Le profil de Cathy Lévy
Grand maître
13356
points

Questions
20

Réponses
2042

  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2022 dans Conjugaison

    « Je suis heureux » et « je n’étais pas sûr » nous donnent des indices importants, aussi, voici comment je comprends la phrase :
    Je suis heureux, je me demandais si (un jour) je pourrais rencontrer tes enfants.
    (et non pas « pourrai « )
    Cependant, on « rencontre » avant de « connaître« .
    C’est probablement la raison pour laquelle Ouatitm a compris la phrase dans un autre sens : je pensais ne pas les connaître, mais en réalité je les connaissais déjà.

    La réponse à votre question est claire : non, ici le futur serait une erreur (voir réponse de Tara).
    Je suis heureux, je n’étais pas sûr que je rencontrerais tes enfants.
    Mais la tournure est un peu lourde, on dira plutôt « je n’étais pas sûr de rencontrer tes enfants ».

    • 1176 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2022 dans Question de langue

    Belinda,

    J’ai bien peur de vous décevoir, mais la ponctuation est loin d’être le problème primordial, dans votre phrase :

    O À mon sens « sa main prit appui  » ne convient pas : on se doute que s’il prend appui, c’est sur sa main (ou même sur ses deux mains), et la voie passive est gênante, d’autant plus que votre début de phrase est à la voie active, (fort heureusement) vous ne dites pas « sa tête se leva « .

    O « Pour pousser son corps  » : par définition, au sens propre du terme, on ne peut pas pousser son propre corps, exercer une pression sur son corps pour le déplacer.
    Et si vous employez le verbe « pousser » au sens figuré (inciter à), cela ne convient pas non plus, car dans ce sens l’encouragement et l’incitation sont d’ordre intellectuel, moral, psychologique, mais pas physique.

    O Sans ponctuation, en effet, on a l’impression que vous parlez de « son corps lourd à se lever « , tournure qui fait un peu mal aux yeux…….

    O N’hésitez pas à couper vos phrases, quand il n’y a pas de « cause à effet » entre deux actions successives.

    Voici ma proposition :
    Il leva la tête, intrigué par le bruit. Il se sentait si lourd. Il prit appui contre le plancher pour s’aider à se lever.

    • 789 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2022 dans Question de langue

    Ne nous rends pas la tâche plus difficile qu’elle n’est déjà.
    –> signifie : plus difficile qu’elle est déjà.
    Il ne s’agit pas ici d’une négation mais d’un « ne explétif », qui est souhaitable dans un langage soutenu.

    Ce sera d’autant plus souhaitable dans votre phrase, car « plus difficile qu’elle l’est », euphoniquement parlant, ça n’est pas très heureux.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

    • 958 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2022 dans Question de langue

    Tarik,

    Je ne comprends pas le vote négatif attribué à Joëlle, car sa réponse convenait plutôt bien à votre question, me semble-t-il.

    Comme vous le savez sans doute, un COD répond à la question « qui / quoi ?« .
    On peut peser quelque chose ou quelqu’un quand on mesure son poids, ce qui n’est pas le cas ici.
    Le verbe « peser » est ici à la forme intransitive, dans le sens de « être lourd« , aussi « sur le front » ne peut en aucun cas être considéré comme COD.

    Vous le savez sans doute également, un CCL répond à la question « où / vers où / d’où ?« .
    Et en effet c’est le cas de « sur le front » : L’épaisse frange de cheveux pèse où ? En quel lieu ? –> Sur le front, qui est donc indiscutablement un complément circonstanciel de lieu.

    • 1583 vues
    • 7 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2022 dans Général

    « Impossible d’imaginer qu’ils eussent jamais connu autre chose que les tourments de la richesse ».

    Noa,
    Je comprends que vous vous y perdiez, car la phrase est un peu alambiquée.
    C’est « impossible » et « jamais » qui vous induisent en erreur, car en réalité il n’y a pas de négation ici.
    En réalité, la phrase signifie :
    Difficile d’imaginer qu’ils aient connu autre chose que la richesse (et ses tourments).

    Je suppose que le contexte nous en dirait plus, mais il est possible qu’ils aient connu des années difficiles autrefois, la misère, peut-être même la rue… et personne ne pourrait le soupçonner aujourd’hui qu’ils sont riches à millions. 

    • 1078 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2022 dans Général

    Réponse à Catbaloo :

    Vous donnez comme tournure correcte :
    « Vous pouvez mettre au même endroit sur le bureau après avoir rempli. »
    Mais bien sûr… et « on peut aussi imaginer » , pour simplifier encore, une tournure encore plus correcte :
    « Vous mettre sur bureau après remplis « .
    Et il est vrai que l’on peut comprendre le sens de cette phrase, avec une telle formulation.
    Mais Shaza nous demande si la tournure est correcte.
    Alors proposons-lui des tournures appropriées, de préférence……………………

    • 4118 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2022 dans Général

    Je me permets une petite suggestion, vous pourriez avantageusement alléger votre phrase en changeant la place de votre « en fait », ou même de le supprimer :
    (En fait / En réalité, ) Peut-être cette histoire était-elle moins étrange qu’on ne l’imaginait (, en fait / en réalité).
    À mon sens le point d’interrogation ne se justifie pas.

    • 5848 vues
    • 6 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2022 dans Général

    « To be or not to be » : la traduction française sera indifféremment « Être ou ne pas être » / « Être ou n’être pas« .
    La tournure « n’être pas » sera plutôt employée en littérature, et le style est un peu plus ampoulé. Dans le langage moderne on dira « ne pas être« . 

    Une petite précision très importante, concernant « des fois  » : la locution ne peut pas être employée dans le sens de « parfois, quelquefois« , c’est incorrect. Voir ICI  

    • 1126 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2022 dans Accords

    John Wick,

    Je ne suis pas sûre qu’il y ait de règle bien établie, et la plupart du temps les deux tournures sont acceptables.

    Les deux tournures s’emploient indifféremment, s’il n’y a pas de précision supplémentaire :
    À propos de femmes / des femmes / d’hommes / des hommes, je viens d’en rencontrer une / un qui me plaît beaucoup !

    Mais on emploiera plutôt « des » quand les personnes sont « définies » dans la phrase :
    À propos des femmes / des hommes de notre famille / dont on parlait / qu’on a rencontrées (rencontrés)….

    • 814 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2022 dans Accords

    Tapioka,

    Pour ce qui est de votre troisième question, où vous donnez comme phrase « La consolidation qui avait fonctionné », il y a un petit problème dans votre raisonnement :
    En premier lieu, « Fonctionner » est un verbe intransitif, c’est-à-dire qu’il ne peut pas avoir de COD. On ne peut pas dire « il a fonctionné qui / quoi ?« .
    De plus, « La consolidation » est ici sujet du verbe « fonctionner ».

    Je vais vous donner des exemples plus parlants :
    L’histoire dont je t’ai parlé –> je t’ai parlé de quoi ? (verbe intransitif) PP invariable
    L’histoire que je t’ai racontée –> je t’ai raconté quoi ? PP s’accorde au féminin-singulier (histoire)

    Est-ce que c’est plus clair pour vous ?

    • 1067 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes