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Bonjour Marisa,
1. La construction avec pour est correcte. Le complément ainsi introduit exprime la cause. Mais comme pour reflète en général un sentiment positif, j’aurais plutôt utilisé une locution ou une construction causale plus neutre : « Il s’emporta contre elle à cause de son manque de courage. » ou « Il s’emporta contre elle parce qu’elle lui avait menti. » Par ailleurs, à moins que le contexte soit sans équivoque, on se demande dans vos exemples si c’est lui ou si c’est elle qui manque de courage ou qui ment. C’est pour cela que je trouve les propositions introduites par parce que plus claires.
La construction « s’emporter contre quelqu’un de + substantif exprimant la cause » (1er exemple) n’est pas correcte.
La construction « s’emporter contre quelqu’un de + proposition infinitive exprimant la cause » (2e exemple) me semble admissible.2. requérir quelqu’un pour quelque chose ou pour faire quelque chose
3. Si le flanc est unique, commun à tous les côteaux, le singulier s’impose.
Si chaque côteau peut posséder plusieurs flancs garnis de vignes, le pluriel s’impose.
Si chaque côteau ne possède qu’un seul flanc garni de vignes, vous pouvez choisir.
A noter que au pied lui reste toujours au singulier même s’il y a plusieurs pieds (au pied des montagnes) car c’est une expression imagée équivalente à « en bas », les montagnes n’ont pas vraiment de pieds alors qu’ici le mot flanc correspond à des zones réelles bien identifiables, ce n’est pas juste une expression générale pour dire « à mi-hauteur ».- 435 vues
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Bonjour,
théoriquement l’imparfait possède une valeur imperfective, il exprime une action ou un état du passé qui dure, qui se répète ou qui persiste tandis que le passé sert à exprimer l’antériorité d’une action ou d’un état qui est achevé.
Dans votre exemple, la course de mercredi dernier étant parfaitement terminée, l’imparfait n’est pas approprié.- 433 vues
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Bonsoir,
les deux prépositions à et pour sont possibles.
Le choix de la préposition dépend de la proposition principale, notamment de son verbe « Je m’adresse à qui veut l’entendre » « Ce film est projeté pour qui veut le voir« .
Sous forme d’interpellation finale comme dans votre exemple, vous pouvez choisir ce qui vous plait le mieux.
Mais j’ai du mal à saisir le sens de la phrase. Signifie-t-elle : » Si on se donne la peine de bien regarder, on constate de toute évidence que les différentes époques ont laissé des traces dans le ciel. » ? Est-ce bien cela ?
N.B. Le pluriel de ciel est cieux s’il s’agit de l’atmosphère et de l’espace au-dessus de nos têtes, également cieux s’il s’agit d’une demeure divine ou spirituelle ; on dit ciels au sens figuré, en peinture (les ciels des peintres impressionnistes), en ameublement (des ciels de lit), etc.- 822 vues
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Bonsoir,
je ne vois pas ce qui vous empêcherait d’utiliser le substantif supplétif puisqu’il existe. Quant à l’employer autrement que dans son acception militaire, pourquoi pas ? J’ai vu passer les citations d’un tel emploi moins restrictif chez Jean-Christophe Rufin et dans les débats de l’Assemblée nationale, mais je ne retrouve plus le lien. Cependant attention, ce nom est désormais très attaché à la dramatique histoire des harkis (FSIRAN) ; il est connoté péjorativement et pourrait laisser entendre que le renfort ainsi nommé (personne ou même chose) est traité avec peu de considération… à moins que vous vous cantonniez dans les domaines de la linguistique ou du droit législatif.Personnellement, je ne chercherais pas à trouver une différenciation logique entre supplément et supplétif. Pourquoi dit-on une capture d’écran, un captage d’eau et une captation d’héritage alors que pour les trois vocables le sens de l’action et la racine du mot sont semblables ?
