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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Votre formulation est ambiguë. On ne sait pas si les récits désinhibiteurs se rapportent uniquement  à l’ouvrage Favole al telofono, ou plus largement à Gianni Rodari, qui fut un auteur prolixe. Je vous invite à réordonner la phrase pour lever cette ambiguïté.

    Si vous vous référez à l’ouvrage, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert  l’ouvrage de Gianni Rodari, les ‘Favole al telefono’ dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, le recueil de fables n’est pas le sujet producteur de récits, il n’en est que le contenant et il est préférable à mon avis de conserver l’article des (certains des récits de ce livre) qui renforce l’idée d’appartenance, de collection. Mais l’omission de des n’est pas fautive.

    Si vous vous référez à l’auteur, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert  les ‘Favole al telefono’, un ouvrage de  l’auteur Gianni Rodari dont certains (des) récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, l’auteur est le sujet producteur de récits, l’emploi de l’article des me semble alors indifférent  (certains des récits de l’auteur/certains récits de l’auteur).

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 3 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Aux temps composés (ici le passé composé) les participes passés des verbes qui se conjuguent avec l’auxiliaire avoir (ont suscité) restent invariables, sauf lorsque le complément d’objet direct (= cod)  est placé avant le verbe.

    Dans cette phrase,

    • ces matières est le sujet du verbe susciter (ce sont les matières qui créent, provoquent, suscitent…)
    • mon intérêt est le cod (c’est l’intérêt qui est créé,  provoqué, suscité… ; il est l’objet, le « quelque chose » sur lequel une action est menée : ici, les matières suscitent l’intérêt, l’éveillent, mais elles pourraient à l’inverse endormir l’intérêt !)

    Le cod mon intérêt  est placé après le verbe : …ont suscité mon intérêt . Le participe passé suscité demeure donc invariable.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Général

    Bonjour,

    « où il y avait la présence d’enfants. » ressemble bigrement à un pléonasme. Il faut choisir : « où il y avait des enfants » ou « où des enfants étaient présents »

    « aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par les dégats à l’intérieur du gymnase ». Un dégât est le résultat d’une cause violente, ce n’est ni la cause, ni même l’évènement de détérioration : on ne peut donc pas être touché physiquement par des dégâts*. Il faudrait dire par exemple : « aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par la chute du pan de mur à l’intérieur du gymnase ».

    *Quand on dit : « les agriculteurs touchés par les dégâts de la tempête« , touchés a le sens de concernés ; ce n’est pas un contact  physique.

    Cette réponse a été acceptée par holstein. le 31 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    J’ai trouvé une réponse au chapitre XIV (« Les types de phrases« ) de  « Grammaire méthodique du français » de Riegel, Pellat et Rioul à propos de l’exclamatif : « L’exclamatif est-il un type obligatoire ? »
    C’est assez long, alors je cite quelques extraits : « […] Cependant, si l’exclamation représente bien une modalité, exprimant une attitude affective du sujet parlant à l’égard de l’état des choses évoqué par son énoncé, on voit mal à quel acte de langage original elle pourrait correspondre. Les trois types obligatoires [assertif, interrogatif, injonctif]  correspondent à un acte de langage spécifique, fondé sur le type de relation établi entre le locuteur et son destinataire ; l’expression de la subjectivité ne constitue pas un acte de langage premier et unique. Par l’exclamation, le locuteur apporte une information supplémentaire : son sentiment à l’égard de ce qu’il dit. […] En outre, abstraction faite de son intonation caractéristique, on peut s’interroger sur sa spécificité syntaxique : par certains côtés, la phrase exclamative se rapproche de la phrase déclarative  (structure GN-GV),  par d’autres de la phrase interrogative […] Les programmes de 2018 la traitent comme une ‘forme de phrase’. « 

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Le verbe devenir, qui est un verbe d’état, se conjugue aux temps composés avec l’auxiliaire être : c’est donc bien ici le passé composé : « elle est devenue« , car le présent serait : « elle devient ».
    Ce qui peut vous troubler, c’est que  le statut d’icône est toujours une réalité du présent. Le passé composé peut en effet avoir une valeur d' »accompli du présent » : il marque l’état résultant (réalité présente) de quelque chose qui s’est achevé (transformation passée) .

