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Rebonjour,
Les compléments d’objet indirect (coi) introduits par la préposition à et désignant un être animé se pronominalisent de deux façons :-
- conjointe : lui / leur
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- disjointe : à lui / à eux
La forme conjointe s’applique uniquement aux constructions dites datives, également appelées naguère compléments d’attribution. Il faut donc que d’une certaine manière la personne objet entre en possession (ou en dépossession) de quelque chose (le datif est un cas de déclinaison présent dans de nombreuses langues ; le mot datif – comme dation- dérive du verbe latin dare « donner »).
Ainsi, on dira :
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- Pierre a donné son livre à Jean. > Pierre lui a donné son livre. – J’écris à Charlotte. > Je lui écris. – Les enfants obéissent à leurs parents. > Les enfants leur obéissent.
Mais on dira :
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- François pense à sa mère. > François pense à elle. – Le sergent-recruteur arriva à Louis. > Le sergent-recruteur arriva à lui. – En cas de fuite, la locataire fera appel au plombier. > La locataire fera appel à lui.
On voit en effet avec ces trois derniers exemples que la personne n’est pas directement celle à qui on attribue quelque chose. C’est souvent au contraire un phénomène inverse, ou simplement une indication de mouvement.
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Bonjour,
Dans la phrase 3, trois mille euros est un complément de mesure et non un cod ; il n’y a donc pas d’accord du participe passé.
Dans la phrase 4, mises à part placé à la suite du groupe nominal est une locution adjectivale qui s’accorde (on aurait pu dire Ces trois élèves écartées) alors que mis à part placé en tête de phrase est une locution adverbiale invariable (on aurait pu dire Sauf ces trois élèves). On comprend incidemment que ces trois élèves sont des filles. Pourquoi pas !
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Bonsoir,
On peut se passer du pronom celles mais pas sans changer la préposition : « la France ne s’ingère pas dans les affaires intérieures de la Belgique; ni la Belgique envers la France. »- 658 vues
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La construction « changer de » implique habituellement le sujet. J’ai changé de vêtements (les miens) / j’ai changé les vêtements (on ne sait pas de qui). Pour une date, c’est moins évident mais si la personne qui parle est concernée par la réunion, elle peut dire les deux, si elle est extérieure il vaut mieux dire « le jour ».
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Bonjour,
Le pronom relatif que, mis pour les problématiques, a bien une fonction de cod… mais du verbe rencontrer.
Le verbe amener est ici conjugué avec un sujet sous-entendu à la voix passive*, et donc avec l’auxiliaire être ; le participe passé s’accorde avec le sujet apparent nous : amenés dans le cas général / amenées si nous représente un groupe exclusivement féminin.
*[Notre activité professionnelle] nous amène à rencontrer des problématiques > Nous sommes amené(e)s [par notre activité professionnelle] à rencontrer des problématiques > Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer…
On peut aussi considérer que amené(e)s a une valeur d’adjectif attribut que l’on pourrait remplacer par enclin(e)s, le résultat de l’accord est le même.
Pour faire simple, raccourcissez votre phrase : les problématiques rencontrées ou les problématiques que nous rencontrons (l’emploi du verbe amener n’amène à rien de plus signifiant).
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Bonjour,
L’expression « au gré de » peut, en fonction du contexte être remplacée, selon la volonté de, selon la fantaisie de, au hasard de, etc. Dans tous les cas , cela signifie qu’on se laisse porter par des aléas qui ne dépendent pas de soi : au gré du vent, au gré des humeurs d’une autre personne, au gré des rencontres, au gré des trouvailles… Dans l’exemple cité, les techniciens ne savent pas quand la commune est susceptible de mettre à disposition de nouvelles archives : ils s’adaptent à l’irrégularité des récupérations de documents et s’en accommodent au mieux.
L’expression « au gré de » est bien employée, mais la phrase dans son ensemble manque de clarté.
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Bonjour,
L’usage habituel d’un pronom permet de ne pas répéter le nom qu’il représente. Il serait donc normal de commencer par citer le nom, en l’occurrence M. Martin, mais l’inversion est tout à fait admise. Elle peut même servir dans des textes plus longs à entretenir le suspense. Vos deux formulations sont parfaitement correctes et avec cette proximité nom/pronom parfaitement équivalentes.- 650 vues
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Bonjour,
Votre formulation est ambiguë. On ne sait pas si les récits désinhibiteurs se rapportent uniquement à l’ouvrage Favole al telofono, ou plus largement à Gianni Rodari, qui fut un auteur prolixe. Je vous invite à réordonner la phrase pour lever cette ambiguïté.
Si vous vous référez à l’ouvrage, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert l’ouvrage de Gianni Rodari, les ‘Favole al telefono’ dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, le recueil de fables n’est pas le sujet producteur de récits, il n’en est que le contenant et il est préférable à mon avis de conserver l’article des (certains des récits de ce livre) qui renforce l’idée d’appartenance, de collection. Mais l’omission de des n’est pas fautive.
Si vous vous référez à l’auteur, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les ‘Favole al telefono’, un ouvrage de l’auteur Gianni Rodari dont certains (des) récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, l’auteur est le sujet producteur de récits, l’emploi de l’article des me semble alors indifférent (certains des récits de l’auteur/certains récits de l’auteur).
Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 3 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Aux temps composés (ici le passé composé) les participes passés des verbes qui se conjuguent avec l’auxiliaire avoir (ont suscité) restent invariables, sauf lorsque le complément d’objet direct (= cod) est placé avant le verbe.
Dans cette phrase,
- ces matières est le sujet du verbe susciter (ce sont les matières qui créent, provoquent, suscitent…)
- mon intérêt est le cod (c’est l’intérêt qui est créé, provoqué, suscité… ; il est l’objet, le « quelque chose » sur lequel une action est menée : ici, les matières suscitent l’intérêt, l’éveillent, mais elles pourraient à l’inverse endormir l’intérêt !)
Le cod mon intérêt est placé après le verbe : …ont suscité mon intérêt . Le participe passé suscité demeure donc invariable.
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Bonjour,
« où il y avait la présence d’enfants. » ressemble bigrement à un pléonasme. Il faut choisir : « où il y avait des enfants » ou « où des enfants étaient présents »
« aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par les dégats à l’intérieur du gymnase ». Un dégât est le résultat d’une cause violente, ce n’est ni la cause, ni même l’évènement de détérioration : on ne peut donc pas être touché physiquement par des dégâts*. Il faudrait dire par exemple : « aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par la chute du pan de mur à l’intérieur du gymnase ».
*Quand on dit : « les agriculteurs touchés par les dégâts de la tempête« , touchés a le sens de concernés ; ce n’est pas un contact physique.
Cette réponse a été acceptée par holstein. le 31 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.
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