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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Dans la phrase 3, trois mille euros est un complément de mesure et non un cod ; il n’y a donc pas d’accord du participe passé.

    Dans la phrase 4, mises à part placé à la suite du groupe nominal est une locution adjectivale qui s’accorde (on aurait pu dire Ces trois élèves écartées) alors que  mis à part placé en tête de phrase est une locution adverbiale invariable (on aurait pu dire Sauf ces trois élèves). On comprend incidemment que ces trois élèves sont des filles. Pourquoi pas !

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    On peut se passer du pronom celles mais pas sans changer la préposition : « la France ne s’ingère pas dans les affaires intérieures de la Belgique; ni la Belgique envers la France. »

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2023 dans Général

    La construction « changer de » implique habituellement le sujet. J’ai changé de vêtements (les miens) / j’ai changé les vêtements (on ne sait pas de qui). Pour une date, c’est moins évident mais si la personne qui parle est concernée par la réunion, elle peut dire les deux, si elle est extérieure il vaut mieux dire « le jour ».

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Le pronom relatif  que, mis pour les problématiques, a bien une fonction de cod… mais du verbe rencontrer.

    Le verbe amener est ici conjugué avec un sujet sous-entendu à la voix passive*, et donc avec  l’auxiliaire être ; le participe passé s’accorde avec le sujet apparent nous : amenés dans le cas général / amenées si nous représente un groupe exclusivement féminin.

    *[Notre activité professionnelle] nous amène à rencontrer des problématiques >  Nous sommes amené(e)s [par notre activité professionnelle] à rencontrer des problématiques > Les problématiques que nous sommes amené(e)s à rencontrer… 

    On peut aussi considérer que amené(e)s a une valeur d’adjectif attribut que l’on pourrait remplacer par enclin(e)s, le résultat de l’accord est le même.

    Pour faire simple, raccourcissez votre phrase : les problématiques rencontrées ou les problématiques que nous rencontrons (l’emploi du verbe amener n’amène à rien de plus signifiant).

     

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2023 dans Général

    Bonjour,

    L’expression « au gré de » peut,  en fonction du contexte être remplacée,  selon la volonté de, selon la fantaisie de, au hasard de, etc. Dans tous les cas , cela signifie qu’on se laisse porter par des aléas qui ne dépendent pas de soi : au gré du vent, au gré des humeurs d’une autre personne, au gré des rencontres, au gré des  trouvailles… Dans l’exemple cité, les techniciens ne savent pas quand la commune est susceptible de mettre à disposition de nouvelles archives : ils s’adaptent  à l’irrégularité  des récupérations de documents et s’en accommodent au mieux.

    L’expression « au gré de »  est bien employée, mais la phrase dans son ensemble manque de clarté.

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    L’usage habituel d’un pronom permet de ne pas répéter le nom qu’il représente. Il serait donc normal de commencer par citer le nom, en l’occurrence M. Martin, mais l’inversion est tout à fait admise. Elle peut même servir dans des textes plus longs à entretenir le suspense. Vos deux formulations sont parfaitement correctes et avec cette proximité nom/pronom parfaitement équivalentes.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Votre formulation est ambiguë. On ne sait pas si les récits désinhibiteurs se rapportent uniquement  à l’ouvrage Favole al telofono, ou plus largement à Gianni Rodari, qui fut un auteur prolixe. Je vous invite à réordonner la phrase pour lever cette ambiguïté.

    Si vous vous référez à l’ouvrage, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert  l’ouvrage de Gianni Rodari, les ‘Favole al telefono’ dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, le recueil de fables n’est pas le sujet producteur de récits, il n’en est que le contenant et il est préférable à mon avis de conserver l’article des (certains des récits de ce livre) qui renforce l’idée d’appartenance, de collection. Mais l’omission de des n’est pas fautive.

    Si vous vous référez à l’auteur, vous pourriez par exemple dire : « Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert  les ‘Favole al telefono’, un ouvrage de  l’auteur Gianni Rodari dont certains (des) récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. » Dans cette formulation, l’auteur est le sujet producteur de récits, l’emploi de l’article des me semble alors indifférent  (certains des récits de l’auteur/certains récits de l’auteur).

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 3 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Aux temps composés (ici le passé composé) les participes passés des verbes qui se conjuguent avec l’auxiliaire avoir (ont suscité) restent invariables, sauf lorsque le complément d’objet direct (= cod)  est placé avant le verbe.

    Dans cette phrase,

    • ces matières est le sujet du verbe susciter (ce sont les matières qui créent, provoquent, suscitent…)
    • mon intérêt est le cod (c’est l’intérêt qui est créé,  provoqué, suscité… ; il est l’objet, le « quelque chose » sur lequel une action est menée : ici, les matières suscitent l’intérêt, l’éveillent, mais elles pourraient à l’inverse endormir l’intérêt !)

    Le cod mon intérêt  est placé après le verbe : …ont suscité mon intérêt . Le participe passé suscité demeure donc invariable.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Général

    Bonjour,

    « où il y avait la présence d’enfants. » ressemble bigrement à un pléonasme. Il faut choisir : « où il y avait des enfants » ou « où des enfants étaient présents »

    « aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par les dégats à l’intérieur du gymnase ». Un dégât est le résultat d’une cause violente, ce n’est ni la cause, ni même l’évènement de détérioration : on ne peut donc pas être touché physiquement par des dégâts*. Il faudrait dire par exemple : « aucun enfant n’a été touché par la voiture, ni par la chute du pan de mur à l’intérieur du gymnase ».

    *Quand on dit : « les agriculteurs touchés par les dégâts de la tempête« , touchés a le sens de concernés ; ce n’est pas un contact  physique.

    Cette réponse a été acceptée par holstein. le 31 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    J’ai trouvé une réponse au chapitre XIV (« Les types de phrases« ) de  « Grammaire méthodique du français » de Riegel, Pellat et Rioul à propos de l’exclamatif : « L’exclamatif est-il un type obligatoire ? »
    C’est assez long, alors je cite quelques extraits : « […] Cependant, si l’exclamation représente bien une modalité, exprimant une attitude affective du sujet parlant à l’égard de l’état des choses évoqué par son énoncé, on voit mal à quel acte de langage original elle pourrait correspondre. Les trois types obligatoires [assertif, interrogatif, injonctif]  correspondent à un acte de langage spécifique, fondé sur le type de relation établi entre le locuteur et son destinataire ; l’expression de la subjectivité ne constitue pas un acte de langage premier et unique. Par l’exclamation, le locuteur apporte une information supplémentaire : son sentiment à l’égard de ce qu’il dit. […] En outre, abstraction faite de son intonation caractéristique, on peut s’interroger sur sa spécificité syntaxique : par certains côtés, la phrase exclamative se rapproche de la phrase déclarative  (structure GN-GV),  par d’autres de la phrase interrogative […] Les programmes de 2018 la traitent comme une ‘forme de phrase’. « 

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