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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    Dans une narration, vous devez accorder avec l’imparfait : Ils ont reçu un équipement qu’ils  possédaient déjà. / On me présenta une personne que je connaissais déjà. Les faits appartiennent tous au passé, les seconds ont débuté avant mais perdurent à l’instant des premiers, sinon on aurait écrit : Ils ont reçu un équipement qu’ils avaient déjà possédé.

    Dans un dialogue, un courrier… vous pouvez choisir l’imparfait ou le présent.
    Avec l’imparfait, vous vous contentez de rappeler des faits passés de la même manière que dans une narration : Vous avez reçu un équipement que vous possédiez déjà. Vous rappelez ainsi le contexte et n’êtes pas encore réellement en train d’interpeller votre interlocuteur.  Une telle introduction est ressentie de manière plutôt neutre.
    Avec le présent, vous  enjambez le temps et vous ramenez votre interlocuteur directement à la situation présente : Vous avez reçu un équipement que vous possédez déjà. Vous créez alors  un rapport d’interpellation avec lequel vous devez maintenant composer. Qu’allez vous en faire ? Quelle est votre attente par rapport à cela ? Vous devez maintenant l’exprimer.

    Cette réponse a été acceptée par Cyrpa. le 28 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Si votre écrit a un caractère scientifique, vous n’êtes pas autorisée à utiliser un nom collectif pour désigner un de ses représentants en particulier et vous devez écrire : « Un individu du genre Apatosaurus » ou alors vous parlez du genre en général et il n’y a pas d’article « Apatosaurus comprend plusieurs espèces présentes dans… »
    Si vous racontez une histoire libre, faites simple, francisez et n’utilisez que des minuscules : « L’apatosaure me regardait avec curiosité… »

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2024 dans Accords

    Hier, avec les copains, on a fait une sortie au cinoche et on a vu le Comte de Monte-Cristo. On s’est vraiment immergés dans le film ! 
    On est ici un pronom personnel mis pour nous (moi et les copains) : il y a accord  sylleptique avec le sujet, le participe passé prend la marque du pluriel. (Hier, avec les copains, nous sommes sortis au cinéma et nous avons vu le Comte de Monte-Cristo. Nous nous sommes vraiment immergés dans le film ! )

    On entend dire que c’est un film classique, on croit pouvoir le regarder avec distance et puis on en ressort bouleversé. On s’est vraiment immergé dans le film !
    On est ici un pronom indéfini (étymologiquement mis pour « l’homme« ) ; on pourrait dans le contexte présent le remplacer par « le spectateur » : c’est une véritable 3e personne du singulier, le participe passé reste au singulier.
    Le spectateur entend dire que c’est un film classique, il croit pouvoir le regarder avec distance et puis il en ressort bouleversé.  Le spectateur s’est vraiment immergé dans le film !

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  • Grand maître Demandé le 23 juillet 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Si l’orthographe ou la ponctuation peuvent servir à lever des ambiguïtés, ne croyez pas que cela soit toujours possible contrairement à ce que laissent entendre certains esprits chagrins qui déplorent un soi-disant déclin de la langue française. Pour éclairer le sens de votre exemple, il faudra en dire plus ou le dire autrement.

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  • Grand maître Demandé le 20 juillet 2024 dans Question de langue

    Une paire désigne normalement un ensemble de deux choses complémentaires  : une paire de chaussettes, de lunettes, de ciseaux, etc. Elles ne sont pas identiques. En effet, deux chaussures droites ne font pas la paire ! Une paire au jeu de cartes comprend par exemple une dame de cœur et une dame de pique. En biologie animale, la complémentarité de la paire exclut l’aspect sexuel. On parle alors de couple.
    Logiquement, on ne devrait donc pas qualifier de paire deux choses parfaitement identiques. Ce sont simplement deux objets, ou éventuellement un doublet. Force est de constater que l’usage ne respecte pas toujours ce principe.

    Quant aux paires de secondes, aux paires d’heures, etc.  ces expressions du langage populaire désignent manifestement plus de deux unités de temps ! Est-ce un tour ironique ou l’influence d’un parler régional ? Je ne saurais dire. Toujours est-il qu’en picard, dire d’un père qu’il a eune paire eud’gosses  c’est dire qu’il en a beaucoup, et ch’étot y a eun’paire eud’timps ramène à  :  c’était il ya longtemps. 

