13590
points
Questions
20
Réponses
2039
-
Luka,
À noter que « opportunité » ne peut pas être employé dans le sens de « occasion » !
Voici ce qu’en dit l’Académie :
Opportunité
Caractère de ce qui est opportun, de ce qui vient à propos. L’opportunité d’une démarche, d’une décision. Discuter l’opportunité d’une mesure. Absolument. Avoir le sens de l’opportunité, ne pas hésiter sur la conduite à tenir, en toute situation.Remarque :
C’est à tort que ce terme est substitué à Occasion dans tous ses emplois. Ainsi, on ne dira pas Je me réjouis d’avoir l’opportunité de vous rencontrer, mais Je me réjouis d’avoir l’occasion de vous rencontrer.- 436 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Nonobstant,
Nous en avons déjà parlé plusieurs fois, le fait que certains auteurs emploient des tournures inappropriées ne prouve en aucun cas qu’elles finissent par en devenir appropriées.
Je peux moi aussi vous fournir quelques bonnes centaines de phrases de la littérature française, émanant même parfois de certains de nos plus grands auteurs, où barbarismes, pataquès, et tournures inappropriées foisonnent……….La réponse de Joëlle est pourtant claire, et contrairement à vous je la trouve même parfaite, car elle cite ses sources _ et ne se contente pas de dire « moi je dis que c’est correct ou incorrect » _ et de plus, il s’agit de référents dignes de confiance, du fait que la langue française est leur spécialité et leur métier, contrairement aux auteurs, ou à de vagues contributeurs qui pensent tout savoir.
Qu’attendiez-vous de mieux comme réponse ? Je ne comprends pas.« C’est de la faute de » : bien que certains référents finissent par l’accepter sous des prétextes parfois un peu obscurs, la tournure est fautive, oui.
« C’est faute de » : tournure tout à fait correcte, mais qui signifie « c’est par manque de / c’est en l’absence de »« .
C’est sans doute de cette tournure que vient cette autre tournure inventée dans le langage familier, dont vous parlez, et qui fait très mal aux yeux :
« C’est faute à » : tournure incorrecte, sans l’ombre d’un doute !
Personnellement, c’est une tournure que je n’ai jamais croisée, ni à l’oral ni à l’écrit…
À la question « À qui la faute ? » la réponse sera « La faute en est à / la faute revient à« .Petite précision, vous écrivez en parlant de Joëlle « Je lui suis gré » : je suppose que vous vouliez dire que vous lui en savez gré ?
Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 21 février 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 1721 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
1 / « Le pieux homme » pourrait éventuellement se dire, mais la tournure n’est pas très heureuse.
S’il s’agit de qualifier sa piété, on dira plutôt « L’homme pieux ». Mais je vous suggère plutôt « Le saint homme« , qui se dit de quelqu’un dont la vertu est exemplaire.
Le saint homme l’a entraînée à l’écart, pour parler avec elle en tête-à-tête.
2 / À noter que je ne comprends pas le sens de cette phrase…
On ne dit pas « avoir une conséquence pour » mais « avoir des conséquences sur« .
Je ne connais rien de cette coutume indienne qui consiste à montrer sa fraternité, elle n’a de conséquences sur personne.- 621 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Le verbe « redonner » signifie « offrir à nouveau ».
Aussi, je pense que votre verbe est mal choisi.
De plus, je suppose que vous confondez avec la tournure « Tu me l’as rendue » (tu m’as rendu quoi ? « L’ » qui renvoie à la clef).
On dira plutôt :
Il faudrait que tu me rendes la clef –> il faudrait que tu « rendes la clef à moi » –> il faudrait que tu me la rendes.- 976 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Cette phrase fait en effet un peu mal aux yeux… Notamment pour les raisons que vous évoquez, mais pas seulement.
« Afficher son nom sur la liste des vainqueurs » est plus que maladroit.
On pourrait dire :
C’est le duo grenoblois qui se place en tête
Ou bien
Ce sont les noms de XX et YY qui s’affichent en tête de liste
Ou bien
Ce sont XX et YY qui sont affichés vainqueurs- 755 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Tara,
Vous m’étonnez beaucoup en écrivant « Cette idée que, pour trouver le sujet il faille se demander qui ou quoi fait l’action me gêne beaucoup. »C’est pourtant bien la règle, et que ça vous gêne ou non n’y change pas grand chose.
Il s’agit du b-a-ba de la construction d’une phrase…Voici ce qu’on trouve dans tous les manuels de grammaire (L’article intégral est ICI ) :
On appelle « sujet », le mot qui représente la personne, ou l’animal, ou la chose, et qui fait l’action, qui existe, ou qui est dans l’état exprimé par le verbe.Pour trouver le sujet d’un verbe on se pose, avant ce verbe, la question :
« qui est-ce qui… ? » pour les personnes,
ou
« qu’est-ce qui… ? » pour les choses, les animaux, etc.
Par exemple :
Pascal étudie l’anglais….Qui est-ce qui étudie l’anglais ? = Pascal ! (donc Pascal est le sujet)
La Terre est ronde….Qu’est-ce qui est ronde ? = La Terre ! ( donc la Terre est le sujet)- 705 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Votre nouvelle question :
Dans une phrase c’est possible d’avoir deux compléments différents ?Oui, bien sûr, une phrase peut contenir plusieurs compléments circonstanciels :
CC de temps / de lieu / de manière / de but / de cause, etc.
Voir ICIPar exemple :
Ce matin-là, dans le champ du voisin, on a trouvé un petit hérisson blessé, mordu par le chien, qui voulait seulement jouer.- 705 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
1 / On se passionne pour quelque chose.
On se perd dans la contemplation de…
Votre construction est maladroite en effet, et cela nuit à la compréhension de la phrase.
Ma suggestion :
Prétendant ses parents décédés brutalement, désormais il s’est pris de passion pour son futur héritage, qu’il se délecte à contempler.2 / Accord avec le sujet (qui est au pluriel) donc au pluriel.
3 / L’Académie préconise « face à face » sans traits d’union.
« En face à face » ne se dit pas, supprimez le « en ».
À mon sens on ne « dit » pas des chapelets, on les « égrène« .
Et puisqu’il y en a une dizaine, oui, le pluriel s’impose.
Ma suggestion :
Nous priions face à face en égrenant une dizaine de chapelets.Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 8 février 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 578 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Oui, tout à fait correct :
Quelle que soit la cause –> pour quelque cause que ce soit- 1117 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Pour déterminer le sujet d’un verbe, on se pose la question « qui fait l’action exprimée par le verbe ?« .
Dans votre phrase, qui fait l’action d’arracher ? C’est la femelle, qui est donc bien le sujet du verbe.« Aux premiers jours de l’été » ne comporte pas de verbe. C’est simplement un groupe circonstanciel de temps, et il répond à la question « quand ? à quel moment ?« .
- 705 vues
- 5 réponses
- 0 votes