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Francesca,
En effet, « desquels » est un pronom relatif, c’est-à-dire qu’il est mis pour le nom auquel il se rapporte.
Ici, ce sont « les professionnels » qui sont référents du pronom. Et au premier rang des professionnels se trouvent les opticiens –> les professionnels, au premier rang desquels, les opticiens.
Donc vous avez bien orthographié, et « duquel » ne conviendrait certainement pas.- 744 vues
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Anne-Marie,
Ici on ne parlera pas « d’accorder » mais de conjuguer.
Conjugaison d’un verbe du 1er groupe à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du pluriel (ils aimaient / ils chantaient).Je pense que votre verbe est mal choisi, car c’est en principe une personne qui augure de quelque chose, ou peut-être pouvez-vous l’employer autrement.
Voici mes suggestions :
Il poussa quelques gémissements qui annonçaient / présageaient sa reprise de conscience (sans virgule)
Il poussa quelques gémissements qui laissaient augurer de sa prochaine reprise de conscience (sans virgule)
Il poussa quelques gémissements, augures favorables de sa prochaine reprise de conscience (avec virgule)Définition de AUGURER :
Pressentir, faire des prévisions à la suite d’observations, ou d’après certains signes.
Qu’augurez-vous de leur silence ? Je n’en augure rien de bon, rien de mauvais.
Augurer favorablement de l’évolution d’une maladie.
J’augure mal de l’issue d’une telle entreprise.Définition de Présager :
Être le signe, l’annonce d’une chose à venir, laisser pressentir.
Son silence présage souvent une explosion de colère.
Par extension : Prévoir l’avenir en s’appuyant sur un présage, sur un signe avant-coureur.
Des premiers résultats, il présage la victoire.
Cet incident ne laisse rien présager de bon.Définition de ANNONCER :
Faire connaître d’avance comme certain ; faire pressentir, présager.
Tout semblait annoncer le succès de leur entreprise.
Cela ne nous annonce rien de bon.- 682 vues
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Peut-être voulez-vous dire :
Car je suis allé voir / consulter les autres offres sur le site de l’entreprise, mais cela n’est pas mentionné .- 598 vues
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Je ne comprends pas votre réponse Tara, elle ne correspond pas à la phrase que vous donnez, et dont la tournure est erronée : pourquoi garder « en aucun cas », pourquoi cette virgule, pourquoi ce « ni…ou » qui ne convient pas non plus ?
Coralie,
Je suis de l’avis de Catbaloo, « en aucun cas » étant déjà une négation, vous ne devez donc pas employer « ni » dans votre phrase.
Et je suis également d’accord avec elle, le sens de votre phrase n’est pas clair…
Ce qui m’inquiète, c’est que vous écrivez finalement « je vais simplifier et mettre « ni-ni » ».
Comme je ne sais pas ce que vous comptez faire de votre « en aucun cas », je me permets de vous préciser les tournures appropriées :
Ces conditions ne sont en aucun cas restrictives ou obligatoires.
Ces conditions ne sont ni restrictives ni obligatoires.
Tournures erronées :
« Ne sont en aucun cas…. ni »
« Ne sont en aucun cas… ni… ou »
« Ne sont ni…ou «- 547 vues
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Tara,
Je vous remercie de votre bienveillance, et également de l’intelligence de vos propos sur ce fil de discussion (notamment). Vous êtes, tout comme moi (et bon nombre d’entre nous), une passionnée de la langue française, et vous avez parfaitement saisi mon propos.
J’ai eu beaucoup de mal à choisir à qui attribuer la « meilleure réponse » car tous les avis donnés ici m’ont beaucoup apporté. Oui, je dis bien tous. Matière à réflexion en tout cas…C’est finalement à vous que j’ai attribué la petite médaille en chocolat (ridicule ? Non, ça fait toujours plaisir, c’est tout !), pour l’ensemble de votre œuvre sur ce fil, notamment pour certains de vos commentaires, que j’ai particulièrement appréciés.
Je me permets de vous citer, ce passage en particulier m’a fait réfléchir, à propos de culpabilité et de honte. Merci !« Je trouve incroyable, que, chaque fois qu’il s’agit d’orthographe, on sorte le vocabulaire lourd : faute, sanction, donner des leçons…
Je ne dirai pourtant pas que c’est ridicule ; non : c’est seulement le résultat d’un fort conditionnement où il n’est pas question d’erreur, d’analyse et de curiosité mais de culpabilité et de honte.
Rien d’étonnant alors qu’on s’offusque de voir relever des erreurs dans l’écriture des plus grands auteurs . «- 1849 vues
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Groland,
Je n’ai pas de problème, si vous me permettez. Et je vous dispense de vos leçons.
Je vous trouve agressif, et assommant, ce ton est inutile, et m’enlève toute envie de vous lire ou de converser avec vous.
