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  • Grand maître Demandé le 17 mars 2023 dans Conjugaison

    Rebonjour Utopia,
    Loin de moi l’idée de considérer que les règles de concordance sont absolues et intangibles. Simplement votre exemple est ancré d’abord dans le passé (Ce que je savais) et donc habituellement la suite est également ancrée dans le passé (A ce moment-là, c’était ce que je savais). A mon avis, la question de l’emploi du présent n’est pas tant de répondre à la question qu’est-ce ou qu’était-ce, mais  de s’interroger sur la nature du savoir. Est-il par exemple général et permanent, ce qui se traduit par une affirmation au présent ? Si vous dites : « Ce que je savais, c’est que les règles connaissent des exceptions. », cela me paraît parfaitement correct, mais il était impossible de répondre à une question non contextualisée.

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  • Grand maître Demandé le 17 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonjour Utopia,
    quelle est la formulation d’origine en anglais qui justifierait le présent ? A priori, votre relecteur a raison de vous rappeler à la concordance des temps même si dans la langue orale on oublie parfois de la respecter.

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  • Grand maître Demandé le 17 mars 2023 dans Général

    CParlotte a raison de contester l’exemple que j’ai donné avec l’expression « filmée sous cet angle », il faut aussi certainement le pluriel.

    Cependant dans l’expression « une des plus belles choses que« , le pronom que peut se rapporter soit à choses, soit à une, la proximité n’est pas l’élément déterminant.  En revanche l’emploi du subjonctif oriente clairement vers la pluralité, et plus encore l’adverbe jamais qui sous-entend une comparaison, alors que l’indicatif peut s’accorder avec la singularité.
    « C’est une des plus effroyables guerres civiles que l’Espagne ait connues. » (Parmi les guerres civiles que l’Espagne a connues, celle-là est l’une des plus effroyables)
    « C’est une des plus effroyables guerres civiles que l’Espagne a connue de 1936 à 1939 . » (La guerre civile que l’Espagne a connue de  1936 à 1939 est l’une des plus effroyables de toutes les guerres civiles.)

    « C’est l’un des plus jeunes candidats que le jury ait jamais sélectionnés. » (Le concours pour lequel ce jury s’est réuni a connu plusieurs éditions  ; la personne qui a été sélectionnée fait partie des plus jeunes lauréats de l’histoire du concours.)
    « C’est l’un des plus jeunes candidats que le jury a sélectionné. » (Le jury a sélectionné un des plus jeunes candidats au présent concours.)

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2023 dans Général

    « C’est une des plus effroyables guerres civiles qu’on ait jamais connues. » = « C’est une parmi les plus effroyables guerres civiles connues de nous »
    Pour pouvoir dire que c’est l’une des plus effroyables, il faut avoir connu les autres : ce sont donc les guerres qui ont été connues, le pluriel s’impose.
    Au contraire,  s’il n’y en a qu’une qui présente une certaine singularité, le singulier suit.
    « C’est une des plus effroyables guerres civiles qu’on ait jamais filmée sous cet angle.  » = « C’est, parmi les plus effroyables guerres civiles, la seule qu’on ait jamais filmée sous cet angle. « 

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2023 dans Général

    Taraudé par le doute, je reviens sur le dernier exemple du 1 où la phrase se termine par un complément circonstanciel de cause centré sur un infinitif.  Ce type de construction n’est autorisé que si les sujets sont coréférentiels, c’est-à-dire si c’est la même personne  qui s’emporte et qui ment.
    En conséquence, « *Il s’emporta contre elle pour lui avoir menti. », tout autant que « *Il s’emporta contre elle de lui avoir menti. » sont incorrects. 
    En effet ces formulations signifieraient qu’il se sentait tellement coupable d’avoir menti (à elle) que sa culpabilité (à lui) s’est transformée en furie toujours contre elle. Cette lecture me paraissait tellement improbable que je n’ai pas vu l’erreur syntaxique, mais en fait dans un contexte de violence machiste cela arrive bien plus souvent qu’on ne l’imagine.
    Or c’est lui qui s’emporte et elle qui a menti. Il faut donc  utiliser une proposition coordonnée ou une subordonnée : « Il s’emporta contre elle, car elle avait menti. », ou « Il s’emporta contre elle parce qu’elle avait menti. » En revanche, vous pourriez très bien dire « Vous serez sanctionnée pour avoir menti. » ou « Vous serez sanctionnée d’avoir menti. »

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2023 dans Accords

    Bonjour,
    quand quelqu’un suit des cours au lycée, à l’université, etc., pour acquérir un savoir, on dit  qu’il fait des études. L’expression est toujours au pluriel. Une étude au singulier signifie autre chose : l’étude du notaire, l’étude du soir, etc.
    Donc sans hésitation, « Il n’a pas fait d’études.« , même s’il n’en a suivi aucunes.

