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  • Grand maître Demandé le 13 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Sauf lorsqu’il signifie « avoir une dette » (Je lui dois cent euros), le verbe devoir est défini comme un auxiliaire modal : il modifie le sens du verbe qu’il introduit par une valeur d’obligation : je dois partir. Le verbe pouvoir est le principal autre  auxiliaire modal (valeur de possibilité : je peux chanter) ; le verbe aller peut servir d’auxiliaire aspectuel (valeur de futur : je vais répondre), etc.

    Dans votre exemple, le seul objet direct est le groupe nominal l’heure, complément du verbe reculer, lui-même modalisé par l’auxiliaire  devoir.

    Cette réponse a été acceptée par PseudoAuPif. le 14 février 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 février 2025 dans Accords

    Bonsoir,

    Identifions le dilemme : le pronom l’ vaut-il pour le (=une situation considérée dans sa globalité) ou pour la (= le nom  épreuve en particulier) ?

    Reformulons pour supprimer l’élision : Cette épreuve s’avéra plus facile qu’il le pensait.
    Aucun doute n’est permis, c’est le fait dans sa globalité qui est comparé : Cette épreuve s’avéra plus facile qu’il l’avait imaginé.

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  • Grand maître Demandé le 10 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Vous utilisez avec cette expression un « tour présentatif ». La phrase de base est : « Je vais là« , où l’adverbe remplit un rôle pronominal (il désigne un lieu précédemment nommé ou indiqué) et une fonction de complément essentiel de lieu. Avec le tour « C’est… que » vous mettez en relief le complément.

    Autres exemples : « C’est ici que nos routes se séparent. (= Nos routes se séparent ici) » « C’est dans cette maison que je suis né. (= Je suis né dans cette maison. »)

    L’emploi de la conjonction renverrait à une subordonnée relative classique s’insérant avant le que présentatif : « C’est dans cette maison je suis né que j’ai fait mes premiers pas. »

    Cette réponse a été acceptée par PseudoAuPif. le 10 février 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je trouve toujours étrange ces théories qui modifient la signification originelle d’un mot, et j’en resterai donc à l’application du mot épithète aux adjectifs ou aux locutions adjectivales.  Je ne dirais donc pas qu’une subordonnée relative « s’analyse comme » une épithète, mais qu’elle peut « avoir la même fonction », tout comme un complément de nom. Les phrases : Le monsieur au joli chapeau est arrivé le premier / Le monsieur qui porte un joli chapeau est arrivé le premier / Le monsieur joliment chapeauté est arrivé le premier ont le même sens. Qui plus est, ces trois options sont ici déterminatives ou restrictives, c’est-à-dire qu’elles permettent de distinguer la personne du reste du groupe. Si en revanche vous placez la relative entre virgules,  elle devient purement qualificative ou descriptive : Le monsieur, qui porte un joli chapeau, est arrivé le premier.  La personne n’est ici identifiable que par son âge ou son sexe (les autres personnes sont des femmes ou des enfants) ou parce que le locuteur la désigne d’un certain geste.

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je partage l’avis de Joëlle : votre aphorisme est incompréhensible. Faites alors ce que fait souvent tout auteur : jetez et recommencez jusqu’à ce que l’idée soit clairement exprimée.

    D’un point de vue grammatical, la construction ne… que sert à introduire une restriction par rapport à une situation plus générale. La situation générale est comprise entre ne et que,  tandis que la restriction est placée après que.  On peut par exemple  considérer comme situations générales : On s’élève ou On s’élève au-dessus de la mêlée et les restreindre à une certaine condition : On ne s’élève que par l’effort / On ne s’élève au-dessus de la mêlée que par l’affirmation de soi.
    En revanche le groupe On s’élève au-dessus est incomplet, il manque un complément après la préposition au-dessus pour pouvoir ensuite appliquer à cette assertion une restriction.

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2025 dans Général

    Bonjour,

    Le nom de la ville, c’est Saint-Jean-de-Luz, et si vous voulez en respecter l’orthographe, vous devez l’écrire ainsi quelle que soit la nature du texte.
    Ceci étant admis, la poésie vous autorise à toutes les licences, et vous pouvez enfreindre les règles si tel est votre désir : Saint Jean de Luz ou Jean Saint de Luz ou tout ce que vous voudrez. Prévenez alors  bien l’éditeur de ne rien corriger et ne cherchez pas à obtenir d’un correcteur qu’il trouve une justification orthographique à cette  liberté.

     

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2025 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Votre phrase est parfaitement correcte. Votre plus-que-parfait exprime une antériorité par rapport à une action qui ne figure pas dans l’exemple mais que l’on pourrait aisément ajouter : Il avait différé jusqu’au lendemain la décision à prendre, car il voulait d’abord consulter les membres absents. Pour l’instant, il vaquait à ses occupations habituelles.  « avait différé » est ainsi antérieur à « vaquait »
    Le verbe voulait module en fait  le sens du verbe consulter qui est le vrai noyau de la proposition introduite par car, et cette possible consultation  se déroulera après la décision de différer. Si l’on se passe du verbe vouloir, alors le temps correct est le conditionnel présent pour exprimer une intention future (par rapport au différé) dans un système passé :  Il avait différé jusqu’au lendemain la décision à prendre, car il consulterait d’abord les membres absents.

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  • Grand maître Demandé le 27 janvier 2025 dans Accords

    oui

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2025 dans Question de langue

    Bonjour,
    en la matière, seul l’usage commande. On ne peut pas se passer du déterminant quand un substantif est attribut… sauf exceptions, qui sont nombreuses. C’est vrai pour les noms de professions (Paul est instituteur), pour des formules généralisantes (tout n’est que luxe, calme et volupté), pour des emplois adjectivaux (c’est tabou !) mais on ne peut pas dire :  *Ce bijou est bracelet. *La rose est fleur, etc.
    Qu’en est-il alors du mot poison ? Il semble bien que l’usage le permet, à voir la fréquence d’emploi dans les anciens ouvrages de botanique ou de médecine. Ce que certains croient aujourd’hui être une erreur populaire, ne serait que la persistance d’une formulation valide. Donc oui : Cette plante est poison. 

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2025 dans Général

    Bonjour,

    Le substantif responsable  désigne la personne en charge principale de telle ou telle activité ou compétence (qui en général est précisée à la suite). Ce nom  est épicène, il a la même forme au masculin et au féminin, mais il prend néanmoins le genre de l’individu dès lors que l’on s’adresse à la personne. En commençant par Madame, vous interpellez clairement une personne en particulier, et c’est donc sans hésitation Madame la responsable… Que l’intitulé du poste soit formalisé au sein d’une entreprise ne change rien (ce n’est pas un titre et il n’y a pas débat en la matière). La majuscule est également inutile.

    En revanche, si vous présentez d’abord la fonction, vous n’avez aucune obligation d’anticiper sur  le sexe  de son titulaire et vous pouvez donc conserver le masculin grammatical comme neutre générique : Le responsable des affaires juridiques est Madame Voltaire.

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