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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2023 dans Conjugaison

    L’exemple est ambigu, je le concède, et je n’aurais pas l’idée de m’exprimer ordinairement ainsi.  Pour préciser qui parle, j’ajoute cette première phrase : « Après l’avoir béni, le curé l’assura que tous ses péchés étaient pardonnés. Prononcés ces derniers mots d’apaisement,  le patriarche rendit l’âme, serein. »
    Il me semble que ce genre de formulation est à l’origine des participes passés devenus prépositions, dont l’Académie considère encore qu’ils peuvent être accordés dans certains cas : « Paul s’était inscrit au concours avec beaucoup d’appréhension. Passées les premières épreuves, il se sentit soulagé et confiant. »
    J
    e me demandai si des écrivains classiques avaient usé de cette construction avec d’autres participes que ceux devenus des expressions figées et s’il était encore possible de le faire.

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonjour Maodde,
    la réponse est Je lui avaiS dit.
    (Il n’y a jamais de t   final après le pronom je, à aucun temps, avec aucun verbe.)

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2023 dans Accords

    Si l’emprunt à une langue étrangère est concevable quand il s’agit d’une chose ou d’une idée nouvelle, évitez en revanche de reproduire les tics snobs de certaines professions quand un mot français courant existe.
    Si dans votre exemple, il s’agit de rendre compte de la manière dont on parle dans les centres d’appels, c’est très bien « …submergé par les calls. », sinon remplacez par « appels ».

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    après avoir creusé un peu pour tenter de décrypter le sens du mot pêche-cavale et d’en trouver les origines, voici les réflexions qui m’ont aiguillé et les explications qui me semblent crédibles à défaut d’être certaines. Merci notamment à mon ami François qui vit dans un petit port de pêche normand.
    Le nom pêche serait probablement une transformation créolisante du mot perche, qu’on utilise comme terme générique pour désigner de nombreuses espèces de poissons ayant quelques traits de ressemblance. La disparition ou l’atténuation du son r est effectivement courante en créole.
    Le nom cavale serait bien une variante du mot cheval. Cet ajout ne semble pas avoir été inventé à La Réunion, mais hérité des surnoms européens de son très proche cousin, le chinchard.  En effet, celui-ci est appelé en anglais horse-mackerel (maquereau-cheval). On raconte parfois pour justifier ce rapprochement que les chinchards pouvaient transporter sur leur dos  d’autres petits poissons à la manière des chevaux, mais cela ressemble fort à une élucubration. Le mot horse-mackerel pourrait avoir été repris d’un mot équivalent en vieil-hollandais. Tous les noms germaniques  désignant le cheval et sonnant à peu près comme horse auraient une même racine indo-européenne kers qui signifiait courir. Au fil des transmissions, il pourrait finalement n’y avoir aucun lien avec l’animal lui-même mais avec ses qualités de coureur. Or le pêche-cavale est particulièrement vif.
    Un pêche-cavale serait donc en fait une perche-cheval. Le genre est généralement indifférencié en créole avec usage de un comme article indéfini singulier on dit par exemple : un madame). Au pluriel, un mot-composé accorde  au pluriel les deux noms qui le composent, et donc des pêches-cavales.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Accords

    Bonsoir,

    la plupart des grammairiens (mais bizarrement pas chez Larousse) et l’Académie française considèrent que le verbe disparaître peut se conjuguer avec l’auxiliaire avoir ou avec l’auxiliaire être. Je cite Henri-Honoré Bescherelle (1856) : « Apparaître, comparaître, disparaître, paraître, reparaître sont des verbes neutres qui se construisent avec avoir quand on veut exprimer l’action, et avec être quand on veut exprimer l’état. »

    Vous pouvez ainsi utiliser le participe passé disparu, l’accorder et lui adjoindre un complément circonstanciel. C’est d’un usage très courant.
    « Mon amie : disparue ! » , c’est bien l’état d’être disparue qui est souligné. Au moment où l’auteur énonce cette remarque, soit son amie est toujours introuvable, soit elle a été introuvable pendant une période significative.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Accords

    Bonjour,
    L’accord est bien fait à chaque fois avec le féminin de la personne concernée.
    Comme c’est plutôt la transcription d’une façon orale de s’exprimer, j’ajouterais (mais ce n’est pas obligé) un point d’exclamation à l’écrit : « Mon amie : disparue ! Ma soeur : disparue !« .

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Général

    Oui, on peut coordonner plusieurs adverbes interrogatifs tant que la suite de la phrase aurait été exactement la même si on les avait séparés.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Général

    Bonjour,
    « que » peut remplacer la plupart des conjonctions ou des locutions conjonctives de subordination, pas seulement « puisque« . Pour décrire le rôle de « que » dans  ce type de phrases, je n’ai pas trouvé mieux que  » fonction introductive  d’une subordonnée coordonnée« .

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Question de langue

    La liaison est fréquente après ces trois mots : « Après (z) avoir mûrement réfléchi…« , « Cela n’est pas remis (z) en cause…« , « Mais (z) aujourd’hui, ce sera différent… » Attention, il y a des interdictions, par exemple devant un nom propre, un complément d’objet direct, certains mots : « Je passerai après Yves…« , « Tu lui remis un exemplaire…« , « Mais onze contre dix »  .
    Je ne vois cependant pas d’exemple de liaison obligatoire avec l’un de ces trois mots. Sachez donc que si vous hésitez, vous pouvez parfaitement  vous passer  de la liaison et cela paraît tout à fait naturel quand on parle lentement, posément et que l’on se fait ainsi bien comprendre.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2023 dans Question de langue

    L’incertitude porte sur la motivation (le dépit) et non sur l’action (la décision a bien été prise), c’est donc l’indicatif.

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