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Accords

    Merci Tara,
    C’est justement votre contre-exemple qui sème chez moi le plus gros doute « Les deux années que Patrice a vécu /vécues (?) en Allemagne furent très enrichissantes. » Dès lors que la durée se trouve aussi être le sujet de la principale, ne faut-il pas considérer qu’il s’agit d’une expérience vécue, avec un emploi transitif de vivre (Patrice a vécu deux années très enrichissantes) alors que si le groupe est simplement apposé, vivre est alors employé de manière intransitive « Les deux années que Patrice a vécu en Allemagne,  il s’est beaucoup enrichi.« 

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Question de langue
     Bonjour, je vous propose une analyse pour laquelle je me suis appuyé autant que faire se peut sur « Grammaire méthodique du français » de Riegel, Pellat et Rioul. Je n’exclus pas qu’il y ait d’autres interprétations possibles :
    1. toute petite est un attribut du complément d’objet l’ , pronom représentant la jeune femme dont il est question dans ce texte ;
    2. dix-huit ans est le complément d’objet direct du verbe avoir. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? avoir est ici employé dans le sens trivial  d’une possession : « Elle a quoi ?  – Dix-huit ans !« , « Les dix-huit ans qu’elle a eus. » ;
    3. comme elle plaisait aux patrons est une proposition subordonnée circonstancielle de cause introduite par la conjonction comme. Celle-ci pourrait d’ailleurs être remplacée par parce que ;
    4. à garder les vaches dans la campagne est un complément du verbe employer, celui-ci utilisé dans la construction « employer quelqu’un à quelque chose« , je dirais aussi complément circonstanciel de but.
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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    Pour différencier l’indicatif imparfait  du subjonctif présent lorsque le verbe employé possède la même forme à ces deux temps, remplacez-le par un verbe passe-partout comme faire :  « On m’a dit que vous faisiez un nouvel enfant. » (et non pas fassiez). Dans les trois phrases citées, il s’agit bien de l’imparfait de l’indicatif.

    Celui-ci possède une valeur temporelle et imperfective : l’action a commencé dans le passé mais elle n’est pas achevée (ou du moins on ne sait pas si elle est achevée). La concordance des temps appelle (plutôt qu’impose) un temps passé dans la subordonnée après une principale exprimée au passé.

     

     

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2023 dans Général

    Bonsoir,
    La présentation des notes de bas de page relève de conventions propres au domaine professionnel concerné ou aux éditeurs. Renseignez-vous auprès des ces derniers ou auprès de vos pairs : ils pourront vous communiquer leurs consignes ou  leurs habitudes. Les pratiques tendent cependant vers une harmonisation générale. Dans tous les cas, il faut commencer par citer l’ouvrage dont est extraite la citation, y compris l’édition et la page de l’extrait. J’ai trouvé un exemple en matière de droit :

    Citation dans une note de bas de page : toute citation dans une note de bas de page doit être précédée de la référence au texte d’où elle est extraite, le signe « : » séparant la référence de la citation. Même si elle fait plus de 3 lignes, aucune mise en page spécifique ne lui sera appliquée.

    12 René CASSIN, « La Déclaration universelle et la mise en œuvre des droits de l’homme », RCADI, vol.79, 1951, p. 242 : « Ainsi, la rupture s’est faite sur le problème vital des droits de l’homme. Et l’un des enjeux essentiels de la tragédie qui a suivi, a été de savoir si l’homme devait rester ou redevenir une chose ».

    Et avec votre exemple, voici une présentation possible ;

    1 William SHAKESPEARE, « Hamlet », édition de 1676, acte 3, scène 1 : « To be, or not to be, that is the question […] »

    N.B. Le nom de l’auteur  est habituellement écrit en petites capitales  (je ne sais pas les restituer dans ma
    réponse)

    Cette réponse a été acceptée par AAA1258. le 30 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Ces emplois de l’imparfait du subjonctif sont désuets : ils avaient valeur d’hypothèse. Aujourd’hui on emploierait le conditionnel présent :
    « Quels que soient les effets de l’adultère,  devrait-il même introduire [= au cas même où il introduirait] dans la maison des enfants qui n’appartiendraient pas à l’époux, dès qu’ils sont à la femme ils ont des droits certains à une partie de la dot de cette femme ; […] »
    Actuellement, on ne retrouve guère de telles tournures qu’avec le verbe être : « Si vous vous absentez, ne fût-ce qu’un instant, vous mettez en péril notre sécurité. »

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