Le profil de Bruno974
Grand maître
6633
points

Questions
19

Réponses
790

  • Grand maître Demandé le 11 novembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    La fantaisie est un processus créatif. Elle résulte d’un désir, ou du moins d’un état d’esprit. Elle peut effectivement conduire à des résultats qui ne sont pas conformes au travail attendu. Ce que vous décrivez ressemble plus à de la négligence, de l’inconstance, de la désinvolture, de l’inattention…

    • 204 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 novembre 2024 dans Question de langue

    Ce sont des usages de la langue qui existent et qui sont documentés dans le Grevisse, des tolérances et des simplifications de la combinaison le/lui qui d’ailleurs ne respecte jamais l’ordre ordinaire  : On me le fait… mais on inverse à la 3e pers.  : On le lui fait.., souvent simplifié en On lui fait.

    • 349 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 novembre 2024 dans Général

    Bonjour,
    D’après Larousse le préfixe est séparable : S’en sont suivis est correct. Ensuite est redondant. Le passé simple (S’ensuivirent) est plus élégant.

    • 724 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 8 novembre 2024 dans Général
    • 333 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 novembre 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Le verbe de la proposition complétive qui suit le verbe espérer est le plus souvent conjugué à un temps de l’indicatif : J’espère que vous faites attention / J’espérais que tu avais compris. Avec votre exemple, la construction la plus évidente et la plus simple serait : « Il inspira profondément en fermant les yeux, espérant que son amie avait une endurance plus importante que la sienne.« 

    L’utilisation du subjonctif n’est cependant pas si rare, dès lors qu’on cherche à insister sur le caractère mental de la complétive. La concordance des temps voudrait qu’après une principale, on mît le verbe de la complétive à un temps passé du subjonctif « Il inspira profondément en fermant les yeux, espérant que son amie eût une endurance plus importante que la sienne. » mais il est toujours correct de se contenter du subjonctif présent, d’autant que dans cet exemple la capacité de l’amie ne représente pas un fait du passé mais une propriété constante « Il inspira profondément en fermant les yeux, espérant que son amie ait une endurance plus importante que la sienne.« 

    P.S. Vous pouvez aussi employer le conditionnel comme futur du passé « Il inspira profondément en fermant les yeux, espérant que son amie  aurait une endurance plus importante que la sienne.« 

    • 189 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,

    La préposition de introduisant un complément de nom est neutre de sens mais elle peut être ambigüe. Les cadeaux de mon père peuvent aussi bien être ceux qu’il a donnés que ceux qu’il a reçus. C’est la contextualisation qui permet de trancher, sinon il est nécessaire de recourir à une préposition plus signifiante comme pour, qui marque la destination, l’intention, l’avantage… en tout cas un mouvement univoque ; les cadeaux pour mon père lui sont obligatoirement destinés. On peut aussi employer des locutions périphrastiques (à l’intention de, en provenance de, etc.).

    Lorsque l’emploi de la préposition de est possible et sans ambigüité, elle est préférable, mais il est parfois utile pour insister sémantiquement sur le mouvement ou pour éviter stylistiquement  une cascade de de , de disposer d’un pour dans la manche.

    • 783 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Pour les règles générales d’emploi du pluriel ou du singulier après un sujet coordonné par ou, voyez les autres réponses, qui sont pertinentes.

    Je me pose en revanche comme Joëlle  la question du sens de votre exemple. Il semble signifier que les deux personnes ont des préoccupations communes : elles partagent certaines questions l’une avec l’autre. Dans ce cas, dire  *l’une ou l’autre partage(nt) une question n’a aucun sens. Si vous partagez avec quelqu’un, vous êtes deux , c’est donc obligatoirement la conjonction et suivie du pluriel : l’une et l’autre partagent… 

    • 554 vues
    • 9 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Ce type d’apposition est repris dans le segment qui suit par un adverbe ayant valeur de pronom locatif. Les plus communs sont dessous, dedans, etc. Ces chaises n’étaient là que pour le décor, il ne fallait pas s’asseoir dessus. > Ces chaises, il ne fallait pas s’asseoir dessus. [dessus = sur elles]
    Ce genre de construction est très courant à l’oral,  mais tout à fait correct à l’écrit.
    Avec vos exemples, ce sont le mot outre et la locution à côté qui ont cette même fonction d’adverbes (et non plus de prépositions). [outre = outre celle-ci ; à coté = à côté de cela]

    Cette réponse a été acceptée par Daniel_S. le 30 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 215 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Qu’entendez-vous par sujette ? En français, sujet(te)  à + [substantif] porte le  sens de  soumis  soit à des forces inévitables (ex : sujet(te) au vertige, à de fréquentes gelées ), soit à des processus contrariants (ex : sujet(te) à controverse). Ici, le changement n’est pas une force qui influe ou qui  contrarie, mais un résultat  (celui d’un processus politique) ; sujette à prend  dans votre exemple le sens de susceptible de , ce qui est un anglicisme. Vous êtes libre de suivre un tel mouvement mais sachez que vous vous écartez du sens premier.

    • 196 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 octobre 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Eh bien, ni l’un ni l’autre ! Vous ne pouvez pas affecter une épithète unique à une  expression (de caresse en caresse) qui n’est pas un groupe nominal. Vous pouvez écrire : de caresse donnée en caresse reçue, à force de caresses échangées, etc. Voyez comment cela s’insère dans votre texte et quelles idées vous avez déjà réussi à exprimer. Parfois il faut savoir faire plusieurs phrases. Parfois il faut savoir ne rien ajouter si tout a déjà été dit (de caresse en caresse, ça en dit déjà beaucoup !).

    • 319 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes