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Bonjour,
Au sens propre, on emploie l’expression un air de famille quand des personnes présentent des traits semblables d’origine familiale (Les Bourbons, on les reconnaissait facilement à leur air de famille.) On peut aussi le dire quand on suppose que des traits de ressemblance pourraient être la marque d’une parenté (Cette journaliste et cette actrice n’auraient-elles pas un petit air de famille ?). On l’utilise également pour plaisanter quand des personnes s’apprêtent de la même manière (Les vestes à rayures et les panamas qu’ils portaient tous deux à la fête leur donnaient comme un air de famille.)
Votre exemple » Ma grand-mère vous trouve comme un air de famille. » est tout à fait approprié.
Au sens figuré, quand deux choses se ressemblent parce qu’elles partageraient une origine commune, par exemple si elles sortent d’un même atelier de conception ou si l’une a été copiée sur l’autre, on peut aussi utiliser l’expression (Tous ces SUV actuels, ils ont un même air de famille !).- 844 vues
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Bonjour,
Lorsque vous utilisez le plus-que-parfait « Quand je me suis souvenu de notre rendez-vous, je n’ai pas trouvé mon téléphone parce que ma mère l’avait pris.« , vous indiquez qu’un certain temps auparavant votre mère a fait l’action d’emprunter le téléphone. C’est l’indication d’une antériorité.
Lorsque vous utilisez le passé composé « Quand je me suis souvenu de notre rendez-vous, je n’ai pas trouvé mon téléphone parce que ma mère l’a pris.« , vous indiquez que au moment même où vous cherchez votre téléphone, votre mère le possède toujours. C’est l’indication d’une concomitance.Le verbe prendre est d’un emploi assez passe-partout. Aussi, il est fréquent dans le langage courant de l’utiliser aussi bien pour parler d’une action bien précise, que d’un état inscrit dans la durée principalement avec le passé composé.
En matière de concordance des temps,
il y a des cas d’interdiction ou d’obligation
et il y a surtout des cas de recommandation (ici le plus-que-parfait) qui n’excluent cependant pas d’autres combinaisons.- 569 vues
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Bonjour,
Quelles sont les locutions prépositionnelles que l’on peut employer devant « nos lois… » pour exprimer une idée de comparaison ?
La locution au regard de est d’un usage très courant. Elle appartient à un registre de langage standard, tout comme compte tenu de, par rapport à, étant donné, etc.
La locution à l’aune de est d’un usage plus rare. Elle appartient à un registre plus soutenu, voire précieux. L’aune était une unité de mesure valant quatre pieds. L’expression à l’aune de introduit logiquement, mais pas obligatoirement, une idée de quantité ou de valeur mesurable. Elle est équivalente à à la mesure de.
Personnellement, je préfère : « C’est invraisemblable au regard de nos lois et règlements. »
(P.S. Dans une phrase courte comme celle-ci, ne mettez pas de virgule devant au regard, sauf si vous voulez insister sur une pause dans un dialogue.)- 433 vues
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Petite indication supplémentaire si vous choisissez le singulier, il faut qu’il n’y ait qu’une seule expédition.
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Bonjour,
votre question est : peut-on, doit-on ou ne doit-on pas faire la liaison du t après le verbe venir à la forme vient devant une voyelle.Ce n’est ni une liaison obligatoire, ni une liaison interdite ; elle est donc facultative, plus ou moins présente selon les régions ou les groupes sociaux. Je ne suis pas étonné qu’elle vous surprenne si vous n’y êtes pas habitué.
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J’interprète votre phrase d’une autre manière, mais comme la principale est averbale, la compréhension est assez difficile. Rajoutez le verbe, ce sera plus clair (à moins qu’il s’agisse d’une présentation par énumération de différentes personnes). C’est bien alors la locution si… que , équivalente à tellement… que. La conjonction est obligatoirement que
Vous pourriez écrire :
« Colin, je l’avais sauvé si souvent de ma propre main, que j’avais fini par concevoir à son égard, il faut bien le concéder, et toute ironie bue, une authentique affection. »- 453 vues
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Bonjour,
Que vous répondre sans l’exemple !? A ce niveau, ne cherchez pas de différence entre complément et supplément : les tirets et les parenthèses sont a priori interchangeables.
Si l’on veut néanmoins leur reconnaître une différence, les tirets créent une mise en relief et demeurent souvent en rapport syntaxique avec la phrase, les parenthèses relèvent plus du chuchotement, de l’explication ajoutée en aparté et elles sont souvent en rupture syntaxique avec le reste de la phrase.
Si vos insertions sont imbriquées, utilisez nécessairement les deux systèmes (tirets à l’intérieur -et non l’inverse !- des parenthèses). Si vos insertions ne sont pas imbriquées et qu’elles sont de même nature, de même intention, etc. réemployez le même système (soit tirets, soit parenthèses). Voyez aussi si une simple incise entre virgules, ces petits signes discrets mais si utiles, ne pourrait simplement convenir. Enfin, si votre texte est un document technique non littéraire, vous pouvez utiliser les crochets droits [par exemple, pour renvoyer à une référence].
Enfin, demandez-vous si le texte -comme il est long et complexe- ne gagnerait pas à être structuré autrement pour en faciliter la lecture et la compréhension. (Mais peut-être recherchez-vous délibérément un effet littéraire ?)- 407 vues
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Bonjour,
Je comprends deux questions dans votre demande :
1. le verbe légiférer peut-il être transitif et par conséquent employé à la voix passive ?
2. la loi peut-elle être l’agent réalisateur du verbe légiférer ?En général, le verbe légiférer est intransitif (Les parlementaires légifèrent sur/ à propos de…) mais l’emploi transitif existe bien qu’il soit rare. On peut donc (à la limite) dire : « Ce principe a été légiféré.«
Est-ce que la loi peut légiférer ? Non, car légiférer c’est fabriquer la loi. La formule ne serait pas juste pléonastique, elle serait tautologique. C’est une autorité politique qui fait les lois (en démocratie représentative, l’assemblée des parlementaires).
Vous pouvez donc remplacer votre formulation par : » Ce principe de précaution, inscrit dans la loi du 2 février 1995, ne s’applique pas aux… » ou, à la rigueur : » Ce principe de précaution, légiféré le 2 février 1995, ne s’applique pas aux…«
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Bonjour,
Avec l’expression avoir pris la tournure, vous semblez hésiter sur l’accord du participe passé quand le cod tournure est placé avant le verbe.
Je ne vois pas de raison de faire une exception :
« La citadelle qu’ont prise les assaillants.«
« La tournure qu’ont prise les évènements.«
C’est vrai qu’on entend rarement la marque du féminin quand cette expression est dite. Je pense que c’est une erreur, peut-être influencée par l’assourdissement du son [z] quand on dit « La tournure qu’ont prise ces évènements.«- 2502 vues
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Bonjour,
votre question semble porter sur la présence ou non du s final du verbe à l’impératif (2e personne du singulier).
La 2e personne du singulier (correspondant au pronom tu) est marquée par un s final* à tous les temps de conjugaison,
sauf à l’impératif pour les verbes du premier groupe uniquement (manger > mange !, monter > monte !), plus le verbe aller (aller > va !) qui est un cas à part. Ces verbes ne se terminent pas par le s caractéristique de la 2e personne.
Avec les autres verbes, le s subsiste toujours à l’impératif, chez ceux du 2e groupe (réagir > réagis !, atterrir > atterris !) comme chez ceux du 3e groupe (attendre > attends !, lire > lis !).
*[le s est dans quelques cas rares remplacé par un x : tu veux, tu vaux, tu peux]
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