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  • Grand maître Demandé le 7 avril 2023 dans Général

    Bonjour Tara,
    La question ne relève  pas ici de l’élégance mais de la correction. Bien sûr, quand l’on peut dire plus simple et plus joli, pourquoi s’en priver ? Mais il n’empêche que dont peut introduire la plupart des formulations du type qqc ou qqun  dont on sait/dit etc.  car le de est directement celui du complément de verbe et il n’est pas à rechercher au niveau d’une éventuelle propriété présente dans la suite de la phrase :

    – Qu’ignorez-vous encore de ces élèves ?
    – J’ignore ce qu’ils savent !
    – Vous enseignez donc à des élèves dont vous ignorez ce qu’ils savent !

    Que sais-tu de ces choses ?
    – Je ne sais pas où elles se trouvent !
    – Ah, voilà des choses dont tu ne sais pas où elles se trouvent, et pourtant c’est à toi qu’on les a confiées !

     

    DONT : Définition de DONT (cnrtl.fr)
    III.− [Dont en fonction de subordination (dans la subordination en chaîne); pour introduire une prop. subordonnée relative suivie d’une prop. subordonnée conj. complétive ou interr. (dont est subordonnant pur, dépourvu de sens); dont signifie au sujet de qui, de quoi, mais le sens s’affaiblit au profit de la fonction de subordination (cette double constr. grammaticalement correcte est d’un emploi fréq.)]

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2023 dans Général

    Bonsoir Marisa,

    1. Accord du verbe au pluriel.
    « Il fut saisi d’une de ces pensées qui vous obnubilent,
    je garderais le pluriel « obnubilent« , car il s’agit d’une pensée parmi celles qui ont la faculté d’obnubiler

    il se souvenait surtout d’un des derniers cours d’histoire qu’il avait donné dans ce lycée. »
    je rectifierais au singulier, car je comprends:  « d’un cours d’histoire qu’il avait donné dans ce lycée parmi les derniers. »

    mais vous pouvez faire les choix inverses selon ce sur quoi vous voulez insister.

    2. Accord du verbe. Elle les avait regardées flotter dans l’air du soir.
    oui, ce sont bien  les choses regardées qui flottent

    3. Deux formes admises, mais «eût» plus littéraire ?
    Avait-il commis un acte qui aurait (eût) pu ébranler sa confiance ?
    Il l’avait aidée à se relever comme si elle avait (eût) été une dame âgée.
    à moins que vous écriviez le pastiche  d’un texte ancien, eût ne fait plus jamais littéraire mais fait très archaïque

     

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Le participe passé mis est celui du verbe à la forme pronominale se mettre, ici de type autonome (se mettre à = commencer à et non pas mettre soi-même) conjugué avec l’auxiliaire être ; ce p.p. s’accorde donc avec le sujet il qui est masculin.
    De toute façon, le pronom qu’ mis pour cette familiarité est complément d’objet direct de exprimer et non de mettre.

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    • Dans votre exemple 1, vous employez la voix passive mais vous omettez d’introduire le complément d’agent par une préposition.  Vous coordonnez en outre un complément circonstanciel de temps et un complément d’agent. Pourquoi ne reviendriez-vous pas à une construction plus classique : « L’existence de textes philosophiques traitant de ces questions est attestée dès le XVIIe siècle par les travaux d’Octave Dupouy. » ? Si ce dernier n’est pas le seul, ajoutez alors un adverbe : « …notamment par les travaux d’Octave Dupouy. »
    • Dans votre exemple 2, vous pourriez simplifier la phrase en citant d’abord l’évènement, puis sa date. Vous pouvez également vous passer de l’expression du fait ainsi que du superlatif des plus anciens (puisque vous donnez une date !) : « Aucun de ces indices ne constitue une preuve que la traduction de cet ouvrage ait eu lieu avant la rédaction des premiers textes de Gotanus à la fin du IIIe siècle .« 
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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Général

    Bonsoir,

    Effectivement, l’articulation semble peu évidente au premier abord.

    Si on remplace je ne sais pas par j’ignore et où elles se trouvent par l’emplacement, on constate que la seule possibilité acceptable est dont puisqu’alors ce qu’on recherche, c’est « l’emplacement des choses », choses étant complément du nom emplacement.

      • Les choses dont j’ignore l’emplacement.

