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Vous pouvez utiliser le verbe renchérir.
Ces (choses) ont renchéri nos coûts et nous ont obligés à réviser nos devis à la hausse.- 542 vues
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Sa barbe taillée court, ses cheveux portés long…
Je considérerais qu’il s’agit d’un adverbe …invariable.- 2411 vues
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Bonjour,
Le fait qu’il y en ait zéro n’oblige pas au singulier.
Si le nom se tient toujours au pluriel, il reste au pluriel ; si le contexte laisse entendre que s’il y en avait, il y en aurait plusieurs , on applique aussi le pluriel.
Les horaires est ici compris dans son sens général, habituellement au pluriel (ce n’est pas l’horaire d’arrivée du train de Granville du matin)
Les contraintes, ce sont celles, nombreuses et de toutes natures, qui émaillent souvent l’existence (s’il n’y en avait qu’une, à moins qu’elle soit identifiée et constante, on s’en ficherait un peu.)
Donc, on dira sans hésitation : « On voulait vivre sans horaires, sans contraintes.«
Le fait qu’il y ait deux personnes n’a aucune importance pour choisir le pluriel ou le singulier d’horaire et de contrainte.- 2603 vues
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Le TLF admet la forme « assurer quelqu’un que » tout en considérant cette forme comme vieillie :
- 2. Vieilli. Assurer qqn que … :
- 22. J’ai tendrement embrassé mon mari, en l’assurant qu’il ne me reprocheroit pas deux fois un tort qui l’afflige. MmeCottin, Claire d’Albe,1799, p. 97.
- 23. Le vulgaire aussi se figure que la rosée tombe du ciel et croit à peine le savant qui l’assure qu’elle sort des plantes. Renan, L’Avenir de la sc.,1890, p. 20.
L’Office québecois de la langue française l’envisage aussi ( Assurer (à) quelqu’un que ) sans cependant donner d’exemple.
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Rebonjour Utopia,
Loin de moi l’idée de considérer que les règles de concordance sont absolues et intangibles. Simplement votre exemple est ancré d’abord dans le passé (Ce que je savais…) et donc habituellement la suite est également ancrée dans le passé (A ce moment-là, c’était ce que je savais). A mon avis, la question de l’emploi du présent n’est pas tant de répondre à la question qu’est-ce ou qu’était-ce, mais de s’interroger sur la nature du savoir. Est-il par exemple général et permanent, ce qui se traduit par une affirmation au présent ? Si vous dites : « Ce que je savais, c’est que les règles connaissent des exceptions. », cela me paraît parfaitement correct, mais il était impossible de répondre à une question non contextualisée.- 983 vues
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Bonjour Utopia,
quelle est la formulation d’origine en anglais qui justifierait le présent ? A priori, votre relecteur a raison de vous rappeler à la concordance des temps même si dans la langue orale on oublie parfois de la respecter.- 983 vues
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CParlotte a raison de contester l’exemple que j’ai donné avec l’expression « filmée sous cet angle », il faut aussi certainement le pluriel.
Cependant dans l’expression « une des plus belles choses que« , le pronom que peut se rapporter soit à choses, soit à une, la proximité n’est pas l’élément déterminant. En revanche l’emploi du subjonctif oriente clairement vers la pluralité, et plus encore l’adverbe jamais qui sous-entend une comparaison, alors que l’indicatif peut s’accorder avec la singularité.
« C’est une des plus effroyables guerres civiles que l’Espagne ait connues. » (Parmi les guerres civiles que l’Espagne a connues, celle-là est l’une des plus effroyables)
« C’est une des plus effroyables guerres civiles que l’Espagne a connue de 1936 à 1939 . » (La guerre civile que l’Espagne a connue de 1936 à 1939 est l’une des plus effroyables de toutes les guerres civiles.)« C’est l’un des plus jeunes candidats que le jury ait jamais sélectionnés. » (Le concours pour lequel ce jury s’est réuni a connu plusieurs éditions ; la personne qui a été sélectionnée fait partie des plus jeunes lauréats de l’histoire du concours.)
« C’est l’un des plus jeunes candidats que le jury a sélectionné. » (Le jury a sélectionné un des plus jeunes candidats au présent concours.)- 787 vues
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« C’est une des plus effroyables guerres civiles qu’on ait jamais connues. » = « C’est une parmi les plus effroyables guerres civiles connues de nous »
Pour pouvoir dire que c’est l’une des plus effroyables, il faut avoir connu les autres : ce sont donc les guerres qui ont été connues, le pluriel s’impose.
Au contraire, s’il n’y en a qu’une qui présente une certaine singularité, le singulier suit.
« C’est une des plus effroyables guerres civiles qu’on ait jamais filmée sous cet angle. » = « C’est, parmi les plus effroyables guerres civiles, la seule qu’on ait jamais filmée sous cet angle. «- 787 vues
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Taraudé par le doute, je reviens sur le dernier exemple du 1 où la phrase se termine par un complément circonstanciel de cause centré sur un infinitif. Ce type de construction n’est autorisé que si les sujets sont coréférentiels, c’est-à-dire si c’est la même personne qui s’emporte et qui ment.
En conséquence, « *Il s’emporta contre elle pour lui avoir menti. », tout autant que « *Il s’emporta contre elle de lui avoir menti. » sont incorrects.
En effet ces formulations signifieraient qu’il se sentait tellement coupable d’avoir menti (à elle) que sa culpabilité (à lui) s’est transformée en furie toujours contre elle. Cette lecture me paraissait tellement improbable que je n’ai pas vu l’erreur syntaxique, mais en fait dans un contexte de violence machiste cela arrive bien plus souvent qu’on ne l’imagine.
Or c’est lui qui s’emporte et elle qui a menti. Il faut donc utiliser une proposition coordonnée ou une subordonnée : « Il s’emporta contre elle, car elle avait menti. », ou « Il s’emporta contre elle parce qu’elle avait menti. » En revanche, vous pourriez très bien dire « Vous serez sanctionnée pour avoir menti. » ou « Vous serez sanctionnée d’avoir menti. »- 435 vues
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Bonjour,
quand quelqu’un suit des cours au lycée, à l’université, etc., pour acquérir un savoir, on dit qu’il fait des études. L’expression est toujours au pluriel. Une étude au singulier signifie autre chose : l’étude du notaire, l’étude du soir, etc.
Donc sans hésitation, « Il n’a pas fait d’études.« , même s’il n’en a suivi aucunes.- 1196 vues
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