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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,
    L’expression « tout(e)s … confondu(e)s » se tient toujours au pluriel car il faut au moins deux choses pour les fondre ensemble ( c’est le sens premier du verbe confondre) : toutes peines confondues, tous sentiments confondus, etc.
    Dans une communication d’entreprise, est-ce néanmoins utile de rappeler que les positions des personnels sont différentes ? Vous avez déjà  utilisé la formule l’ensemble des salariés  : il est déjà très clair que la communication doit être générale, sans aucune mise à l’écart.   

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Général

    Bonjour,
    Tout dépend du nom de la place.
    Si celle-ci accueille la mairie mais a été baptisée par exemple  « place du Quatorze-Juillet« , alors on écrira : « Ils établirent une baraque sur la place de la mairie. » (La mairie désignant le bâtiment où siègent les instances et les services municipaux, ce n’est ni un nom propre en soi ni le nom propre de cette place).
    À l’inverse, si la mairie a donné officiellement son nom à la place où elle se trouve, alors on pourra aussi écrire : « Ils établirent une baraque sur la place de la Mairie. » ou même « Ils établirent une baraque place de la Mairie.« 

    Cette réponse a été acceptée par karen777. le 24 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Accords

    Antidote a ses limites analytiques. Le sujet étant éloigné, le logiciel a pris le substantif plausible le plus proche. Une prochaine version sera peut-être plus performante. Tentez (provisoirement) d’ajouter une virgule après administré pour tester la réaction d’Antidote.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Général

    Bonjour,
    Lorsqu’on évalue la quantité que chacun retire ou apporte à un ensemble, on dit que c’est sa part (sa part du gâteau, sa part de responsabilité(s), etc.). C’est un premier argument en faveur du singulier. Avec le déterminant leur, on a la liberté de  choix entre singulier et  pluriel quand les « possesseurs » sont plusieurs et qu’ils ont chacun leur propre « possession ». Cependant, il semble que la phrase veuille révéler une vérité générale en rapport avec un jugement donné. C’est donc à chaque fois une situation singulière qui est évoquée et un second argument en faveur du singulier pour leur.   De manière courante, il serait donc plus cohérent d’écrire :   « Ainsi dissimulés derrière leurs costumes et autres perruques ridicules, leur part de responsabilité(s) serait moindre lorsqu’ils rendent un jugement, dont ils ne sont pas certains qu’il soit le bon. »
    Maintenant, il est possible que le contexte vous encourage à insister sur un caractère collégial des jugements ou sur des responsabilités qui peuvent être différenciées en plusieurs parts même pour un seul juge. Ce serait une intention un peu surprenante et on attend alors que le reste du texte fasse comprendre  pourquoi vous sortez de la formulation la plus évidente.

    Cette réponse a été acceptée par annemarie. le 24 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 avril 2023 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    L’expression impersonnelle « Il semble que » peut faire suivre l’indicatif comme le subjonctif.
    L’indicatif accompagne une information quasi certaine (« Il semble que tous les Français sont d’accord.« ) ; il semble,  de manière très formelle, exprime alors une sorte de constat, de conclusion à un fait.
    Le subjonctif  maintient une part d’interrogation, de doute, d’éventualité, de recherche d’assentiment : (« Il semble que tous les Français soient d’accord.« ) ; il semble continue à signifier que ce ne pourrait être qu’une apparence.
    En intercalant ici un pronom personnel, l’expression « Il me semble » ou « Il nous semble » acquiert un sens purement formel d’atténuation polie pour introduire un avis. L’avis, en tant que tel, constitue une information, certes subjective mais une information tout de même ; celle-ci s’exprime à l’indicatif.

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  • Grand maître Demandé le 23 avril 2023 dans Question de langue

    Pourquoi ne citez-vous pas la phrase complète ? Les verbes, voire les phrases, qui précédent sont de précieux indicateurs pour vous conseiller.

    L’emploi du passé antérieur (après qu’ils eurent envahi) est tout à fait cohérent avec un évènement daté et terminé. Les autres propositions de Joëlle conviennent bien aussi.

    Le plus-que-parfait existe cependant  aussi après la locution après que  : « Toujours bien reçus et appréciés, ces marsouins, après qu’ils avaient passé par les mains d’Endicott, habile accommodeur de sauces. » (Jules Verne – Le  Sphinx des glaces). Cet emploi correspond à quelque chose de répétable, d’habituel en concordance avec des verbes conjugués à l’imparfait.

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  • Grand maître Demandé le 23 avril 2023 dans Général

    Rebonsoir,

    Une solution proposée par une rédactrice professionnelle sur un autre site  consiste à utiliser tout de même les guillemets ouvrants au début  du deuxième paragraphe et suivants d’une longue réplique.  Les guillemets fermants  restent totalement absents. L’avantage de cette astuce est qu’on ne confond pas la suite d’une réplique avec une reprise de la narration, dès lors que les retraits de paragraphes sont de longueur constante tout au long du texte.

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  • Grand maître Demandé le 23 avril 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Lorsque l’on parle de la possibilité qu’un évènement se produise, on emploie le plus souvent le mot chances au pluriel. (« Calculer ses chances de succès. » « Il a bien des chances d’être nommé.«  « Donner ses chances à quelqu’un.« ) Ce n’est donc pas surprenant de lire chances au pluriel dans le contexte que vous signalez.
    Cependant, le mot pourcentage évoque un calcul de probabilité. En toute rigueur, il faudrait donc plutôt remplacer chances par probabilité . En effet, la probabilité est le « nombre par lequel on exprime les chances qu’a un évènement soumis au hasard de se réaliser, et qui est égal au rapport du nombre de cas favorables au nombre de cas possibles. » (définition du dictionnaire de l’Académie française). Par exemple avec un jeu de 32 cartes, vous avez 4 chances sur 32 de tirer un roi, soit une probabilité de 4/32 ce qui est égal à un pourcentage de probabilité de 12,5 %.

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2023 dans Général

    Bonjour,
    Devant un adjectif (ici « incluse »), il n’y a pas de trait d’union ; non est un adverbe, il précise ou modifie l’adjectif  auquel il est lié comme le ferait tout autre adverbe, par exemple « gratuitement incluse » ou  « mal incluse« . Cela ne nécessite donc pas de trait d’union et ne change pas les règles d’accord de l’adjectif.  L’adverbe ci fait exception : « ci-incluse« .
    Le cas serait différent avec un nom car l’association d’un adverbe et d’un nom pour faire un mot composé déroge à la syntaxe. On écrit donc un non-sens car ce rapprochement prend sens juste pour lui-même.

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    La personne qui trouve qu’ils en parlent avec excès, c’est le locuteur, repérable par le pronom me (Ils me rebattent les oreilles…).
    Eux, ils ne trouvent pas que leurs vacances ont excédé  la mesure (au contraire : …ils en sont extrêmement contents = très contents).

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