6320
points
Questions
18
Réponses
718
-
Bonjour,
La construction consister en ne peut pas être suivie de l’article défini mais vous pouvez sans problème utiliser l’article indéfini et cela ne change pas le sens puisqu’il s’agit de décrire la nature des différentes composantes de l’ensemble : « C’est pour cela que des travaux ont été réalisés, consistant en un remplacement de certaines canalisations, un changement de certains branchements et une étanchéité du reste par chemisage. »- 2471 vues
- 8 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
D’où tenez-vous qu’un complément d’objet « a pour première caractéristique de ne pas pouvoir être supprimé ou modifié » ? Certains verbes (résoudre, apercevoir, découvrir, etc.) ne peuvent certes s’en passer, mais de très nombreux verbes (écrire, parler, boire, manger, etc.) connaissent aussi un emploi absolu. Dans cette phrase, « à ses parents » est sans mystère le complément d’objet indirect du verbe « écrire« .
- 975 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
En général, le verbe fourguer suffit. Logiquement, refourguer c’est fourguer une deuxième fois.
Au sens propre, l’action est celle d’une vente. Au sens figuré et en argot, fourguer, ou refourguer, devient synonyme de se débarrasser.
Vos phrases sont justes si vous les énoncez dans un registre argotique, sinon il faut changer de verbe, par exemple remettre, se débarrasser... éventuellement refiler (familier mais moins argotique), etc. : « Il nous a remis les sacs de courses et il est parti.«
- 675 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir,
Dans votre proposition, le participe passé s’accorde avec le cod m’ placé avant le verbe : « …m’ont confortée« .
Tâche prend l’accent circonflexe.
Il faut que vous choisissiez clairement de mettre le deuxième motif en incise (entre deux virgules) ou en coordination directe (pas de virgule). Si c’est une incise comparative, le verbe est alors conjugué au singulier : « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires, ainsi que la diversité des tâches, m’a confortée dans ce choix. » Si c’est une coordination, ce qui semble le cas, le verbe est bien au pluriel : « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires ainsi que la diversité des tâches m’ont confortée dans ce choix. » mais l’enchainement est un peu lourd et mériterait un déplacement.
Vous pourriez aussi alléger la formulation en confortant votre choix plutôt que votre personne : « La diversité des tâches ainsi que le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires ont conforté mon choix. » ou « Le contact direct avec les porteurs de projets et les partenaires a conforté mon choix, tout comme la diversité des tâches. »- 5621 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
L’expression de base se formule au présent (Je t’en fiche !). Vous pouvez la conjuguer à votre guise selon le sens de votre ironie. « Du champagne ? Je t’en ficherai ! » (= « Du champagne ? Crois-tu sérieusement que je vais t’en donner ?« ) ou « Du champagne ? Je t’en ficherais ! » ( = « Du champagne ? Croyais-tu sérieusement que je t’en donnerais ?« )- 799 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Le verbe laisser n’est pas ici utilisé comme auxiliaire d’un autre verbe mais employé au sens plein, équivalent à abandonner, à ce titre traité comme n’importe quel verbe d’action. Seule n’est en aucun cas un complément d’objet ; on peut l’analyser de différentes manières mais il dit justement la manière (comment) et sûrement pas l’objet de l’action. L’objet de l’action est bien l’énonciatrice représentée par le pronom élidé m’, cod placé avant le verbe. On accorde donc bien le participe passé : « Tu m’as laissée seule. » (On aurait pu dire « Tu m’as abandonnée seule. » )Le participe passé aurait été invariable si le verbe laisser avait été employé comme auxiliaire causatif devant un autre verbe : « Tu m’as laissé tomber. » (On n’aurait pas pu dire « Tu m’as abandonnée tomber. » )
- 742 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Cruel dilemme ! Pour éviter tout risque de confusion ou toute erreur grammaticale, répétez ou changez ! Soit « Les concerts auront lieu samedi soir et dimanche soir. » ou « Les concerts auront lieu le soir, samedi et dimanche. » à moins que la suite du feuillet précise les heures auquel cas toute confusion sera écartée : « Les concerts auront lieu samedi et dimanche soir. samedi 6 mai à 20 h 00 , dimanche 7 mai à 19 h 30. »
- 788 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Rebonjour,
Je ne crois absolument pas que la nominalisation ait à voir avec la possibilité d’assimiler ou non le terme à la notion de groupe. Groupement, rassemblement, attroupement sont des nominalisations de verbes et peuvent recevoir un complément de nom ; l’ensemble peut ensuite être sujet d’un verbe conjugué au singulier ou au pluriel selon le sens ou l’intention.
Le mot fourmillement, comme grouillement, emporte deux idées associées, celle d’agitation et celle de multitude. Laquelle domine ? Un fourmillement est-il « l’agitation d’un grand nombre » ou « un grand nombre qui s’agite« . La réponse lexicale est clairement pour la première réponse, de même avec grouillement. On ne dit pas « Un fourmillement/grouillement d’insectes envahit la chambre.« , mais « Une masse fourmillante/grouillante d’insectes envahit la chambre. » Peut-être, à l’usage (ou à l’usure !), la priorité de sens basculera-t-elle, mais ce n’est pas encore le cas. Par ailleurs, le choix du verbe dans l’exemple relève pratiquement du pléonasme car l’idée de s’activer est déjà conceptualisée dans le mot fourmillement.
- 481 vues
- 9 réponses
- 0 votes
-
@CParlotte
Je m’étais bien gardé de pousser l’analyse jusqu’à l’identification judiciaire des cod, je souhaitais juste signaler la validité de l’emploi pronominal et une nuance possible à celui-ci, mais vos développements pertinents stimulent la curiosité et l’envie d’en comprendre un peu plus. Merci.
- 1567 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Les réponses de Tara et de CParlotte fournissent des éléments d’appréciation très intéressants sur le sujet. Je ne partage cependant pas leurs points de vue ni sur la maladresse de Maupassant, ni sur l’équité sonore.
Maupassant emploie à bon escient trois temps différents, au plus juste du sens recherché, d’abord, en tant que narrateur, le plus-que parfait (avait plaidé) pour marquer une sorte d’antériorité permanente de « sa cause », puis le subjonctif plus-que-parfait (eût dit) pour renforcer le caractère fictif de la citation, enfin le conditionnel (aurait) dans les propos imaginés du personnage qui s’exprimerait d’une manière plus spontanée. Cette diversité rompt la monotonie tout en assurant la précision du propos.
Les suggestions de CParlotte ramènent quant à elles l’emploi « défendable » du subjonctif imparfait à des formes du verbe être et non à la panoplie générale des verbes. En quoi l’exemple de Carmelo85 devrait être bouleversé pour devenir plus acceptable ? Qui aujourd’hui écrirait : « Avant même que nous comprissions la situation, les forces de l’ordre nous apostrophèrent afin que nous reculassions. » mais on laissera passer « Avant même que la situation nous fût présentée, les forces de l’ordre nous apostrophèrent afin de nous faire reculer. » La ségrégation sonore – ne parlons pas d’euphonie – qui discrimine la plupart des verbes autres que quelques uns (être, faire, etc.) semble bel et bien une réalité.- 679 vues
- 4 réponses
- 0 votes