     

    Dans le cas d’une relative imbriquée, lorsque le pronom (elles)  représentant le groupe nominal initial (Les choses)  est le sujet de la phrase enchâssée (où elles se trouvent) dans la relative, alors celle-ci est introduite par dont qui a la fonction de complément de propos.

      • Paul est la personne dont je ne savais pas quand il s’en irait.

     

      • Comment veux-tu que je t’apporte les choses dont je ne sais pas où elles se trouvent ?

     

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le mot que vous cherchez à utiliser pour exprimer le lien de cause à effet (ou plutôt pour dire ici qu’il n’y en a pas) est le mot conséquence : « un évènement B est la conséquence d’un évènement A. »

    Le mot consécution exprime plutôt l’enchainement (avec ou sans causalité) : une consécution est une succession ; il ne peut pas y avoir d’évènement qui  soit la consécution d’un autre, c’est l’ensemble ou le concept qui constitue une consécution.

    Cela étant dit, une réunion constitue un lieu et un moment d’échange d’informations, et éventuellement de prise de décisions. Il est rarement approprié de dire qu’une décision est la conséquence d’une réunion : la réunion n’est pas la cause de la décision  mais le « cadre » de la prise de décision. Sans doute faut-il se contenter d’une affirmation du type :« La décision de son transfert n’a aucun lien avec la réunion qui s’est tenue ces derniers jours entre les dirigeants des deux clubs. »

    Cette réponse a été acceptée par missnath. le 5 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Le sujet de la subordonnée est qui , représentant une femme.
    Un adjectif attribut s’accorderait sans exception avec ce sujet : « Il lui faut une femme qui lui soit égale en beauté. »
    Comme il s’agit d’un substantif, est-il également attribut ou se rapporte-t-il à l’autre personne (supposée masculine). Si l’on remplace égal(e) par équivalent(e)  : « Il lui faut une femme qui soit son équivalente en beauté » ou « Il lui faut une femme qui soit son équivalent en beauté » ? Je pense avec cette construction qu’il faut respecter la fonction attribut : « Il lui faut une femme qui soit son égale en beauté. »

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Ceci et voici annoncent une information qui suit, cela et voilà reprennent une information qui vient d’être donnée.
    « Ceci est la vérité : la Terre est ronde. « , « Voici la vérité : la Terre est ronde.  »
    « Et pourtant elle tourne : c’est cela qu’affirma Galilée. », « Et pourtant elle tourne : voilà ce qu’affirma Galilée. »
    Il vaut donc mieux dire : « Elle découvrit du matériel et avait l’impression que tout cela ne lui appartenait pas. »

    Celui-ci ou celle-ci se rapportent à une réalité proche ou à un énoncé proche dans la phrase. Celui-là ou celle-là se rapportent à une réalité plus lointaine ou à un énoncé plus lointain en amont dans le discours.
    La phrase est donc correcte : « Sa fille était là. Celle-ci sortit alors de son mutisme. »

    Cette réponse a été acceptée par MathildeT. le 5 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le verbe rougir est suivi de la préposition de pour introduire la cause de ce rougissement. Au premier degré , il s’agit de l’émotion qui physiologiquement fait monter le sang au visage (rougir de confusion, de fureur, de honte, de plaisir) mais ce peut être aussi en second lieu la cause d’un tel type d’émotion (rougir de ses propres propos, rougir de son propre comportement)  : « Les hommes rougissent moins de leurs crimes que de leurs faiblesses et de leur vanité. (La Bruyère)« .

    Votre phrase « Antoine devrait rougir du ridicule de son propos. » est parfaitement valide.

    Cette réponse a été acceptée par missnath. le 5 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,

    Dans votre exemple, les deux orthographes sont théoriquement possibles :

    avec l’adjectif équivalent :
    un montant équivalent à six mois de salaire signifie un montant égal à six mois de salaire.

    avec le participe  présent  équivalant :
    un montant équivalant à six mois de salaire signifie un montant ayant la valeur de six mois de salaire.

    La construction générale du texte peut éventuellement justifier d’utiliser obligatoirement le participe présent, mais c’est rare.  Par exemple :
    Ce montant équivalant à six mois de salaire, les indemnités de chômage ne pourront être versées qu’à partir du prochain semestre.

    Dans le cas général, lorsque l’adjectif existe, que la construction admet un adjectif et que le sens n’est pas modifié, il faut préférer l’usage de l’adjectif :
    L’employé  a perçu une prime d’un montant équivalent à six mois de salaire.

     

    Cette réponse a été acceptée par LIBANE. le 5 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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