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Bonjour,
Cette construction est essentiellement adjectivale au même titre que procommuniste, progouvernemental. Être proeuropéen ou propalestinien, ce n’est pas être exclusivement en faveur de personnes qui sont des Européens ou des Palestiniens, mais être surtout en faveur d’une cause au travers de ses représentants. Cela reste donc des adjectifs et la majuscule ne se justifie pas. Par ailleurs, avec un préfixe d’origine grécolatine, l’usage moderne fait disparaître le trait d’union.
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L’expression « peu de chose » se tient au singulier lorsqu’elle signifie une faible quantité, une valeur non significative, peu importe que la réalité de cela puisse être plurielle, mais rien n’empêche que vous utilisiez de manière ordinaire la locution adverbiale peu de suivie d’un substantif dénombrable : des affaires, des assiettes ou bien sûr des choses. Quelle est l’intention de votre propos ? C’est à vous d’en décider. Evidemment, le pluriel se justifiera d’autant mieux si lesdites choses sont par ailleurs identifiées de manière distincte.
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Bonjour,
Dans un cas comme celui-là, et surtout s’il s’agit d’un texte technique ou administratif, je suggérerais de reformuler. En effet, si vous employez le singulier, vous commettez un faux-sens, car il ne s’agit pas dans ce que vous voulez dire d’avoir mené au préalable une recherche spécifique. Et si vous employez le pluriel, au mieux vous ne choquerez que les orthographistes académiques, au pire vous ne serez pas compris de vos lecteurs.
Je remplacerais par : « Cette fonction ne nécessite aucune formation spécifique préalable / aucun diplôme spécifique. » ou « Cette fonction ne nécessite aucunement d’avoir suivi des études spécifiques.«- 258 vues
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Bonsoir,
Dans « brûler vif« , vif est bien un adjectif qui s’applique à la personne, signifiant qu’elle est vivante lorsqu’on la met au bûcher.
Il n’y aurait pas de sens au travers d’un adverbe à qualifier de vivant l’acte de brûler.
Dans « Il avait brûlé vifs ses enfants. », la construction est attributive « Il avait brûlé ses enfants vivants. »Un « feu vif » a un autre sens : le feu est ardent avec des flammes actives. Il faudrait alors dire « brûler dans un feu vif« .
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Bonjour,
Une alternative, c’est l’offre de deux solutions : vous avez le choix de A ou de B. Ce qui est incorrect c’est de parler d’alternative pour une seule des solutions, de réduire l’alternative à la solution de secours.
Il peut donc très bien exister une « autre alternative ». Si le choix A ou B ne convient pas, peut-être peut-on proposer C ou D.
« Veux-tu une glace à la fraise ou à la vanille ?
– N’y a-t-il pas d’autre alternative ?
– Si, renoncer au dessert ou te faire cuire des crêpes ! »- 178 vues
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Bonjour,
Première question : Comment conjuguer le verbe ?
Le sujet est La rencontre, le verbe se conjugue donc au singulier quels que soient les compléments informatifs (qui, combien, où, etc.) relatifs à cette rencontre.Deuxième question : La première phrase est-elle correcte ?
Non, car le pronom lui est ambigu, il peut aussi bien désigner le jeune homme que la vieille dame.
Vous pourriez à la place écrire : « La rencontre d’une jeune personne et d’une drôle de vieille dame va contribuer à rendre la vue à celle-ci / à cette dernière.«- 316 vues
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Bonjour,
Les deux prépositions habituelles pour parler d’une époque, que le nom de cette époque puisse commencer par une voyelle ou une consonne, ou que son genre soit féminin ou masculin, sont à et pendant, selon ce que l’on veut indiquer, repère temporel ou durée : À l’Eocène. À la Renaissance. Pendant le Moyen-Âge. etc. Il n’y a donc aucune réserve à dire à l’Antiquité, formulation que vous trouverez facilement dans de nombreux ouvrages d’histoire ou d’archéologie. La bizarrerie vient plutôt de l’emploi courant de la préposition dans que l’on emploie très rarement pour d’autres époques, sauf à considérer que ce dans ne désigne pas une époque mais une culture : dans l’Antiquité, dans la mythologie grecque, dans l’art égyptien, etc. Pensez alors à bien préciser de quelle « Antiquité » il s’agit.À l’Antiquité, la technique de l’imprimerie était inconnue.
Dans l’Antiquité gréco-romaine, les femmes étaient généralement exclues de la vie publique.À la Renaissance, les Etats modernes commencent à se constituer.
Dans la Renaissance italienne, la peinture gagne en prouesse technique.- 202 vues
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Bonsoir,
Oui, on peut ne pas répéter un même sujet, en l’occurrence un pronom personnel, et en faire l’ellipse. Cependant, en général, l’ellipse se commet à l’intérieur de la même phrase : « J’aime ses bras… et adore son nez. »
Ensuite, vous êtes libre de prendre un parti pris stylistique non orthodoxe et d’écrire de manière « télégraphique ».Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 24 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Aussi bien Grevisse que Riegel considèrent que lorsque le sujet d’une proposition subordonnée conjonctive de but est le même que celui de la principale, le remplacement du subjonctif par l’infinitif est automatique et obligatoire . Cela vaut après pour, afin… : « Paul apprend le français afin de pouvoir communiquer avec ses collègues.« , mais aussi après sans lorsqu’on veut exprimer la manière.
J’ai cependant l’impression que l’on peut trouver de nombreux exemples littéraires qui dérogent à ce principe. C’est à creuser ![edit]
Une partie de la réponse se trouve dans la définition de afin de/afin que du CNRTL §IIB avec certaines circonstances qui peuvent faire préférer le maintien de afin que et du subjonctif prouvant ainsi que l’emploi de l’infinitif n’est pas une obligation absolue. « Je veux t’écrire quelques mots aujourd’hui, afin que je ne me sois pas occupé inutilement de toi depuis ce matin, et que quelques-unes des pensées de toute cette journée où je ne t’ai point vue aillent du moins jusqu’à celle qui est ma seule pensée. » [V. Hugo, Lettres à la fiancée,1822, p. 119].Avec l’exemple que vous donnez, et cela n’a rien à voir avec la personne du sujet (je ou il), je ne vois pas de raison suffisante pour se dispenser de l’infinitif : « Paul apprend le français afin de pouvoir communiquer avec ses collègues. » mais vous pouvez néanmoins ruser à la 3e personne en inversant les propositions et faire reprendre le premier sujet dans la subordonnée par son pronom dans la principale : « Afin que Paul puisse communiquer avec ses collègues, il apprend le français.«
Personnellement, après afin que, je réserverais la subordonnée + subjonctif, malgré un sujet commun aux deux propositions, à des formulations un peu complexes où l’emploi d’un infinitif alourdirait la construction.
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Bonjour,
Lorsqu’un sujet double coordonné désigne une seule et même entité, la règle dit que les accords se font au singulier : « Untel était un fils et un frère indigne. » C’est d’ailleurs très logique car si une même personne peut avoir plusieurs casquettes, elle ne se dédouble pas pour autant.- 176 vues
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