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  • Grand maître Demandé le 16 février 2015 dans Question de langue

    Ce mot n’est pas du tout un néologisme créé par Amélie Nothomb, il existe bel et bien !

    Il semblerait que « Dygyne » soit l’orthographe anglaise, car je n’ai trouvé ce terme orthographié ainsi que dans des textes en anglais.

    En français il s’orthographie « Digyne ». Il s’agit d’un terme de tératologie (du grec téras « monstre » et logia « étude) : étude scientifique des malformations congénitales chez l’être humain.

    La « Digynie » est une classe de monstres ayant pour caractère la présence du sexe féminin double chez un individu.

    Dans cet extrait, le terme est employé avec humour, semble-t-il, ou en tout cas ce qui peut passer pour de l’humour…
    Dix-neuf héroïnes dans les neuf romans, c’est-à-dire trois dans Les sales gens et deux dans chacun des autres : elle représente chaque héroïne par son organe sexuel…
    À  chacune et chacun d’apprécier !

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  • Grand maître Demandé le 14 février 2015 dans Général

    Verbe du troisième groupe, il est en effet souvent pris pour un verbe du premier groupe.

    La confusion due d’abord à sa terminaison en « ER », comme les verbes du premier groupe, est renforcée par le fait que le verbe ALLER ne prend pas de « S » à la deuxième personne du singulier de l’impératif présent, tout comme les verbes du premier groupe : « Va ».
    (on n’ajoute un « S » que pour des raisons de sonorité, quand il est suivi d’un « Y » : « Vas-y »)

    De plus, il est le seul verbe en « ER », parmi les verbes du troisième groupe qui suivent, par exception, cette règle :
    Ouvrir, offrir, souffrir, cueillir et savoir.

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  • Grand maître Demandé le 11 février 2015 dans Question de langue

    La confusion entre les deux termes vient de cette paronymie : consonances proches mais sens extrêmement différents.

    Dans une lettre, vous devez écrire « À l’attention de« , qui précise formellement le destinataire de votre courrier.

    « À l’intention de » introduit plutôt l’idée d’un « cadeau », d’un geste bienveillant, d’une mise à l’honneur, d’une démarche particulière pour quelqu’un en particulier.

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  • Grand maître Demandé le 9 février 2015 dans Conjugaison

    Quand vous avez un doute, transposez à la première personne du pluriel, ça vous aidera.
    En l’occurrence, « Nous aimerions être plus pondérées ».

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  • Grand maître Demandé le 9 février 2015 dans Général

    La marque du pluriel me gêne un peu et me semble superflue : je penche plutôt pour « Un club d’entreprise« , « entreprise » étant ici un terme générique, de la même façon que l’on écrit « Un comité d’entreprise« .

    « Un club des entreprises » tout seul, s’il n’y a pas de précision du secteur (club des entreprises du livre, club des entreprises du secteur informatique, etc.), ne me paraît pas signifier grand chose.

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2015 dans Question de langue

    Petit truc : si vous pouvez le remplacer par « Ceux-là », il s’agit du pronom démonstratif « Ce« . Dans le cas contraire, il s’agit de la forme pronominale du verbe.
    Dans la phrase « Ils se sont ennuyés« , vous ne  pouvez pas dire « Ils ceux-là sont ennuyés ».
    Dans la phrase « Ce sont de grands écrivains« , vous pouvez dire « Ceux-là sont de grands écrivains ».

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2015 dans Général

    Pourtant, dans cette phrase, ça n’est pas le « y » qui me semble erroné, mais plutôt le temps employé.
    Tout dépend du contexte, évidemment, mais voici comment je comprends cette phrase :
    J’imagine que l’auteur parle d’un lieu particulier (son village par exemple) qu’il décrit sans doute comme triste et sans vie, ou qui n’incite pas à la romance, « mais dès qu’il y fera beau et doux » les choses vont changer.
    En revanche, si ce « y » ne renvoie pas à un lieu, il n’a effectivement rien à faire là.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2015 dans Question de langue

    L’expression est très récente (désolée, pas assez douée en informatique pour créer le lien du graphique que j’ai trouvé), globalement elle a commencé à apparaître en 1955, et à être employée en 2005.
    Personnellement, je la trouve bancale, et préfère de très loin « Cela pose un problème« .

    J’ai trouvé les mêmes informations que Vlavv, ainsi que ceci, sur le site de l’Académie :
    PROBLÈME n. m. {XIVe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin problema, « problème, question à résoudre », du grec problêma, « saillie, promontoire », puis « tâche, question, problème », lui-même dérivé de proballein, « jeter devant soi, lancer », puis « proposer une tâche, poser une question ».}
    L’expression Faire problème, au sens d’Être une gêne, Causer de l’embarras est à déconseiller.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2015 dans Accords

    Il me semble que cette tournure de phrase appartient au langage parlé, et n’est pas très « Académique ». Mais, a priori, je penche plutôt pour le singulier « Pas de (aucun) problème« .

    Le mot « problème » est avant tout un terme de mathématique (algèbre, géométrie, astronomie, physique, etc.), et signifie « question à résoudre« .

    Étymologiquement, on lui attribue le plus souvent une racine latine (problema : question à résoudre) ainsi qu’une racine grecque (problema : jeter devant, obstacle).

    Le dictionnaire Littré lui donne ce même sens (question à résoudre), au propre comme au figuré : « Tout procès est un problème… la mort est un problème aussi, je le résoudrai bientôt. » (Voltaire).
    Le Littré cite la phrase au singulier « Pas de problème« .

    Le CNRTL révèle quant à lui que « Pas de problème » est un calque de l’anglais « No problem« , l’un comme l’autre au singulier.

    Du côté de l’Académie, pas la moindre trace de « Pas de problème »…
    En revanche, j’ai trouvé ceci, sur leur site, où le singulier est également préconisé, quelle que soit la tournure :
    Le 06 octobre 2011

    Emplois fautifs

    On entend trop souvent dire il n’y a pas de souci, ou, simplement, pas de souci, pour marquer l’adhésion, le consentement à ce qui est proposé ou demandé, ou encore pour rassurer, apaiser quelqu’un, Souci étant pris à tort pour « difficulté », « objection ».

    Selon les cas, on répondra simplement oui, ou bien l’on dira Cela ne pose pas de difficulté, ne fait aucune difficulté, ou bien Ne vous inquiétez pas, Rassurez-vous.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2015 dans Conjugaison

    @Vlavv & @poulpette
    Amusante votre petite coalition contre moi qui circule sur Twitter………………………….

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