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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Vous avez le choix selon que vous considérez le problème dans sa  globalité ou dans ses multiples répétitions.

    Vous pouvez aussi décider d’accorder au mot bavardage un sens conceptuel (Le bavardage est son principal défaut), et auquel cas tout mettre au singulier : Moins de bavardage ne pourra qu’être favorable à vos progrès.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    Le français offre un certain  choix pour marquer l’interrogation, par exemple pour une question totale : intonation (Vous parlez français ?) / inversion (Parlez-vous français ?) / Locution  introductive (Est-ce que vous parlez français ?). La plupart des langues n’offrent généralement pas autant de choix : essayez donc d’interroger en anglais juste par l’intonation ! Mais les moyens varient d’une langue à l’autre. L’inversion semble en revanche le moyen commun aux langues germaniques (hors anglais) . Peut-être une origine à chercher dans cette direction ?

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2024 dans Général

    Bonsoir,
    L’expression « avoir affaire« , sans complément indiquant à qui ou avec qui, est tombée en désuétude mais elle est présente dans la littérature du XIXe siècle (Balzac, Restif de la Bretonne) ; il faut la comprendre dans le sens avoir une affaire à traiter, avoir rendez-vous et non dans le sens d’avoir quelque chose à faire.

    Cette réponse a été acceptée par mperrier. le 4 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,,

    Commençons d’abord par constituer une phrase complète, par exemple :  « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, une question me vint. »

    Dans celle-ci, l’ensemble du groupe « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, » constitue un complément circonstanciel de temps de la proposition « une question me vint. »  : Une question me vint… oui, mais quand ? une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur.

    Dans l’ensemble « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, » , la partie « que je contemplais le résultat de mon labeur » constitue une proposition subordonnée relative déterminative du nom nuit : Une question me vint… quand ? une nuit n’importe quelle nuit ? Non , une de celles que je contemplais le résultat de mon labeur. Dans ce dernier groupe, on peut aussi considérer que la conjonction que a une fonction de complément circonstanciel de temps de je contemplais

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  • Grand maître Demandé le 28 novembre 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    manger est un infinitif  complément du nom envie (l’envie de manger, le désir d’apprendre, la joie de recevoir).
    y est un pronom, complément circonstanciel de lieu.

    Dans cette expression usuelle (avoir envie), l’article a en effet disparu, mais on peut le réintroduire sans changement de sens (j’ai l’envie d’y manger)

    Cette réponse a été acceptée par Arya. le 3 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 novembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Si vous êtes un narrateur, vous devez faire concorder le temps de la complétive et le passer au conditionnel présent :
    Je reviens du palais avec le prononcé du jugement . Ils viennent de m’expliquer que cela signifiait qu’on ne vivrait plus tous les quatre ensemble. J’en suis effondré et je me mets à errer dans les rues de la ville.

    Si vous êtes un locuteur, vous pouvez vous permettre une rupture de référence temporelle (en général marquée par une pause dans la diction) et revenir en cours de phrase à la réalité immédiate :
    – Alors, ça signifiait quoi ce charabia ?
    – Ils viennent de m’expliquer que cela signifiait qu’on ne vivra plus tous les quatre ensemble.
    – Quoi, on ne vivra plus ensemble, mais c’est impossible !

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  • Grand maître Demandé le 27 novembre 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Le verbe lâcher est transitif quand il prend le sens de libérer, d’abandonner : lâcher les chiens, lâcher ses émotions, lâcher la corde, etc.

    Dans le sens de se rompre, il est intransitif. C’est le cas normalement avec votre exemple : Le pot d’échappement a lâché (il s’est rompu) que vous renforcez dans un registre familier par un attributif personnel qui n’est pas cod  :  Le pot d’échappement m’a lâché (= Mon pot d’échappement a lâché.)

    On pourrait certes considérer une personnification du pot d’échappement qui abandonnerait sa propriétaire, celle-ci prenant ainsi la fonction de cod  (Le pot d’échappement m’a lâchée = Le pot d’échappement m’a abandonnée, m’a libérée.) mais c’est vraiment tordu comme interprétation !

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  • Grand maître Demandé le 27 novembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Toute situation complexe ne peut pas toujours se résumer par un mot, sinon à quoi bon construire des phrases, mais peut-être trouverez-vous votre bonheur dans cette liste : grandiloquent, phraseur, pontifiant, palabreur, discoureur, sentencieux, doctoral, péroreur, etc.

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  • Grand maître Demandé le 27 novembre 2024 dans Général

    Bonjour,
    Le système condition/conséquence (Si condition A, alors  conséquence B) est une projection intellectuelle où les temps de conjugaison  (présent, futur, imparfait, conditionnel) n’ont aucune valeur temporelle et sont purement modaux (une convention de langage). Dans ce système, c’est la connaissance de la conséquence qui est déterminante : si cette conséquence est systématique, elle s’exprime au futur et on emploie alors le présent pour la condition derrière si, si  cette conséquence est probable, elle s’exprime au conditionnel présent et on emploie alors l’imparfait pour la condition derrière si. Comme ainsi exprime en général une conséquence certaine (à vérifier néanmoins selon le contexte), c’est donc plutôt le temps de la 2e partie que vous devez changer : …si le co-animateur doit s’absenter. Bien sûr, vous pouvez biaiser en utilisant des substantifs à la place de verbes conjugués (en cas d’absence).

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  • Grand maître Demandé le 26 novembre 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    J’ai connu le terme d’appétent, adjectif associé à l’appétence, dans le domaine technique de la cynégétique pour parler de l’attractivité alimentaire de telle plante pour tel animal. Par extension, je l’ai aussi entendu en chimie, pour évoquer la facilité qu’ont certains corps à se combiner. Je n’ai donc pas compris pourquoi il était aujourd’hui passé dans nos assiettes, alors qu’il y a le joli mot d’appétissant pour ce qui nous met en appétit,  celui que je réserve à la gastronomie.

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