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  • Grand maître Demandé le 30 août 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    On apprend à l’école les temps du présent, du passé et du futur…  et puis on constate que la langue usuelle, qu’elle soit familière, littéraire ou académique outrepasse largement les limites temporelles. Il n’y a guère que le passé simple pour appartenir strictement au passé.
    Ainsi, le présent de l’indicatif est très souvent employé pour exprimer le futur : Que faites-vous demain ?… et a fortiori le passé composé s’il faut marquer une antériorité au sein de ce futur : Quand vous avez terminé, vous sortez.

    Les formulations :

    Après avoir mangé,…
    Quand tu auras fini de manger…
    Quand tu as fini de manger…
    Quand tu auras mangé…
    Quand tu as mangé…
    Après que tu as mangé…
    Après que tu auras mangé, rejoins-moi dans le salon.

    expriment la même situation. Au mieux, peut on considérer que l’emploi de finir de indique que la personne est en train de manger lorsqu’on s’adresse à elle, mais cela ne crée même pas une certitude.

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  • Grand maître Demandé le 27 août 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    Le français étant une langue absurde, il convient de suivre l’usage et non la logique qui ici devrait convoquer le conditionnel présent ; « Dans la configuration où les arbres seraient un décor peint et où les roses seraient artificielles, on pourrait comprendre. » , mais après si on remplace le conditionnel présent par l’imparfait, même s’il s’agit plus d’exprimer l’irréel que le passé, et après que,  généralement le subjonctif, en veillant à la concordance des temps comme l’a très bien expliqué Chambaron, sachant néanmoins que le subjonctif présent à la place du subjonctif imparfait est souvent toléré voire parfois nécessaire.

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  • Grand maître Demandé le 23 août 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Le pronom y remplace un complément (inanimé) introduit par la préposition à : Avez-vous réfléchi à ma proposition ? Oui, j’y réfléchis encore !
    Le pronom dessus remplace un complément introduit par la préposition sur : Avez-vous réfléchi sur cette question ? Oui, je réfléchis encore dessus ! La forme là-dessus peut alors éventuellement remplacer l’expression sur cela.

    (en complément)

    Le choix du pronom dépend des prépositions que peuvent admettre les verbes pour introduire le complément d’objet indirect. Après réfléchir on peut aussi bien utiliser à et sur : Je réfléchis à cela > J’y réfléchis / Je réfléchis sur cela > Je réfléchis dessus ou Je réfléchis là-dessus. En général à introduit un objet ciblé et sur un objet plus large et plus distant (Je réfléchis à ta proposition versus Je réfléchis sur ce projet) mais il faut se méfier des habitudes régionales, sociologiques ou personnelles qui peuvent préférer un usage plutôt que l’autre sans raison particulière.

    D’autres verbes ne possèdent pas cette liberté de choix entre à et sur :   
    penser
    est suivi de  à :Je pense à cela > J’y pense   
    se pencher est suivi de sur : Je me penche sur cela > Je me penche dessus.

     

     

    Cette réponse a été acceptée par Michael239. le 25 août 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 20 août 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Si vous êtes dans le questionnement :
    Est-ce de cette femme que tu es amoureux ? Est-ce cette femme dont tu es amoureux ?

    Les deux constructions sont valables et équivalentes. Attention  pas de de avec dont !
    En langage familier, vous pouvez effectivement remplacer Est-ce… ? par C’est… ?

    Si vous êtes en revanche dans l’affirmation, c’est est un présentatif et doit être suivi directement par un substantif. L’emploi de dont est alors le seul possible : C’est cette femme dont tu es amoureux. Elle m’a écrit à ton sujet… 

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  • Grand maître Demandé le 20 août 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Le conditionnel présent suit le mot quand  uniquement dans certains cas :

    • dans l’interrogation directe pour évoquer une éventualité : Quand partiriez-vous en vacances ?
    • dans l’interrogation indirecte pour exprimer un futur du passé : Il lui demanda quand elle viendrait.
    • (rarement) dans la subordination avec un sens adversatif (quand = alors que) : Tu es venue quand tu aurais pu aller danser ! 
    • (rarement) dans la  subordination, en cas de double hypothèse (discours de pure fiction) :  Nous partirions quand vous arriveriez.

    Votre exemple ne relève pas de ces situations. Vous exprimez de manière classique une projection dans le futur avec une première série d’évènements qui en entraîne d’autres : Quand je serai totalement libérée et que tout s’ouvrira en moi, cette puissance sera  extraordinaire.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Accords

    Si vous le pouvez, évitez ce genre de formulation qui ne peut que prêter à confusion et requérir des règles d’accord alambiquées. En plus, c’est inutilement périphrastique car se voit-on réellement dans ce genre de situations ? Dites simplement : Les traitements qu’elle a infligés ou Les traitements qu’elle a subis.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    En effet le verbe se dévêtir au passé simple donne : Elle se dévêtit, mais les compléments de la phrase (Dans sa chanson / pour un empire), qui indiquent un fait d’analyse et de désir pris dans sa généralité, interdisent l’emploi du passé simple, temps réservé à la narration et à des évènements ponctuels. Vous pourriez en revanche dire : Elle se dévêtit et sauta à l’eau.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    De plus, l’adverbe plus n’est en général pas distributif. Vous devez le répéter : …en plus neuf et en plus moderne  ou …en plus neuf et plus moderne.

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  • Grand maître Demandé le 16 août 2024 dans Question de langue
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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Au-delà des débats sur la pertinence générale de la règle d’accord et du cas des relatives avec cela/ça/ce pour sujet, posez-vous la question de la passivation. S’il y a COD, alors la transformation au passif doit être possible :  Jean m’a causé de la peine > De la peine m’a été causée par Jean ; Jean m’a fait de la peine ne peut pas être renversé en *De la peine m’a été faite par Jean. Une peine faite, ça ne peut être qu’une peine de prison ! L’expression « faire de la peine » constitue en effet un syntagme lié. Il n’y a pas de véritable COD et il n’y a donc pas d’accord : La peine qu’il m’a fait  tout comme La peine que cela m’a fait.

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