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2023 dans Général

    Bonjour Marisa,

    1. La construction avec pour est correcte. Le complément ainsi introduit exprime la cause. Mais comme pour reflète en général un sentiment positif, j’aurais plutôt utilisé une locution ou une construction causale plus neutre : « Il s’emporta contre elle à cause de son manque de courage. » ou « Il s’emporta contre elle parce qu’elle lui avait menti. » Par ailleurs, à moins que le contexte soit sans équivoque, on se demande dans vos exemples si c’est lui ou si c’est elle qui manque de courage ou qui ment. C’est pour cela que je trouve les propositions introduites par parce que plus claires.
    La construction « s’emporter contre quelqu’un de + substantif exprimant la cause » (1er exemple) n’est pas correcte.
    La construction « s’emporter contre quelqu’un de + proposition infinitive exprimant la cause » (2e exemple) me semble admissible.

    2. requérir quelqu’un pour quelque chose ou pour faire quelque chose

    3. Si le flanc est unique, commun à tous les côteaux, le singulier s’impose.
    Si chaque côteau peut posséder plusieurs flancs garnis de vignes, le pluriel s’impose.
    Si chaque côteau ne possède qu’un seul flanc garni de vignes, vous pouvez choisir.
    A noter que au pied lui reste toujours au singulier même s’il y a plusieurs pieds (au pied des montagnes) car c’est une expression imagée équivalente à « en bas », les montagnes n’ont pas vraiment de pieds alors qu’ici le mot flanc correspond à des zones réelles bien identifiables, ce n’est pas juste une expression générale pour dire « à mi-hauteur ».

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2023 dans Général

    Bonjour,
    théoriquement l’imparfait  possède une valeur imperfective, il exprime une action ou un état du passé qui dure, qui se répète ou qui persiste tandis que le passé sert à exprimer l’antériorité d’une action ou d’un état qui est achevé.
    Dans votre exemple, la course de mercredi dernier étant  parfaitement terminée, l’imparfait n’est pas approprié.

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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    les deux prépositions à et pour sont possibles.
    Le choix de la préposition dépend de la proposition principale, notamment de son verbe  « Je m’adresse à qui veut l’entendre » « Ce film est projeté pour qui veut le voir« .
    Sous forme d’interpellation finale comme dans votre exemple, vous pouvez choisir ce qui vous plait le mieux.
    Mais j’ai du mal à saisir le sens de la phrase. Signifie-t-elle :  » Si on se donne la peine de bien regarder,  on constate de toute évidence que les différentes époques ont laissé des traces dans le ciel. » ? Est-ce bien cela ?
    N.B. Le pluriel de ciel est cieux s’il s’agit de l’atmosphère et de l’espace au-dessus de nos têtes, également cieux s’il s’agit d’une demeure divine ou spirituelle ; on dit ciels au sens figuré, en peinture (les ciels des peintres impressionnistes),  en ameublement (des ciels de lit), etc.

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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    je ne vois pas ce qui vous empêcherait d’utiliser le substantif supplétif puisqu’il existe. Quant à l’employer autrement que dans son acception militaire, pourquoi pas ? J’ai vu passer les citations d’un tel emploi moins restrictif chez Jean-Christophe Rufin et dans les débats de l’Assemblée nationale, mais je ne retrouve plus le lien. Cependant attention, ce nom  est désormais très attaché à la dramatique histoire des  harkis (FSIRAN) ; il est connoté péjorativement et pourrait laisser entendre que le renfort ainsi nommé (personne ou même chose) est traité avec peu de considération… à moins que vous vous cantonniez dans les domaines de la linguistique ou du droit législatif.

    Personnellement, je ne chercherais pas à trouver une différenciation logique entre supplément et supplétif. Pourquoi dit-on une capture d’écran, un captage d’eau et une captation d’héritage alors que pour les trois vocables le sens de l’action et la racine du mot  sont semblables ?

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