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Bonjour,
Avec l’expression avoir pris la tournure, vous semblez hésiter sur l’accord du participe passé quand le cod tournure est placé avant le verbe.
Je ne vois pas de raison de faire une exception :
« La citadelle qu’ont prise les assaillants.«
« La tournure qu’ont prise les évènements.«
C’est vrai qu’on entend rarement la marque du féminin quand cette expression est dite. Je pense que c’est une erreur, peut-être influencée par l’assourdissement du son [z] quand on dit « La tournure qu’ont prise ces évènements.«- 3272 vues
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Bonjour,
votre question semble porter sur la présence ou non du s final du verbe à l’impératif (2e personne du singulier).
La 2e personne du singulier (correspondant au pronom tu) est marquée par un s final* à tous les temps de conjugaison,
sauf à l’impératif pour les verbes du premier groupe uniquement (manger > mange !, monter > monte !), plus le verbe aller (aller > va !) qui est un cas à part. Ces verbes ne se terminent pas par le s caractéristique de la 2e personne.
Avec les autres verbes, le s subsiste toujours à l’impératif, chez ceux du 2e groupe (réagir > réagis !, atterrir > atterris !) comme chez ceux du 3e groupe (attendre > attends !, lire > lis !).
*[le s est dans quelques cas rares remplacé par un x : tu veux, tu vaux, tu peux]
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Bonjour,
votre question est donc : « Est-ce que le nom ou les noms qui suivent la locution adjectivale plein de doivent être mis au singulier ou au pluriel ? »Plein de est habituellement suivi d’un pluriel, à condition cependant que les choses ainsi qualifiantes puissent être dénombrées.
Les noms qui ne peuvent pas être dénombrés restent au singulier (ex : le beurre, la neige, la gentillesse, la santé, etc.).Les noms exprimant un sentiment général que l’on éprouve sont considérés comme indénombrables. Ils se disent et s’écrivent au singulier. Ainsi effroi est quasiment toujours au singulier. Quand on parle de la sensation globale, trouble est aussi au singulier (au pluriel, troubles désigne des perturbations qui peuvent être chacune identifiées).
L’emploi du singulier dans votre exemple n’est donc pas dicté par plein de mais par la nature des noms qui suivent : « plein de trouble et d’effroi ». Quant au singulier de plein, il est lié à la personne concernée représentée par le pronom Je.Quelques exemples pour compléter :
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- Nous étions pleins de bons sentiments (on peut identifier les différents sentiments, par exemple la joie, la bienveillance, etc. ; pleins est accordé avec nous).
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- Elle était pleine d’envie de bien faire (l’envie est ici le sentiment général, il reste au singulier ; pleine est accordé avec elle).
Cette réponse a été acceptée par KuroiNeko666. le 10 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Bryan,
vous voulez savoir si « *Ces maux de tête m’avait […] » est correct ?
Non, ce n’est pas correct. Le verbe avoir s’accorde au pluriel avec le sujet Ces maux, lui-même au pluriel.
On écrit donc obligatoirement « Ces maux de tête m’avaient […]«astuce : N’hésitez pas à tester un autre temps quand vous doutez, par exemple un futur : « Ces maux de tête m’auront lessivé !«
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Bonjour David,
comme son nom l’indique, l’imparfait est un temps qui sert souvent à exprimer une action qui n’est pas parfaitement accomplie.
Si au moment où le retardataire se présente, le groupe est toujours en train de l’attendre pour commencer la réunion, vous pouvez donc dire : « Nous vous attendions. Maintenant, commençons !«Le passé composé, qui possède des usages plus larges, peut servir à exprimer une action qui, elle, est accomplie. Si vous dites : » Nous vous avons attendu. Maintenant, commençons !« , vous signifiez que l’attente est terminée et l’on sent même une pointe de reproche dans la formulation.
La différence est assez subtile, mais si vous voulez marquer le respect à la personne retardataire, utilisez l’imparfait.
L’adverbe ici exprime de préférence le lieu. Dans le langage courant, il peut aussi exprimer le moment. Si vous voulez adopter un langage soigné, dites plutôt jusqu’à présent.
