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Oui, on peut coordonner plusieurs adverbes interrogatifs tant que la suite de la phrase aurait été exactement la même si on les avait séparés.
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Bonjour,
« que » peut remplacer la plupart des conjonctions ou des locutions conjonctives de subordination, pas seulement « puisque« . Pour décrire le rôle de « que » dans ce type de phrases, je n’ai pas trouvé mieux que » fonction introductive d’une subordonnée coordonnée« .- 804 vues
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La liaison est fréquente après ces trois mots : « Après (z) avoir mûrement réfléchi…« , « Cela n’est pas remis (z) en cause…« , « Mais (z) aujourd’hui, ce sera différent… » Attention, il y a des interdictions, par exemple devant un nom propre, un complément d’objet direct, certains mots : « Je passerai après Yves…« , « Tu lui remis un exemplaire…« , « Mais onze contre dix » .
Je ne vois cependant pas d’exemple de liaison obligatoire avec l’un de ces trois mots. Sachez donc que si vous hésitez, vous pouvez parfaitement vous passer de la liaison et cela paraît tout à fait naturel quand on parle lentement, posément et que l’on se fait ainsi bien comprendre.- 565 vues
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L’incertitude porte sur la motivation (le dépit) et non sur l’action (la décision a bien été prise), c’est donc l’indicatif.
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Bonsoir,
c’est très compliqué de formuler un avis quand les phrases sont isolées, car le bon usage des temps s’apprécie aussi par rapport au fil général de l’histoire et au ton que l’on veut donner au récit. Essayons tout de même :Séquence 1 :
La première phrase doit être conjuguée au plus-que-parfait pour marquer l’antériorité dans le passé « …j’avais quitté la maison familiale. « Evitez le » Quelques années plus tôt » car on sait aussitôt après que c’était il y a trois ans, dites juste « Un jour…« , « Un matin… » ou rien du tout. L’imparfait « …je quittais… » est mal approprié car cet évènement est ponctuel. On peut admettre le passé simple « …je quittai… » pour alléger le style. Comme vous précisez les dates, on comprend parfaitement l’antériorité, mais ensuite vous allez vous retrouver avec des formulations vieillottes du genre « vous allâtes « .
La deuxième phrase se construit ensuite de préférence à l’imparfait « Trois ans plus tard, je revenais.« , ce qui sous-entend aussi que ce retour va durer peut-être même jusqu’à aujourd’hui. Mais on peut aussi utiliser le passé simple « Trois ans plus tard, je revins. » pour souligner l’évènement particulier du retour et sans qu’on sache si cela a duré. Et le plus-que-parfait est également possible « Trois ans plus tard, j’étais revenu. » si c’est à nouveau une situation du passé qui est antérieure à quelque chose qui va être raconté par la suite.Séquences 2 et 3 : Vos suggestions de plus-que-parfait comme de passé simple sont envisageables mais impossibles à analyser sans une lecture du texte plus globale. Tout dépend du déroulé de l’histoire, de l’ordre dans lequel elle est racontée et du temps principal de narration que vous avez choisi.
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« De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirais pas d’écrire ta chanson
Ma France » (Jean Ferrat)Bonsoir,
Rien n’interdit le pluriel, le principal étant de s’assurer de la bonne compréhension par le lecteur de ce qui a voulu être dit, sinon il vaut mieux trouver d’autres tournures.Avec ce genre d’expressions, il faut également maintenir un effet rythmique pour conserver l’idée de répétition . Par exemple, vous écrivez « De trêves rompues en campagnes militaires dévastatrices », soit 2 mots/3 mots ; essayez plutôt 2/2 « De trêves rompues en batailles dévastatrices« . De même, » de tourbière en tourbière, de bourbier en éboulement… » forme une séquence A/A puis B/C ; A/A B/B C/C renforcerait l’idée de répétition « » de tourbière en tourbière, de bourbier en bourbier et d’éboulis en éboulis… » ou alors A/B puis B/C soulignerait les successions « de tourbières en bourbiers et de bourbiers en éboulis… » Il n’y a pas de règle absolue, fiez-vous à votre oreille.
Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 10 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
la seule forme correcte est : « Qu’est-ce qui justifie cette augmentation ? «
La forme impersonnelle n’est possible qu’avec des verbes qui peuvent se construire ainsi, or on peut répondre « Un bon résultat justifie cette augmentation. » mais jamais : « Il justifie cette augmentation un bon résultat. » où » Il » ne représente personne.Avec des verbes strictement impersonnels, c’est toujours la forme « Qu’est-ce qu’il « . Voici un exemple avec le verbe « falloir » : « Qu’est-ce qu’il faut pour être heureux ?« , question à laquelle on peut répondre « Il faut un ami pour être heureux. » mais jamais « Un ami faut pour être heureux. » (à moins de s’appeler Yoda)
Avec des verbes qui admettent les deux formes, vous choisissez comme il vous plaît, par exemple avec le verbe « arriver « . « Qu’est-ce qui est arrivé ? » ou « Qu’est ce qu’il est arrivé ? » sont des questions toutes les deux correctement formulées et tout à fait équivalentes, car on peut répondre aussi bien « Un heureux évènement est arrivé. » que « Il est arrivé un heureux évènement.«
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Bonjour,
l’emploi de si permet ici de formuler une question indirecte et dans ce cas, il peut être suivi d’un indicatif comme d’un conditionnel, cela dépend de l’idée que vous souhaitez exprimer dans la proposition subordonnée. Le plus simple quand on hésite est de reformuler à une autre personne : « Je ne sais pas s’ils pourront venir. » ou « Je ne sais pas si vous pourriez me dépanner. «- 4443 vues
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Bonjour,
Le pêche-cavale est un poisson côtier tropical présent dans tous les océans. Bien qu’il ait pu aussi être appelé « chinchard gros yeux « , ce n’est pas la même espèce que le chinchard de Bretagne. Tous deux appartiennent cependant bien à la même famille, celle des carangues.
C’est un poisson dont la pêche est très populaire à Tahiti et à La Réunion, le seul endroit semble-t-il où on le surnomme pêche-cavale.
Les spécialistes des poissons lui ont accordé en français le nom normalisé de Sélar coulisou.
J’aurais aussi tendance à considérer que le mot est composé de deux noms, et donc à les accorder tous deux au pluriel : des pêches-cavales. L’origine du nom n’est pas évidente à comprendre (je continue mes recherches). Ce qui est surprenant, c’est qu’il s’applique aussi pour désigner sa pêche. En créole, on dit ainsi : « Mi sa va pès kaval « , ce qui pourrait se traduire en français : « Je m’en vais de ce pas m’adonner à la pêche cavale dans l’espoir d’attraper des Sélars coulisous. » Je ne crois pas que cavale ait à voir avec une quelconque jument. Peut-être ce nom provient-il du fait qu’il faut se dépêcher (cavaler) pour profiter du passage d’un banc de ces poissons ou pour lancer et relancer sa ligne quand les pêches-cavales mordent frénétiquement à l’appât. Traditionnellement, on les attrape à la senne de plage ou à la canne (dite localement gaulette).- 1092 vues
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Merci,
je craignais avec les noms normalisés qu’il faille s’arranger pour les citer uniquement au singulier comme pour les noms scientifiques latinisés (il faut alors dire par exemple : « des spécimens de Quercus rubra « ) mais vous avez raison, les noms normalisés s’accordent comme des noms communs. On peut donc dire : » des Chênes rouges » pour parler de cette espèce en particulier ; j’en ai enfin trouvé la confirmation dans un guide officiel de nomenclature botanique aux articles 7.1 et 7.2 (Guide de nomenclature des noms normalisés en français pour les plantes Trachéophytes de France métropolitaine Code NFN Version 2.4 – novembre 2014 – Persée (persee.fr)).- 641 vues
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