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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    L’expression avec le sourire peut sembler toute faite, mais, à mon avis, il s’agit ici simplement d’un verbe réfléchi, le pronom se représentant le complément d’objet indirect dans la transposition de la construction autoriser quelque chose à quelqu’un :  « Il autorise une promenade aux bagnards / Il leur autorise une promenade  – Il autorise un sourire à lui-même / Il s’autorise un sourire… une pause, un temps de réflexion, une cigarette, etc.« 

    L’expression s’autoriser de… est utilisée dans d’autres contextes. Elle est à peu près équivalente à se prévaloir de… (« Le gouvernement de Turin s’autorisa de ce prétendu plébiscite pour s’approprier Menton et Roquebrune. »)

    Cette réponse a été acceptée par marquise. le 29 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Point de cod au verbe travailler dans cette phrase ! Il aurait fallu qu’il réponde à la question « Qu’ont-ils travaillé ? », par exemple « Ils ont travaillé leur orthographe. C’est leur orthographe qu’ils ont travaillée.» Ce n’est pas le cas dans votre phrase ; sans cod placé avant le verbe, le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable : « Madame X fait partie de ces membres qui ont travaillé à lui établir une légitimité nouvelle. »

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2023 dans Accords

    Bonjour,

    quelle est la signification de ce nous ? Désigne-t-il réellement un groupe de personnes ou aurait-il une valeur indéfinie ? Pour une fois, c’est nous qui remplacerait  on, et non l’inverse (« Lorsqu’on a une piètre image de soi-même, on a tendance à se sentir indigne de confiance. »). Un comble !
    Il me semble avoir déjà vu ce genre de formulation dans des articles de psychologie. Ce nous serait alors comparable au nous de majesté et au nous de modestie, qui se conjuguent évidemment à la 1ère personne du pluriel mais avec des adjectifs attributs qui demeurent au singulier. Je ne suis pas absolument certain qu’on puisse utiliser ce type de nous dans le contexte de l’exemple mais si c’est le cas, il faut aussi  conserver le nous-même au singulier : « Lorsque nous avons une piètre image de nous-même, nous avons tendance à nous sentir indigne de confiance. »

    J’ai déjà entendu des formulations  du type « Lorsque nous terminons bon dernier, nous sommes tout de même comblé d’être allé au bout de l’effort. » qui ne font aucun doute sur l’accord au singulier …mais est-ce correct de s’exprimer ainsi ?

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2023 dans Conjugaison

    L’expression « à ce que… », comme « selon ce que… » ou « d’après ce que… », appelle l’indicatif : « À ce que je vois,… »

    Ce sont plutôt les expressions « Je ne sache.. » ou « Que je sache… » qui sont atypiques et archaïques ; elles ne peuvent servir de références.

     

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2023 dans Général

    Déplacez le que, ce sera beaucoup plus élégant : « Nous avons remarqué, alors que ce protocole est devenu obligatoire, que les utilisateurs continuent de […] »

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2023 dans Question de langue

    Personnellement, je répèterais tous les référents  pour gagner en clarté. Je ne pense pas que le style y perdrait car la construction générale du propos me paraît bien agencée.  Il faut parfois savoir reprendre un terme pour lui donner toute sa force et une reprise bien sentie ne sonne pas comme une répétition inutile :
    « Adrien a bâti sa fulgurante carrière sur la révélation de scandales et d’affaires. La dernière révélation en date, dans laquelle Adrien met en cause un député, pourrait toutefois
    donner un coup d’arrêt à cette carrière. »

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2023 dans Général

    Bonjour Ekd,

    L’énoncé de la phrase « Je voulais vous demander si je pourrais venir plus tard demain. » appartient nécessairement à un système du présent, parce que c’est une partie de dialogue et parce que l’adressage direct (vous) ainsi que le mot demain sont des indicateurs d’un système présent. Le verbe voulais de la principale peut effectivement posséder une valeur temporelle et indiquer une volonté passée. En revanche, le conditionnel de la subordonnée indique à la fois hypothèse, politesse et futur (demain n’est pas encore arrivé lorsque cette phrase est énoncée).