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Bonsoir,
C’est un des plus beaux exploits connus. > C’est un des plus beaux exploits [qu’on ait jamais] connus.
C’est une des plus belles aventures vécues. > C’est une des plus belles aventures [qu’on ait jamais] vécues.
C’est un des plus riches continents rencontrés. C’est un des plus riches continents [qu’on ait jamais] rencontrés.
Dans tous les cas, le pluriel est de mise.- 1451 vues
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Avec la conjonction si exprimant une condition, la construction normative est : Si + présent, alors + futur.
Lorsque l’enchainement condition remplie/conséquence est certain, automatique ou systématique, n’hésitez pas et utilisez cette concordance des temps : « Si le directeur accepte ma demande, je serai en congé dès lundi.«
Dans certains cas, vous pouvez remplacer le futur par un présent. Ce présent exprime toujours un futur (une action encore non accomplie) mais il renforce le caractère de certitude : « Si tu y vas, j’y vais ! »
Cependant lorsqu’une once d’incertitude s’insinue, par exemple pour exprimer une suggestion, ou lorsqu’on veut se montrer particulièrement poli et délicat, le conditionnel peut être employé : « S’il fait beau demain, nous pourrions aller à la pêche. » « Si je viens avec ma fille, serait-il possible de lui proposer un menu enfant ?« .
Dans l’exemple que vous donnez, vous avez le choix :
Si on tombe sur cette créature, je fuis très certainement (100 % de chances que je fuie)
Si on tombe sur cette créature, je fuirai très certainement (90 à 100 % de chances que je fuie)
Si on tombe sur cette créature, je fuirais très certainement (peut-être je fuirai, peut-être je ne fuirai pas, mais comme je suis un trouillard…)
,
Si vous êtes dans le dernier cas et que vous voulez vous conformer à une écriture académique ou si vous rédigez un rapport professionnel , je vous conseille alors de changer le temps de la subordonnée : Si on tombait sur cette créature, je fuirais très certainement ; mais vous pouvez constater avec les exemples donnés que l’association présent suivi d’un conditionnel est admissible. A vous de voir.- 833 vues
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L’usage de l’imparfait est purement modal, il ne marque pas le passé et ne dépend pas du temps de la principale qui peut être varié (ex : Nous tendrons le bras comme si nous voulions toucher la vitre.). Le plus-que-parfait introduit une nuance d’antériorité.
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Pour Riegel, Pellat et Rioul (Grammaire méthodique du français), « au parc » est un complément d’objet indirect qui entretient avec le verbe aller un double rapport, sémantique (appelé par le sens même du verbe) et syntaxique (dont la construction est contrôlée par le verbe).
Les auteurs expliquent (4.2 Le complément d’objet indirect) :
« Le complément d’objet indirect (c.o.i.) est introduit par diverses prépositions, dont les deux plus fréquentes sont à et de :
(1) à : penser à l’avenir / obéir à la loi / appartenir à la classe dirigeante / aller à l’étranger, etc. «L’Académie de Montpellier confirme que ce groupe nominal prépositionnel complément du verbe est bien un COI (cf. dernier § p.1) différenciable des compléments circonstanciels :
Compléments circonstanciels de phrase, de verbe.pdf (ac-montpellier.fr)- 1461 vues
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L’un ou l’autre d’entre eux n’est pas une formule très heureuse, à la limite du pléonasme : l’un ou l’autre signifie que ce peut être n’importe lequel, l’un d’entre eux également. Mieux vaut dire « L’un d’entre eux se laissait-il bercer par l’illusion de ce bonheur ? » ou « Certains d’entre eux se laissaient-ils bercer par l’illusion de ce bonheur ? « . Même si ces formules présupposent qu’il y en ait plutôt un ou plutôt plusieurs, elles n’excluent pas que le résultat soit contraire.
L’un ou l’autre de leurs parents. Le choix du pluriel ou du singulier indique bien l’inclusion ou l’exclusion : Le père ou la mère peuvent venir à la rencontre parents-professeurs (l’un des deux ou les deux) ; le père ou la mère peut venir (un seul).
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