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Bonjour,
jamais d’accord avec une incise (entre deux virgules), c’est le propos principal qui commande les accords ;
jamais d’accord de proximité après dont puisqu’il introduit un complément de nom qui ne représente qu’une partie de la réalité principale- 152 vues
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Bonsoir Cocojade,
Cléopâtre était reine d’Egypte. C’est habituellement le titre qui lui sied.
Quant à celui de pharaon, l’Académie française n’a pas le pouvoir d’interdire sa féminisation ; que chacun (ou chacune !) fasse à sa guise.- 141 vues
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Bonsoir,
Avant de se pencher sur d’éventuelles règles de concordance des temps, je m’interrogerais d’abord sur les pronoms. Dans cette phrase « Il s’agissait de la seule pièce fermée par une porte, et si quelqu’un en surgissait lorsqu’il l’ouvrirait, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment. » en représente manifestement la pièce (surgir d’une pièce) et l’ représente en revanche la porte (ouvrir une porte). La construction est donc bancale : vous ne pouvez pas dans la même proposition pronominaliser une fois le noyau du groupe antécédent (pièce) et une autre fois un complément de ce groupe (porte). Il faut choisir ! Quelques suggestions de remplacement :
« Il s’agissait de la seule pièce fermée. Si quelqu’un surgissait lorsqu’il en ouvrirait la porte, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment. »
« Il s’agissait de la seule pièce fermée par une porte. Si quelqu’un surgissait lorsqu’il ouvrirait, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment. »
En revanche, le choix du conditionnel présent est pertinent, puisque les actions de surgir et d’ouvrir sont quasiment simultanées.- 115 vues
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Bonsoir,
La plupart des langues européennes font la différence entre connaître et savoir, kennen/wissen en allemand, conoscere/sapere en italien, znać/wiedzieć en polonais, etc. mais bizarrement pas en anglais to know/to know !D’une manière assez schématique,
connaître indique qu’une certaine information a été intériorisée par le sujet,
savoir indique que le sujet peut délivrer une information ou une compétence.
Parfois les deux verbes sont interchangeables mais souvent ils ne sont pas substituables. Ainsi, on connaît des gens et on sait faire quelque chose.Avec votre exemple, « je connais tout vraiment par cœur [de cette ville] », vous indiquez que vous pouvez vous orienter, vous repérer, etc. sans difficulté.
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Bonjour,
Sans le contexte, on ne peut choisir !
Si vous voulez signifier que vous choisirez parmi toutes les solutions envisageables, celle qui offre potentiellement les meilleures garanties de fiabilité et de sécurité, alors vous écrirez :
Cette solution doit être la plus fiable et la plus sûre possible.Si vous voulez signifier que, votre solution ayant été choisie, vous allez faire en sorte qu’elle soit fiable et sûre, alors vous écrirez :
Cette solution doit être le plus fiable et le plus sûre possible- 159 vues
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Bonjour,
Votre question n’en est pas vraiment une, plutôt une tournure de politesse. Oubliez donc le point d’interrogation. Lorsqu’il s’agit réellement d’une question, l’usage est soit de répéter le point d’interrogation à chaque item de la liste, soit de traiter chaque item comme une phrase.
Dans quelle ville préféreriez-vous habiter :
— Paris ?
— Londres ?
— Rome ?Dans quelle ville préféreriez-vous habiter ?
— Paris.
— Londres.
— Rome.- 147 vues
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Bonjour,
Ce sont les yeux qui regardent. Physiologiquement, c’est juste.
Si vous aviez utilisé une relative se contentant de décrire les yeux (« Il se trouva face à un intelligent petit visage aux yeux sombres qui louchaient.« ), vous n’auriez eu aucun cas de conscience quant à la conjugaison au pluriel. Alors pourquoi ce sentiment déstabilisant avec votre citation ? Votre relative n’est plus simplement qualificative, elle est prédicative et renvoie de plus au premier sujet (il) repris comme cod (le) . Habituellement, c’est alors le noyau du groupe nominal qui est l’antécédent de qui, en effet : visage. Vous devriez plutôt dire : « Il se trouva face à un intelligent petit visage dont les yeux sombres le regardaient d’un air décidé.«- 134 vues
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Bonjour,
Le dictionnaire de l’Académie française mentionne que sembler et paraître dans ce type d’emplois peuvent être analysés comme des semi-auxiliaires. Ce sont des semi-auxiliaires modaux. Dans la phrase « Il semble pleurer.« , sembler n’a pas la fonction d’un verbe d’état (il n’est pas remplaçable par être) mais il agit effectivement comme un modalisateur. Dans cette même phrase « Il semble pleurer.« , le verbe principal du prédicat est pleurer ; les verbes sembler ou paraître introduisent une gradation d’incertitude dans la modalité affirmation/négation : Il pleure > Il semble pleurer > Il ne semble pas pleurer > Il ne pleure pas. De manière similaire les verbes aller et venir peuvent servent de semi-auxiliaires dans la modalité temporelle : Il va pleurer > Il pleure > Il vient de pleurer
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Bonjour,
Avec en, vous mettez en avant l’objet et vous dites de quoi il est constitué.
Avec de, vous insistez sur le matériau et vous dites sous quelle forme il se présente.
Au final, cela revient souvent au même : un bidon en plastique ou un bidon de plastique, c’est kif-kif.
Avec certains objets et certains matériaux, il peut n’y avoir qu’une solution : un lingot d’or, c’est d’abord de l’or ; une coupe en argent, c’est d’abord une coupe.Quant à l’emploi adjectival par apposition (un bidon plastique), il est attesté pour le nom plastique (un nom d’ailleurs à l’origine issu de l’adjectif) aussi bien par le CNRTL que par l’Académie française. Cela ne marche pas avec tous les objets, ni avec tous les matériaux ; c’est l’usage qui décide et c’est assez arbitraire (on pourra ainsi dire un câble acier mais toujours un fil de fer !)
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