé avec l’hôtellerie. Autrement dit, il peut s’appliquer ici tant à un projet qu’à une rénovation. Faute d’autre élément, les deux peuvent se concevoir mais une formulation plus précise peut s’avérer utile : Il a des projets de rénovation d’hôtels (d’hôtels anciens à rénover).

    *Lire par exemple ce billet sur les abus de l’adjectivation.

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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Question de langue

    L’accord du verbe avec un présentatif est un sujet débattu mais qui comporte néanmoins de nombreux cas dans lesquels il n’y a pas de doute. L’Académie française en a fait un résumé assez simple dont vous pouvez vous inspirer, notamment pour les constructions avec la troisième personne du pluriel. Avec nous et vous, le singulier est de rigueur, donc : « C’est nous qui avons mis le feu. »

    NB On ne peut, à mon sens, parler d’hypercorrection pour l’emploi du pluriel dans les constructions comme « ce sont eux qui… ». C’est plutôt la forme « c’est eux qui… » qui est une simplification orale mais qui ne s’est jamais imposée à l’écrit (voir le graphe de fréquence). Le critère reste donc plutôt stylistique que strictement grammatical.

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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Question de langue

    À ma connaissance, chacun a sa propre carte d’identité et le pluriel s’impose naturellement pour plusieurs demandeurs identifiés comme dans votre citation. Le singulier peut engendrer selon le contexte des confusions. Par exemple, « je dois renouveler notre carte d’abonnement » efface la nuance entre abonnement individuel et collectif (par famille, par groupe). 
    Je ne vois guère que le cas spécifique d’un nous impersonnel (comme dans les sentences ou les proverbes) pour justifier un emploi du singulier : « L’Administration nous laisse beaucoup de temps pour renouveler notre carte d’identité. »

    PS Malgré sa présumée clarté, la langue française n’a pas d’outil pour distinguer simplement le sens du pluriel et du singulier derrière un adjectif possessif. Il y a des dizaines de questions sur ce site pour le confirmer. Si le contexte n’est pas suffisamment explicite, il est donc nécessaire d’ajouter un mot ou de reformuler pour clarifier : « Ils donnèrent leurs propositions » ne dit pas s’ils ont collectivement des propositions communes ou individuellement des propositions personnalisées. Il faut par exemple ajouter respectives dans le second cas. 

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    Selon la règle en vigueur, vingt et cent prennent la marque du pluriel dans un nombre cardinal s’il ne sont pas suivis eux-mêmes d’autres nombres. Donc : un mètre quatre-vingts, cent-quatre-vingts centimètres. Mais : un mètre quatre-vingt-deux.
    Cet accord ne se fait pas dans un nombre ordinal : page quatre-vingt (= la quatre-vingtième page).

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    La problème n’est pas le participe présent car les deux virgules sont nécessitées par l’insertion d’une incise, segment explicatif déplaçable et amovible : « Ayant bataillé de longs mois, les militaires prirent du repos. »
    Sans l’incise, le sens serait différent : « Les militaires ayant bataillé de longs mois prirent du repos. « (seuls ceux-là ont pu prendre du repos, pas les autres)

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    Sous cette forme, il n’y a pas de doute à avoir, le participe s’accorde bien : « Souviens-toi du nombre de jours qu’il a passés en prison. » (= de journées qu’il a passées)
    Il peut y avoir doute lorsque  le complément est quantifié et devient plutôt un complément circonstanciel  (il a passé combien de temps) : « Souviens-toi des dix jours qu’il a passé(s) en prison. » 

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Vous avez le choix en fonction de l’aspect des façades concernées :
    – « … qui exposent fièrement leur bleu et leur orange. »: le singulier traduit la dominante de couleur générale ;
    – « … qui exposent fièrement leurs bleus et leurs oranges. » : le pluriel traduit  la multiplicité voire la variété des taches de couleur.
    NB Comme nom de couleur (et non comme adjectif), orange s’accorde régulièrement au pluriel.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Accords

    Il s’agit apparemment d’un passage des Mystères de Paris d’Eugène Sue. Les différentes éditions donnent bien le même texte (il vaut mieux vérifier, certaines coquilles apparaissant ou disparaissant selon les époques).
    Si l’on considère que tous les noms sont des sujets coordonnés autour du même participe, il faudrait en effet laisser ce dernier au masculin. Il est en revanche aussi possible que la phrase ait été  perçue comme une suite de juxtapositions non coordonnées et que seul indélicatesses ait déterminé l’accord. Le correcteur devait être de la « vieille école ».
    Ce serait en effet une forme d’accord de proximité, pratique ancienne (depuis le latin) mais délaissée sans raison au XIXe siècle, et ce jusqu’à nos jours. Ce n’est pas à proprement parler une règle, mais dans le cas où un adjectif, un participe, est au contact direct d’un nom, il en prend le genre malgré celui d’autres noms plus éloignés.
    Les récentes querelles sur les questions d’accord ont permis de remettre au gout du jour cette construction rejetée par la grammaire scolaire mais qui a une longue histoire et des avantages sur le plan linguistique. 
    Vous trouverez dans ce billet des correcteurs du Monde un intéressant aperçu. 

    Cette réponse a été acceptée par mperrier. 3 jours auparavant Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Général

    Si l’on veut rester rigoureux, on repasse (on passe une seconde fois) sur les contours. Comme verbe transitif, repasser a déjà d’autres sens (pour la soupe ou pour le linge).

    PS Dans le sens technique des Beaux-Arts, les deux formes semblent coexister. Dont acte : on peut employer l’une ou l’autre.

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