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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 7 min auparavant dans Général

    Je ne suis pas certain que la phrase en exemple soit pertinente pour dire « tout est une question de choix ».
    Cela dit, on trouve en effet couramment la forme c’est tout + substantif féminin. Elle utilise en général tout comme adjectif au sens de complet, en soi , entier ce qui entraine l’accord : c’est toute une histoire, une affaire, une vie, une journée, une série, etc.
    Mais comme la langue orale fait souvent l’élision du e devant une voyelle ou un h muet, on constate parfois son absence à l’écrit, ce qui à la longue est devenu une tolérance.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Si vous tenez  à conserver lui en complément indirect vous pouvez utiliser lui causait, lui occasionnait, 
    Vous avez plus de choix avec chez luiprovoquait chez lui, créait, suscitait, produisait, entrainait, faisait naitre, engendrait, déclenchait, donnait lieu.

    Cette réponse a été acceptée par Lyn. 1 jour auparavant Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Sauf  dans le cas rare des noms ne s’employant qu’au pluriel*, aucun(e) ne s’utilise qu’au singulier.
    Donc : « Aucune des dates proposées ne convient. »

    *Représailles, frais, obsèques par exemple :  « Aucunes des funérailles auxquelles j’ai assisté n’étaient nationales. »

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Question de langue

    On peut indifféremment habiter l’ile de Ré, sur l’ile de Ré, dans l’ile de Ré.
    La forme habiter à l’ile de Ré est rare sans qu’in puisse la condamner. On la rencontre occasionnellement dans la littérature (voir des attestations dans cette liste).

    PS Rien n’interdit d’employer habiter en Ré, même si cela est peu courant sauf dans les toponymes comme Les-Portes-en-Ré ou  Ars-en-Ré.
    Les formes supprimant les mots ile de des appellations insulaires sont courantes mais familières et peuvent porter à confusion (comparez J’habite l’ile d’Aix avec j’habite Aix). 

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Question de langue

    Il n’y a pas d’autre règle en ce domaine que l’usage, d’abord oral puis écrit.
    De nombreux facteurs peuvent jouer, notamment les critères phonétiques : pourquoi la prochaine année ou l’année prochaine mais seulement  l’an prochain ? À cause du hiatus dans le prochain an selon toute vraisemblance.
    À noter quelques différences de sens selon la place de l’adjectif (grand homme vs homme grand, un enfant curieux vs un curieux enfant ) bien que cela reste limité à un petit nombre de couples de mots.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Question de langue

    Comme expliqué en réponse à votre précédente question, n’utilisez la majuscule de nom propre que si le mot caractérise l’objet astronomique. Or soleil, terre et lune sont aussi des noms communs (une lune de Jupiter, un soleil dans ma vie) et ont de nombreux sens figurés sans majuscule.
    Le mieux pour marquer la différence est d’employer, si possible, l’article défini : « Dans ce monde, il n’y avait plus ni la Lune, ni le Soleil. La Terre s’était arrêtée de tourner. »

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Général

    Un des principes de la présentation des dialogues est que le tiret (cadratin) marque le changement d’interlocuteur. Il ne faut donc pas en insérer alors que le même personnage continue de parler. 
    Votre seconde présentation est donc confuse et on ne perçoit plus qui a la parole. Imaginez ce que cela donnerait avec trois personnages ou plus : cela deviendrait franchement illisible.
    D’une manière plus générale, il vaut mieux éviter de larder le discours direct d’éléments externes de narration et utiliser de préférence des incises de dialogue, brèves et expressives.
    Exemple  réécrit :
    — […] J’ignore même s’il est encore en vie ! J’ignore comment il va ! soupira-t-elle en haletant, les yeux rougis. Et vous voulez que j’attende ici sagement ? N’avez-vous pas de compassion ?
    — Madame…
    — Il est ma seule famille, poursuivit-elle en sortant un mouchoir brodé de sa poche et en le pressant contre son visage. J’irai. Avec ou sans vous.
    À partir d’une certaine longueur de discours indirect, il devient néanmoins nécessaire de « casser » la présentation du dialogue (avec des guillemets par exemple). On passe à la ligne et on recommence plus loin une autre séquence.
    Ce dosage n’a rien d’automatique et appartient au style de l’auteur. Comme correcteur, en vingt ans, j’ai constaté une forte inflation du volume des dialogues dans les ouvrages de fiction (romans, nouvelles, récits) par rapport aux ouvrages des XIXe et XXe siècles. Cela pose à la longue un problème global : les deux types de narration ayant des buts différents, ils finissent par se parasiter s’ils sont trop entremêlés.

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Général

    Une question similaire avait été posée en 2022. Dans ma réponse j’expliquais en quoi il s’agissait d’un mot explétif mais aussi comment ces mots inutiles s’étaient introduits dans la langue et y avaient perduré avec l’aval de l’Académie.
    De nos jours, ces fioritures d’une autre époque sont superflues et n’indiquent en aucun cas un niveau de langue.

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  • Grand maître Demandé 5 jours auparavant dans Général

    Dans cet exemple, tout est adverbe (signifiant entièrement, modifiant la locution adjectivale en rage et en fureur). Il reste invariable devant une voyelle (comme ici) ou un h muet. Il ne prend un e euphonique que devant une consonne (elle est toute remuée par les évènements).
    Donc : « Dans une performance organique tout en rage et en fureur ».

    PS1 Pour l’accord de tout devant un adjectif ou un participe voir la règle expliquée par le Projet Voltaire
    PS2 Étant donné la difficulté d’arbitrer dans certains cas, il y a une tolérance pour ce « simili-accord ».  Vous pouvez donc afficher ou non le e en question sans risquer de reproche.

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  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Général

    Les deux formes existent mais l’usage a consacré une nuance de sens  :
    J’ai couru vite > notion de vitesse dans l’exécution du mouvement (par exemple pour échapper à un poursuivant, dans une compétition sportive). En général sans complément ;
    J’ai vite couru me cacher, me mettre à l’abri > idée de « sans perdre de temps » (avec un complément).

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