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Bonjour,
La proposition qui montre le couple… est ce que l’on appelle ici une « relative appositive disjointe » (ex : Un loup survient à jeun qui cherchait aventure – La Fontaine). Elle crée un effet de renforcement du prédicat précédent (se veut très belle). On peut effectivement considérer qu’il y a ellipse (L’idée se veut très belle, [elle] qui montre le couple…). Il n’y a pas fondamentalement de changement de sens par rapport à votre suggestion (« L’idée, qui montre le couple (…), se veut très belle », juste un réarrangement stylistique qui permet d’accorder une certaine hiérarchie aux propos.Cette réponse a été acceptée par piafabec59. le 18 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
L’usage de la forme dite « atone » du pronom correspond à des intentions datives, lorsque la personne dont il est question est attributaire, qu’elle reçoit quelque chose, que cette chose soit matérielle, symbolique ou virtuelle. La comparaison avec d’autres langues européennes est intéressante car elle montre que cette différence de sens est partagée, et même qu’elle peut être encore plus nuancée quant à la nature du lien apporté par le verbe entre le sujet et la personne « objet ». On constate qu’avec le rêve, toutes les langues s’accordent à l’exclure d’une relation d’attribution (j’aime beaucoup la sonorité de la préposition polonaise o pour caractériser ce rapport avec l’objet d’une pensée). La fonction dative pure (traduisant l’acte de donner quelque chose, le plus souvent matériel) est la plus directe et la plus incontestable dans les quatre langues. Lorsque la transmission est d’une nature plus complexe, l’allemand et le polonais insistent plutôt sur le caractère partenarial de la parole (mit, z = avec), l’anglais et le polonais sur la destination de l’écrit (to, do = vers)Je lui parle. / I am talking to him. / Ich rede/spreche mit ihm. /Rozmawiam z nim.
Je lui écris. / I write to him. / Ich schreibe ihm. / Piszę do niego.
Je lui donne. / I give him. / Ich gebe ihm. / Daję mu.
Je rêve à lui. /I dream of him. / Ich träume von ihm. / Marzę o nim.- 729 vues
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Bonjour,
Votre construction est issue d’une forme passive, lesquelles introduisent généralement l’agent causal avec la préposition par, mais parfois on utilise la préposition de . Certains verbes admettent facilement les deux : Ta visite m’enchante > Je suis enchanté par ta visite ou Je suis enchanté de ta visite. Avec le verbe raffermir, on emploie normalement par. Cependant on trouve quelques exemples où la cause du raffermissement est précédée par la préposition de, correspondant à la forme pronominale se raffermir, ainsi : « Dans son séjour à Dresde, il paraît s’être entièrement raffermi de la confiance du Roi à supposer même que cette confiance eût souffert la moindre altération. (Instructions et dépêches des résidents de France à Varsovie, 1807-1813) »
L’extrait de votre poésie est trop court pour qu’on puisse déterminer si le choix de la préposition « de » vient naturellement pour dire « grâce à » comme dans la citation historique ou si vous usez simplement d’une licence poétique, d’une liberté à vous écarter des règles que permet la poésie et qui dans votre exemple n’altère pas le sens de vos propos.- 564 vues
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Bonjour,
Si certains verbes (faire, voir, oser, sentir, courir, etc.) peuvent introduire directement un infinitif complément, la liste de ces verbes est tout de même limitée et (se) remémorer n’en fait pas partie. Pour faire court, vous pouvez en revanche utiliser le participe présent : « Je me le remémore trônant devant le journal télévisé. » « Je me remémore Sébastien mangeant des fraises avec délectation. »Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 14 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Quelle qu’en soit sa nature n’est pas en soi une formulation redondante. Lorsque les référents de en et de sa sont différents, comme dans les exemples donnés par Tara, l’expression est parfaitement adaptée. Mais si vous disiez, par exemple : « *Tout insecticide, quelle qu’en soit sa nature, est interdit par la charte de production.« , vous commettriez effectivement une erreur. Il faut dire « Tout insecticide, quelle qu’en soit la nature... »
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Bonjour,
Le certificat de localisation est un document spécifiquement nord-américain et n’existe ni en France ni en Belgique. S’agit-il de décrire les limites ou des éléments remarquables du terrain ? N’auriez-vous pas des exemples déjà réalisés pour servir de modèles ? En général, les formules sont standardisées. Sinon, dans un document d’arpentage, on dit généralement : « Du point 1 au point 2 : 20 mètres (en ligne droite) vers le nord « . Comme les lignes sinueuses sont très compliquées à décrire par écrit avec une rigueur géométrique, on assimile la forme du terrain à un polygone et on décompose en points d’angle autant que nécessaire. Il devient alors même inutile de préciser en ligne droite.
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La réponse de Joëlle est très juste. La formulation est correcte à condition que le terme moins s’appuie sur un élément à comparer. Mais pourquoi s’exprimer de manière aussi confuse et ampoulée pour dire : « Il savait qu’il était venu exprès. » ?
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Bonsoir,
Je ne saurais dire précisément ce qui me gêne aussi, sans doute un rapport mal défini de la subordonnée à plus, à débats, ou à plus de débats Aussi je proposerais soit de ne pas rompre l’expression bien plus que, soit de remplacer le y par ce à quoi. Mais il est possible que la phrase initiale soit tout de même correcte.
La proposition de loi […] aura suscité bien plus de débats que ce à quoi on pouvait s’attendre.
La proposition de loi […] aura suscité des débats bien plus qu’on ne pouvait s’y attendre.
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Si m’ est une femme, on accorde au féminin mais l’emploi du verbe contacter est impropre, on doit dire : la personne qui a pris contact avec moi par courriel.
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Bonjour,
Conjugué avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est placé avant le verbe. C’est le cas ici, où vous est justement ce cod. Mais qui représente-t-il ? Manifestement, vous ne savez pas précisément à qui vous vous adressez puisque vous utilisez la formule Madame, Monsieur, potentiellement à plusieurs personnes. Vous accorderez donc au pluriel : « En espérant vous avoir convaincus de ma détermination, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, (…)«- 2659 vues
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