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Bonsoir,
On utilise si (si , j’y crois !) ou non non (non non, je n’y crois pas)- 1078 vues
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Effectivement, la conjonction et peut aussi servir à introduire la suite d’une action, d’un propos, etc. (Nous sommes entrés dans l’auberge et nous avons dîné.). Il serait d’ailleurs plus judicieux d’employer la conjonction puis qui exprime par elle-même l’idée de succession (Nous sommes entrés dans l’auberge puis nous avons dîné.). La conjonction et ne porte pas intrinsèquement ce sens temporel dont la compréhension est tout autant induite par le contexte. Aucune rédaction juridique, qui se doit d’être précise et sans équivoque, n’utilise la conjonction et autrement que pour exprimer l’addition.
La suite de l’argumentation ne relève plus vraiment du simple domaine linguistique. L’article 3 porte sur la souveraineté et non sur la manière dont sont fabriquées les lois. Pour bien comprendre la première phrase, il faut aussi lire la phrase suivante : « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » C’est donc bien pour souligner que la France est une démocratie représentative et que le recours direct à la décision du peuple s’exerce dans le cadre institutionnel du référendum où chaque citoyen est appelé à s’exprimer. La souveraineté n’est exercée ni par un monarque, ni par une caste, ni par un groupe d’insurgés autoproclamant qu’ils incarnent le peuple.
Vous semblez dire que le recours au référendum demeurant dans les faits exceptionnel, il ne devrait pas être mis sur le même plan dans la rédaction. Pour autant, la coordination des deux modes de souveraineté n’en ferait pas sur le plan sémantique une succession. Mais pourquoi pas ! Suggérons une proposition de révision de la Constitution sur ce point ! Le chemin sera laborieux mais il faut bien que les idées naissent. Néanmoins les conditions de recours au référendum sont déjà explicitées à l’article 11 et ne correspondent pas à l’amendement que vous proposez.
Cette réponse a été acceptée par tricoise. le 15 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
La conjonction de coordination « et » dans cet article de la Constitution française marque clairement l’addition et ne suggère aucune idée de succession. Cette formulation a cependant ceci de particulier que le « et » pourrait être remplacé par un « ou » de sens inclusif : soit l’un, soit l’autre, soit les deux ensemble. Mais l’usage de la conjonction « ou« est trop ambigu, c’est pour cela que « et » a été préféré pour donner plus de force à la déclaration.
La souveraineté française s’exerce ainsi soit par voie de référendum (par exemple la Constitution de la Ve République a été adoptée de cette manière), soit par les représentants du peuple (la plupart des lois sont ainsi votées en dernier ressort par les députés), soit par une combinaison des deux (les amendements à la Constitution qui a été approuvée par référendum ont pour la plupart été instaurés par le Congrès, l’assemblée conjointe des députés et des sénateurs). Les principes de la République excluent l’idée qu’une personne, un roi , un empereur soit le souverain de la France pour décider seul de son sort.
Pour faire un parallèle linguistique on pourrait rappeler que « les humains respirent par le nez et par la bouche » : par le nez, ça fonctionne, par la bouche, ça fonctionne et par les deux en même temps aussi.- 575 vues
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Voudriez-vous dire quelqu’un d’indifférent, de désintéressé, de détaché, d’insoucieux ou plutôt de mou, d’apathique, d’indolent ?
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Bonsoir,
Il n’y a aucune raison de douter. L’accord du participe passé se fait avec le complément d’objet direct l’ mis pour la maison, qui est cependant identifiée tout à la fin.« Je suis étonné qu’ils ne l’aient pas déjà vendue, la maison. »
C’est bien toute l’ambiguïté de l’écrit qui révèle une partie de la réponse (juste le genre grammatical) avant même que l’objet du propos soit connu, alors qu’à l’oral l’effet de suspense peut être intégralement maintenu jusqu’à ce que les mots « la maison » soient lâchés.
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Bonjour,
L’expression avec chic est parfaitement correcte. On l’emploie le plus souvent pour exprimer l’élégance distinguée d’une tenue vestimentaire, d’une manière de se mouvoir, etc. Elle est moins fréquente à propos de l’ameublement, de la décoration intérieure, mais on la rencontre parfois. Je ne vois pas de motif à la changer dans votre phrase, sauf si bien sûr le contexte disait autre chose.- 625 vues
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Bonjour,
Je n’ai trouvé nulle part qu’on puisse utiliser le mot capsule comme un adjectif ; c’est un nom : on doit donc dire « une collection de capsules » : la préposition de est obligatoire, et le pluriel s’impose car une collection comprend de nombreux exemplaires.
De quel genre de capsules vouliez-vous parler ?- 843 vues
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Bonjour,
Le mot partie relève du vocabulaire juridique (partie civile, partie adverse, partie plaignante, etc.) et il y a toujours un e à la fin.
Rien n’interdit de mettre au pluriel les mots juge et/ou partie mais ce ne serait plus vraiment l’expression ; il faudrait qu’il y ait réellement plusieurs juges ou plusieurs parties, et vous joueriez à la fois sur les mots et la référence à l’expression.
Si vous voulez juste dire que vous ne pouvez pas avoir un pouvoir décisionnaire objectif dans une affaire où vos intérêts sont en jeu, vous pouvez tout à fait utiliser l’expression au singulier après un sujet au pluriel : « Les dirigeants de l’équipe incriminée ne peuvent pas être juge et partie. »- 1390 vues
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Bonsoir,
On considère que ce mot s’emploie exclusivement au pluriel (Académie française, Centre national de ressources lexicographiques) ou préférentiellement (Larousse, Robert). Ce sont donc des fringues et évidemment « côté fringues, je n’y connais pas grand-chose ! »
Ensuite, doit-on dire de vieux fringues (au masculin) ou de vieilles fringues (au féminin) ? Les spécialistes de la langue ne sont pas tous d’accord, mais il faut dire que côté fringues, eux non plus n’y connaissent rien !Cette réponse a été acceptée par Lilyine. le 14 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Ce sujet à propos du verbe ouvrir m’a tellement occupé l’esprit que je n’ai pas résisté à l’envie de revenir dessus. Si l’on veut tenter de comprendre les différentes manières d’employer ce verbe, je crois qu’il faut considérer des cascades de figures de style qui sont passées dans le langage courant. Considérons que la réalité matérielle et le sens trivial de ouvrir correspondent à la phrase : « On ouvre les portes du théâtre.«
Une première séquence brève permet de simplifier par métonymie (le lieu remplace le moyen d’ouvrir) :
On ouvre les portes du théâtre. > On ouvre le théâtre.Une deuxième séquence enchaîne une personnification (le théâtre est l’acteur), une ellipse (on oublie les portes) puis une synecdoque (la partie remplace le tout).
On ouvre les portes du théâtre. > Le théâtre ouvre ses portes. > Le théâtre ouvre. > Les portes ouvrent.Une troisième séquence fait se succéder une voix passive, une pronominalisation de sens passif et enfin une ellipse.
On ouvre les portes du théâtre. > Les portes du théâtre sont ouvertes. > Les portes du théâtre s’ouvrent > Les portes s’ouvrent.- 1449 vues
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