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L’exemple est ambigu, je le concède, et je n’aurais pas l’idée de m’exprimer ordinairement ainsi. Pour préciser qui parle, j’ajoute cette première phrase : « Après l’avoir béni, le curé l’assura que tous ses péchés étaient pardonnés. Prononcés ces derniers mots d’apaisement, le patriarche rendit l’âme, serein. »
Il me semble que ce genre de formulation est à l’origine des participes passés devenus prépositions, dont l’Académie considère encore qu’ils peuvent être accordés dans certains cas : « Paul s’était inscrit au concours avec beaucoup d’appréhension. Passées les premières épreuves, il se sentit soulagé et confiant. »
Je me demandai si des écrivains classiques avaient usé de cette construction avec d’autres participes que ceux devenus des expressions figées et s’il était encore possible de le faire.- 744 vues
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Bonjour Maodde,
la réponse est Je lui avaiS dit.
(Il n’y a jamais de t final après le pronom je, à aucun temps, avec aucun verbe.)- 460 vues
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Si l’emprunt à une langue étrangère est concevable quand il s’agit d’une chose ou d’une idée nouvelle, évitez en revanche de reproduire les tics snobs de certaines professions quand un mot français courant existe.
Si dans votre exemple, il s’agit de rendre compte de la manière dont on parle dans les centres d’appels, c’est très bien « …submergé par les calls. », sinon remplacez par « appels ».- 554 vues
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Bonsoir,
après avoir creusé un peu pour tenter de décrypter le sens du mot pêche-cavale et d’en trouver les origines, voici les réflexions qui m’ont aiguillé et les explications qui me semblent crédibles à défaut d’être certaines. Merci notamment à mon ami François qui vit dans un petit port de pêche normand.
Le nom pêche serait probablement une transformation créolisante du mot perche, qu’on utilise comme terme générique pour désigner de nombreuses espèces de poissons ayant quelques traits de ressemblance. La disparition ou l’atténuation du son r est effectivement courante en créole.
Le nom cavale serait bien une variante du mot cheval. Cet ajout ne semble pas avoir été inventé à La Réunion, mais hérité des surnoms européens de son très proche cousin, le chinchard. En effet, celui-ci est appelé en anglais horse-mackerel (maquereau-cheval). On raconte parfois pour justifier ce rapprochement que les chinchards pouvaient transporter sur leur dos d’autres petits poissons à la manière des chevaux, mais cela ressemble fort à une élucubration. Le mot horse-mackerel pourrait avoir été repris d’un mot équivalent en vieil-hollandais. Tous les noms germaniques désignant le cheval et sonnant à peu près comme horse auraient une même racine indo-européenne kers qui signifiait courir. Au fil des transmissions, il pourrait finalement n’y avoir aucun lien avec l’animal lui-même mais avec ses qualités de coureur. Or le pêche-cavale est particulièrement vif.
Un pêche-cavale serait donc en fait une perche-cheval. Le genre est généralement indifférencié en créole avec usage de un comme article indéfini singulier on dit par exemple : un madame). Au pluriel, un mot-composé accorde au pluriel les deux noms qui le composent, et donc des pêches-cavales.- 1092 vues
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Bonsoir,
la plupart des grammairiens (mais bizarrement pas chez Larousse) et l’Académie française considèrent que le verbe disparaître peut se conjuguer avec l’auxiliaire avoir ou avec l’auxiliaire être. Je cite Henri-Honoré Bescherelle (1856) : « Apparaître, comparaître, disparaître, paraître, reparaître sont des verbes neutres qui se construisent avec avoir quand on veut exprimer l’action, et avec être quand on veut exprimer l’état. »
Vous pouvez ainsi utiliser le participe passé disparu, l’accorder et lui adjoindre un complément circonstanciel. C’est d’un usage très courant.
« Mon amie : disparue ! » , c’est bien l’état d’être disparue qui est souligné. Au moment où l’auteur énonce cette remarque, soit son amie est toujours introuvable, soit elle a été introuvable pendant une période significative.- 2660 vues
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Bonjour,
L’accord est bien fait à chaque fois avec le féminin de la personne concernée.
Comme c’est plutôt la transcription d’une façon orale de s’exprimer, j’ajouterais (mais ce n’est pas obligé) un point d’exclamation à l’écrit : « Mon amie : disparue ! Ma soeur : disparue !« .- 2660 vues
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