    Pour basculer dans un système au  passé avec  une subordonnée qui indique un futur du passé, il faut sortir du dialogue et de l’adressage direct. L’imparfait et le conditionnel présent continuent à convenir, ainsi que le conditionnel passé. « Je voulais lui demander si je pourrais/ je pouvais/j’aurais pu venir plus tard le lendemain. »
    « Qu’a-t-elle demandé ?
    Elle lui a demandé si elle pourrait/pouvait/aurait pu  venir plus tard le lendemain. »

     

    En réponse à votre deuxième question, on peut effectivement aussi dire : « Je voudrais vous demander si je pouvais venir plus tard demain.« 

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2023 dans Général

    Bonjour Ekd,

    Toutes ces phrases sont correctes et interchangeables. Elles signifient d’une manière plus simple : « Puis-je venir plus tard demain ?« .  L’allongement préliminaire de la phrase possède aussi une fonction d’interpellation. Il faut d’abord capter l’attention de l’interlocuteur. On évite ainsi que celui-ci fasse répéter une question trop courte à laquelle il ne s’attendait pas.

    L’emploi du conditionnel (phrases a), comme celui de l’imparfait (phrases b) dans la principale ont une même valeur d’atténuation. L’imparfait devient cependant nécessaire si la phrase fait réponse à une question elle-même posée à l’imparfait (Que vouliez-vous me demander ?).

    L’emploi du conditionnel dans la subordonnée sert le plus souvent  simplement d’atténuateur, mais il peut aussi renforcer l’idée que la demande est exceptionnelle, qu’elle est plus hypothétique qu’avec le présent ou l’imparfait (Je voulais vous demander si je pourrais bénéficier d’une augmentation.)

    L’imparfait, dans ses emplois modaux (notamment après si), peut servir à exprimer un fait possible dans l’avenir (donc un futur). Le dernier exemple (2c) donne l’illusion d’une concordance des temps dans un système passé, mais il n’en est rien :  le premier est un imparfait de politesse ou de passé (s’il s’agit d’une réitération de la demande) , le second un imparfait d’hypothèse (non réalisé  et non certain au moment de l’énoncé).

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2023 dans Question de langue

    Candidat à ou candidat pour ? Les deux se disent (cf. Académie française). La candidature à une fonction est d’un usage plus fréquent, plus élégant et plus direct qu’avec pour. Si vous voulez que votre envie de devenir directeur soit repérée, préférez au poste.
    Par ailleurs la majuscule peut s’employer lorsqu’il s’agit du titre (M. le Directeur), par déférence. Pour parler de la fonction, du poste, c’est la minuscule (au poste de directeur).

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2023 dans Accords

    Le pronom « on » est avant tout un pronom indéfini qui désigne un nombre indéterminé d’humains sans précision du genre. Il ne désigne jamais ni des animaux, ni des choses. Il peut être remplacé selon le contexte par chacun, quiconque, une personne, toute personne, etc.  Il correspond à une troisième personne du singulier, se conjugue comme tel, et les adjectifs qu’il faudrait accorder avec on  restent invariables (c’est-à-dire qu’ils prennent la même forme que le masculin singulier). Votre exemple « Si l’on devait s’excuser à chaque fois qu’on n’est pas original, X aurait déjà dû s’excuser plein de fois…  » est tout à fait correct et adapté.

    Le pronom « on » est très souvent employé dans le langage courant comme pronom personnel , le plus souvent en remplacement de nous, parfois plus rarement à la place d’un autre pronom. Il se conjugue toujours à la 3e personne mais les attributs et les participes passés s’accordent comme avec le pronom remplacé. Votre exemple n’entre pas dans cette catégorie.

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