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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Question de langue

    Comme vous l’a dit Joelle bien exprime un degré d’intensité moindre que très ou fort : un steak bien cuit l’est quand même moins qu’un steak très cuit.
    L’usage de fort est moins courant que très en français standard mais il est fréquent dans certaines zones linguistiques en Belgique et dans le nord de la France par exemple. Voyez notamment la chanson Formidable de Stromae avec l’opposition formidable / fort minable.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Accords
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  • Grand maître Demandé le 9 août 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Vous avez raison de vous poser la question car si le pronom neutre ce est généralement considéré comme neutre et singulier, le présentatif c’est peut néanmoins se tenir au pluriel (ce sont, ce furent, c’étaient) et cela est même considéré par de nombreux linguistes comme relevant d’un langage « soigné ». Vous pouvez donc écrire sans commettre de faute : « C’étaient des poils rétractables. » Est ce que l’adjonction d’une relative  après ce oblige à rétablir le verbe être au singulier ? En général, oui, car c’est l’ensemble pronom + proposition ainsi constitué (Ce que j’avais pris pour des antennes) qui devient le sujet et à l’instar d’une proposition sujet est de genre neutre  et de nombre singulier. Néanmoins vous trouverez des exceptions, notamment lorsque la relative est courte :  Ce que vous dites sont des passions d’ignorance (Rohrbacher) / Ce que vous dites sont tout autant de visions (Grammaire des grammaires, Girault-Duvivier) / Tout ce que vous dites sont des mystères (Laurens). Lorsque la relative est plus longue, on reprend le plus souvent le pronom, ce qui vous laisse alors la liberté de choisir le nombre : Ce que j’avais pris pour des antennes, c’était/ c’étaient en fait des poils rétractables…  Sachez en tout cas que le présentatif c’est au singulier devant un attribut pluriel n’est jamais fautif, quoiqu’on en dise.

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  • Grand maître Demandé le 7 août 2024 dans Conjugaison

    Le sens justifie le futur car il n’y a rien d’hypothétique dans cette formulation (Nous créerons votre page et pour cela nous aurons besoin…). Mais le conditionnel peut servir à atténuer une exigence. C’est alors un emploi purement formel de politesse (Nous créerons votre page et pour cela nous aurions besoin…)

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  • Grand maître Demandé le 7 août 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Par défaut, le pronom indéfini  interrogatif  qui est considéré comme neutre et singulier. Seule la construction (où l’on ne peut dire de qui s’il est l’attribut ou le sujet) [Qui + verbe être + nom ou pronom pluriel]  entraîne le pluriel du verbe : Qui sont les meilleurs candidats ? En effet, dans ce cas, on sait pertinemment d’emblée que qui représente plusieurs personnes.
    Il ne serait donc ni illogique ni inaudible de faire de même avec votre exemple : *Qui, des Français ou des Allemands,  l’ont détruite ?  Cependant, l’usage n’est pas celui là et lorsque le pluriel est évident mais que le verbe n’est pas être, on remplace alors généralement le pronom qui par lesquelsLesquels paraissent les meilleurs candidats ?  Lesquels, des Français ou des Allemands,  l’ont détruite ? 

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  • Grand maître Demandé le 6 août 2024 dans Général

    Le verbe aiser n’est plus usité, mais il a existé. Il en subsiste le participe passé aisé (et son antonyme malaisé) devenu adjectif, employé le plus souvent dans des constructions impersonnelles  (Il est aisé de…), dans des aphorismes (La critique est aisée, mais l’art est difficile.), des tournures idiomatiques (C’est aisé à comprendre.), parfois comme qualificatif ordinaire (une tâche aisée).

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  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2024 dans Question de langue

    Bonjour,

    La pronominalisation de la phrase précédente est toujours possible avec cela : Je dis cela / Je parle de cela / J’adhère à cela. Peut-on faire plus court avec le/en/y ? En général, oui : Je le dis / J’en parle / J’y adhère.  Cependant, il y a avec certains verbes des tournures qui, quoique logiques et syntaxiques, ne se disent pas ou rarement : J’acquiesce à cela > *J’y acquiesce !? ou Je le comble de présents > *Je l’en comble !? Avec le verbe prévenir, la pronominalisation avec en est banale si le verbe signifie « informer par avance« , elle ne se pratique habituellement pas s’il signifie « mettre en garde« .

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  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Quand l’adjectif antagoniste existe pourquoi s’en priver ? Bien sûr, on est toujours libre d’user de périphrases : non accessible, qui n’est pas accessible, à quoi on ne peut pas accéder, etc., mais sauf intention stylistique délibérée , l’adjectif inaccessible dit cela avec plus d’élégance et sans aucune différence de sens.
    L’emploi de l’adverbe non comme préfixe devrait être réservé à des associations occasionnelles en l’absence d’adjectif spécifique ou lorsque celui-ci a pris un sens restreint, par exemple impertinent, non pertinent

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  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2024 dans Général

    Bonjour,
    Les deux prépositions par et pour peuvent servir à exprimer la causalité, elles sont alors remplaçables par à cause de. Après l’adjectif intéressant, le TLFI ne cite que la construction avec par, mais rien ne s’oppose à la liberté de votre choix. Avec par, je vois plutôt un moyen : livre intéressant par  [l’effet de] sa simplicité ; avec pour une valeur, un contenu : livre intéressant pour [connaître] l’histoire des mœurs, mais vous trouverez foultitude de contre-exemples dans la littérature.

    Cette réponse a été acceptée par Angevin. le 31 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 juillet 2024 dans Accords

    Bonsoir,

    Vous titillez le diable avec un tel exemple ! Les règles d’accord sont déjà controversées, alors si vous l’appliquez  à un sujet double qui ne peut être que pluriel, vous créez un cas d’école bien artificiel. L’emploi distributif de l’expression me semble en effet douteux. Dirait-on  aucune(s) raison et explication ? Non ! on répéterait et on dirait aucune raison et aucune explication. De la même façon, on ne peut qu’écrire : xxx est un bel atout pour le groupe, lui offrant une visibilité à nulle autre pareille et une distinction à nulle autre pareille. ce qui -vous l’avouerez- est particulièrement indigeste.  Le double emploi affaiblit par  ailleurs le caractère superlatif de l’expression. Je suis donc désolé de vous formuler une non-réponse, de vous inviter à trancher le nœud gordien  et à écrire plutôt : xxx est un bel atout pour le groupe, lui offrant une visibilité et une distinction inégalées.

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