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Avec ce genre de formulation, il est toujours mieux de rapprocher l’adjectif du substantif principal, le sens est plus clair : « Une réduction supplémentaire de 20 %. » On dira aussi par exemple : « Vous avez droit à une charge supplémentaire de 23 kg.« 
    (Des « pourcents supplémentaires »,  c’est assez difficile de comprendre de quoi il s’agit ! )

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  • Grand maître Demandé le 19 juillet 2024 dans Général

    Bonjour,
    Ces deux phrases exprimées au passé sont grammaticalement correctes, mais ont-elles du sens ? Voyez pour cela en les mettant au présent :

    Il s’attendait à le voir pleurer, mais il n’en fit rien.
    > Il s’attend à le voir pleurer, mais il n’en fait rien. Ici le pronom il de la deuxième partie de la phrase représente nécessairement l’individu qui aurait eu des raisons de pleurer ; Il s’attendait à voir pleurer l’individu, mais l’individu n’en fit rien. Pourquoi pas, mais je trouve d’une part que l’emploi du verbe faire pour reprendre l’action de pleurer  n’est pas très adapté (ce n’est généralement pas une action volontaire), d’autre part que deux fois il dans une même phrase pour deux personnes différentes rend le propos confus.

    Il s’attendait à le voir pleurer, mais il n’en fut rien. > Il s’attend à le voir pleurer, mais il n’en est rien. Ici, la formule « il n’en est rien« , où le  pronom il est impersonnel,  signifie simplement « cela ne se produit pas » . C’est une expression logique de la situation :  Il s’attendait à le voir pleurer, mais cela ne se produisit pas. Le propos est bien plus clair.

    Cette réponse a été acceptée par NoManClatura. le 19 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Le mode propre à une proposition concessive est le subjonctif. Nombre de grammairiens ont érigé cela en règle et c’est ainsi que l’Académie française le conçoit. Par ailleurs, la valeur temporelle du subjonctif est faible puisque ce mode s’inscrit dans l’univers de l’irréel ou de la pensée. Il n’y a donc pas de contre-indication à écrire et à utiliser très simplement le subjonctif présent :  « Je devrai marcher seule bien que je préfère être accompagnée. »

    On comprend néanmoins que le regret que vous exprimez a été pensé avant de prendre la décision de marcher seule. Il se situe dans le passé de votre énonciation et l’emploi d’un présent  en ramenant à une vérité d’ordre général manque alors de subtilité. On pourrait alors astucieusement utiliser le subjonctif plus-que-parfait qui a également valeur de conditionnel :  « Je devrai marcher seule bien que j’eusse préféré être accompagnée. » Cela sonne tout de même très archaïque et précieux !

    Sachez au bout du compte et pour vous rassurer que la littérature regorge d’exemples d’emploi de l’indicatif,  spécialement du conditionnel, dans des concessives. Il conviendrait à cet égard que la règle rende compte de l’usage plutôt que de vouloir le tordre. Peu de gens vous contesteront donc  : « Je devrai marcher seule bien que j’aurais préféré être accompagnée.« , une formulation moderne et fidèle à l’intention de votre propos.

    Enfin , vous pouvez aussi adoucir le rapport concessif et le résultat sera parfait : « Je devrai marcher seule, mais j’aurais préféré être accompagnée.« 

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    À voix basse, à haute voix, à bas bruit, à faible volume… : toutes ces locutions idiomatiques qui peuvent avoir la même fonction qu’un adjectif, un adverbe ou un complément de manière sont naturellement construites au singulier. Si vous exprimez la même idée, il n’existe pas de raison de modifier l’usage : une conversation à voix basse, c’est bien au moins deux personnes qui se parlent. Bien sûr, vous pourrez toujours trouver des situations particulières avec lesquelles vous pourriez justifier d’une construction naïve au pluriel.

    Cette réponse a été acceptée par Nuage. le 29 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Le pluriel semble l’usage commun dès lors que les coups sont virtuels et que leur cause est dénombrable : À coups d’articles de presse [De Gaulle] /  Il se l’était construite à coups de mensonges [Edern Hallier]  / À coups de théories [Beauvoir]

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