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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je n’ai pas de réponse technique à vous apporter, mais c’est bien toute l’hypocrisie de l’emploi du subjonctif imparfait dans les textes modernes. On l’emploie pour faire distingué,  pour se faire distinguer par le jury du Goncourt, mais seulement quand on trouve que ça ne sonne pas trop bizarre à l’oreille : « Il fallait que je mangeasse, pour que les videurs me laissassent entrer. Et, avant que je n’ouvrisse la bouche, ils me dirent :. »

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2023 dans Général

    Bonsoir,
    Les deux formes existent, non-pronominale et pronominale, d’emplois pratiquement toujours interchangeables : « Il arrête de boire./Il s’arrête de boire. », « Arrêtez !/Arrêtez-vous ! », « J’arrête à midi./Je m’arrête à midi. »
    La forme pronominale réfléchie s’arrêter permet peut-être d’insister un peu plus sur la notion de  contrôle de soi, de capacité à agir sur soi-même. « Elle ne pouvait pas s’arrêter de frapper. » peut signifier qu’elle est incapable de se maîtriser alors que « Elle ne pouvait pas arrêter de frapper. » peut vouloir dire qu’une certaine cause, intérieure ou extérieure, ne lui permet plus de mettre fin aux coups. Mais comme on ne  fait plus guère attention à la forme choisie, la nuance n’est pas certaine de la part de l’énonciateur de cette phrase.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2023 dans Général

    Bonsoir,

    En employant le singulier, vous seriez sûr(e) de ne pas commettre d’erreur, le mot vrai étant envisagé d’un point de vue général représentant la part de vérité qui peut ou non exister en toute chose.

    Pour accorder, il faut que  l’ensemble et la partie soient identifiables par le même nom, éventuellement non répété ou éventuellement sous-entendu au sein d’un même collectif.

    Voyez avec l’adjectif bon, qui s’entend mieux :
    « De ces propositions, il n’y a de bonnes que les trois dernières (propositions). »

    « Dans cette liste (de propositions), il n’y a de bon/bonnes  que les trois dernières propositions.« 
    « Dans cette liste de propositions, il n’y a de bon/bonne  que la dernière partie (sous-entendu comparativement aux autres parties). »

    Avec votre exemple :
    »(J’en ai) marre de ces pseudo-sourires qui n’ont de vrai que les grimaces. », le singulier fonctionne.
    Le féminin pluriel en revanche ne fonctionne pas, car il faudrait identifier l’autre partie (non vraie) des pseudo-sourires qui soit de même nature et de même genre  que les grimaces.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2023 dans Conjugaison

    Bonjour,
    C’est le conditionnel présent qui sert ici à exprimer le futur du passé :
    « Thomas prit plaisir à étudier les mathématiques et sans doute fallait-il y déceler un indice de la rigueur du médecin qu’il deviendrait ».

    Le futur aurait été introduit par un verbe au présent :
    « …sans doute faut-il y déceler un indice de la rigueur du médecin qu’il deviendra. ».

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2023 dans Accords

    Bonsoir,
    Vous disposez des adjectifs différentiel et différenciateur pour exprimer une différenciation.

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  • Grand maître Demandé le 27 avril 2023 dans Accords

    Bonsoir,

    Pour  le verbe dire, comme la chose peut être dite, alors  c’est bien « une phrase que lui a dite son père »,  car une phrase est le cod du verbe dire placé avant celui-ci

    Avec le verbe faire, comme la guerre peut être faite, alors  c’est pareil  pour les mêmes raisons ! On dit et on écrit : « la guerre que leur ont faite les gens  »

    Ce type de remarque d’une gêne à l’écoute de la version correcte revient régulièrement, mais uniquement lorsque le sujet est inversé. Jamais on ne s’étonne d’entendre  « la guerre que les gens leur ont faite. » Pourtant, il n’y a aucune raison de changer l’accord parce qu’on bouge le sujet dans la subordonnée.  Il est vrai aussi qu’avec la plupart des verbes sauf faire, dire, conduire et quelques autres,  l’accord est muet.

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  • Grand maître Demandé le 27 avril 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Le titre est le titre, il ne se décline pas, il reste en toutes circonstances « Le Journal de Spirou« . La seule variable est l’article défini qui s’amalgame avec la préposition de en du au lieu de de le ou avec la préposition à en au au lieu de à le. On ne peut pas mettre le titre au pluriel. Soit on parle de la publication en général et le titre peut constituer directement un groupe nominal sujet ou complément. Soit on parle du journal en tant qu’objet en papier et  on dira les exemplaires ou les numéros du Journal de Spirou.

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  • Grand maître Demandé le 27 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Pour citer une marque déposée , vous devez conserver les majuscules dans tous les cas. Pink Lady est une marque de producteurs active qui commercialise des pommes de la variété Cripps Pink . À l’inverse, Golden Delicious est une variété passée dans le domaine public, et vous pouvez donc croquer une golden sans états d’âme.

    L’emploi du symbole ® pour Registered trademark n’est pas obligatoire en France. Son absence ne réduit pas la propriété commerciale du nom. En général, c’est le détenteur de la marque qui l’appose pour rappeler  ses droits ou pour se prémunir de difficultés juridiques à l’étranger, notamment aux USA. Si vous ne faites que citer le nom, vous pouvez omettre le symbole, cela n’aura aucune conséquence légale, comme vous pouvez l’insérer par déférence envers le propriétaire de la marque ou pour montrer que vous ne cherchez pas à vous l’approprier.

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  • Grand maître Demandé le 27 avril 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    Dans la phrase « Je fais s’accommoder cette personne de cette contrainte. », ladite personne est à la fois le sujet et, à travers le pronom s’, le complément d’objet direct du verbe accommoder ; c’est l’idée même d’un usage réfléchi du verbe. On écrira donc : « Je la fais s’accommoder de cette contrainte. »
    Si le choix du groupe verbal avait appelé un complément d’objet indirect pour citer la personne , par exemple avec brosser les dents, « Je fais se brosser les dents à ma fille. » , on aurait eu : « Je lui fais se brosser les dents. »
    Cela dit, je partage la réticence de Ouatitm quant au choix du verbe faire pour donner du sens à la phrase, car s’accommoder implique une démarche d’organisation mentale intérieure propre à son sujet. On fait subir une contrainte à une personne et celle-ci s’en accommode. Le verbe laisser aurait été plus approprié (les constructions sont les mêmes qu’avec faire) : « Je la laisse s’accommoder de cette contrainte. » ou si réellement vous accompagnez cette personne pour qu’elle sache s’accommoder d’une contrainte : « Je lui apprends à s’accommoder de cette contrainte. »

     

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  • Grand maître Demandé le 26 avril 2023 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    Dans un rapport administratif ou une thèse de doctorat en biologie marine, il faut vite changer la formulation pour quelque chose de plus classique genre « L’absence de méduses en renforcerait l’attrait. » mais dans un roman, je trouve cette manière géniale, avec bien sûr le verbe au singulier.

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