Vous avez la prétention de m’expliquer la vie et la langue française, vous qui êtes visiblement un esprit supérieur ?
Je vous en dispense également.
À bon entendeur !- 1849 vues
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Ramonagrobis,
En effet, quand le sujet est au pluriel, on écrira théoriquement « c’étaient ».
Mais le singulier est accepté désormais.
Dans votre phrase, il y a une erreur, « devenu » ne peut pas se mettre au pluriel.
De plus « les hurlements d’une souffrance » ne veut pas dire grand chose.
Enfin « étaient devenus » n’est pas très heureux.
Ma proposition :
Ses cris / leurs cris s’étaient changés en hurlements, témoignant d’une souffrance sans nom.- 686 vues
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Chers tous,
Merci infiniment pour vos réponses, que je trouve toutes très intéressantes et très respectables !
Je ne m’attendais pas à déchaîner les passions…
La plupart d’entre vous avez bien compris mon propos :
Je ne suis pas en train de juger, noter, évaluer la qualité d’un écrivain, son style, sa façon d’exprimer ses émotions, bien au contraire !
J’ai une passion et une admiration sans limite pour Victor Hugo et bon nombre de nos grands auteurs. Mais ce piédestal sur lequel nous les plaçons ne doit pas non plus nous faire perdre de vue la langue française elle-même.
Si mon auteur préféré écrit « je te aime » je vais trouver ça tout à fait charmant, mais si un étudiant étranger me pose la question, je lui expliquerai que la bonne tournure est « je t’aime ».
En revanche, même chez mon auteur préféré, je serai très dérangée par des erreurs élémentaires, des fautes d’accord, des barbarismes injustifiés. Et cela aura même tendance à le faire descendre de son piédestal à mes yeux.
Mais ça, ça me regarde…D’autre part, comme plusieurs d’entre vous le soulignent, certains termes, certaines tournures du 16e siècle par exemple n’ont plus la même signification aujourd’hui, ou sont tombés en désuétude. C’est bien ça l’évolution d’une langue.
Malgré tout, il y a plusieurs sens au mot « évolution » :
Quand on dit d’une maladie qu’elle « évolue » c’est qu’elle s’aggrave…
Aussi, je suis farouchement opposée aux néologismes et tournures inventées qui l’appauvrissent, la rendent vulgaire, commune, et n’ont aucun intérêt purement linguistique.Et puis surtout, je suis tout à fait d’accord avec Lamartine, pour un poète la grammaire ne doit pas être un carcan.
Nous l’avons souvent vu ici, certains auteurs prennent des libertés avec la ponctuation, la syntaxe, dans certains buts très précis, et ils ont bien raison ! C’est ce qui fait la beauté de leurs textes.
Vous pouvez me rendre cette justice, je l’ai toujours dit ici : un auteur est libre d’écrire comme il le veut, c’est bien la moindre de ses libertés.
Reste à être compris de ses lecteurs… mais surtout ses tournures n’engagent que lui !Et c’est bien mon propos ici : cessons de donner en exemple les tournures de nos grands écrivains, si elles sont en contradiction avec les règles essentielles de la langue.
Idem pour les tournures et termes inappropriés ou purement fantaisistes que certains réussissent quand même à dénicher en cherchant bien, sur un vague site, dans les paroles d’un vague rap, sur un vague forum………- 1849 vues
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À mon sens, si « absoluité » ne figure que dans le Grand Robert (réputé pour accepter tout et n’importe quoi…) c’est que le terme n’existe pas, et donc ne s’emploie pas.
Maintenant, je rejoins tout à fait Joëlle et Tara, votre phrase aurait tout à gagner si vous utilisiez des tournures plus simples, et alliez droit au but, sans circonlocutions.
« je peux admettre l’idée que ma vérité puisse ne pas être nécessairement représentative » : redondance de l’incertitude, au lieu de « je peux me tromper »…
D’autant plus que, même si l’on assène ses vérités, on peut se tromper, puisqu’il y a autant de vérités que d’individus sur terre.De plus « avoir la foi » signifie « croire en Dieu ».
Dans ce cas, nulle « vérité », ou alors « très très relative » plutôt que « absolue « . c’est évident, puisqu’il s’agit de croyance.En ce qui me concerne, j’ai la foi, mais je peux comprendre (plutôt que « admettre ») que d’autres ne croient pas en Dieu.
J’ai la foi, mais je peux admettre que je ne suis pas forcément représentative de la jeunesse actuelle.
J’ai foi en ce projet, mais je peux comprendre les doutes des autres.- 859 vues
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Mary,
C’est évidemment l’adjectif « influent » qui convient.
Un élément influent –> un élément qui influe sur…
N’en déplaise à Marcel, « influençant » n’est certainement pas un adjectif (l’adjectif « influençant » n’existe pas), mais le participe présent du verbe « influencer ».
Dans ce cas, vous voyez bien que la tournure ne serait pas correcte.- 2204 vues
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