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Bonjour,
Pour parler de faire des sports, de la musique, etc. en français, on emploie l’article partitif, c’est-à-dire l’une des formes du, de l’, de la ou des, car on ne peut jamais faire tout le sport dans son ensemble, seulement une certaine partie (telle discipline), à tel moment et dans telles circonstances (en individuel, avec un club, etc.). Par exemple, dans la phrase « Je fais de l’athlétisme.« , le groupe nominal de l’athlétisme est complément d’objet direct du verbe faire, il est introduit par l’article partitif de l’.
On utilise le pronom en pour remplacer un complément d’objet direct introduit par un article partitif : « J’ai acheté du poisson / J’en ai acheté. » Si on disait « Je l’ai acheté. » , cela signifierait qu’on acheté un poisson bien identifié (celui que j’ai repéré ou qu’on m’a demandé en particulier).
Avec le sport, on ne peut pas dire: « *Je fais le football. » ou « *Je fais un football.« , ça n’a pas de sens en français. On dit toujours : « Je fais du football« . « Je fais du sport« , car on ne fait jamais du football en général ; lorsqu’on en fait, c’est toujours dans des conditions particulières. On utilise donc obligatoirement le pronom en pour remplacer le cod : « J’en fais.« , « J’aime en faire. »- 849 vues
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Bonjour,
mini est un préfixe d’origine latine. Il est recommandé de l’accoler au nom qu’il modifie (vous pouvez toutefois maintenir le trait d’union si vous voulez souligner qu’il s’agit juste d’une association de circonstance). Les préfixes sont invariables, vous écrirez donc : des miniprojecteurs. Ce type d’appareil est une réalité : aucune raison de placer un trait d’union.- 530 vues
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Bonjour,
Les deux cas sont possibles selon que vous considérez que le complément de nom précise la nature du conflit (conflit d’usage, conflit de voisinage, conflit de pouvoir, conflit d’intérêt, etc.) [« La guerre civile n’est pas seulement un conflit d’intérêt, c’est une lutte d’amour-propre. » Alexandre Dumas, Le Bâtard de Mauléon] ou qu’il représente les valeurs en opposition (conflit de valeurs, conflit de lois, conflit d’intérêts, etc.)
La tendance actuelle est à privilégier le pluriel.- 823 vues
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Bonjour,
Après les locutions pour que ou le temps que, il ne faut surtout pas ajouter de ne explétif. Ce serait compris comme une négation.
« Prudent, il s’éloigna d’elle le temps que sa potion fasse effet. »
« Il ne fallut que quelques secondes pour que son corps soit tétanisé. »
De toute façon, vous ne faites jamais de faute si vous vous en passez.- 585 vues
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Bonjour Shaza,
La proposition relative introduite par qui sert à caractériser les acteurs (ceux) de l’action principale. L’action principale et la caractérisation des acteurs sont totalement indépendantes : vous pouvez donc utiliser n’importe quel temps de l’indicatif dans la relative (par exemple le futur, pourvu que celui-ci donne un sens au propos) indépendamment du temps de la principale (ici, le passé composé).- 487 vues
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Bonjour,
Même si l’on appelle essences, les espèces d’arbres qui constituent l’essentiel de la composition de telle ou telle forêt, il s’agit toujours de populations d’arbres et non d’une matière constituante. Le pluriel s’applique donc : une forêt de chênes, le petit bois de pins, comme on dirait un groupe d’habitants. Ainsi que le précise Joëlle, le bois de pin désignerait au contraire la matière bois.
Attention aussi à ne ne pas confondre le myrte (Myrtus communis) qui est un arbuste ou arbrisseau méditerranéen dont on utilise les fruits comme épice ou pour confectionner des liqueurs, et la myrrhe (Commiphora gileadensis) qui est un arbre des régions sèches tropicales dont on utilise la résine odorante comme base de parfums ou de baumes.
Quant aux oliviers, orangers et citronniers, ce sont des variétés domestiquées et cultivées, le plus souvent greffées. On n’en connaît pas de formations naturelles qui formeraient des bois ou des forêts.
Ensuite, un bosquet est bien un petit bois, mais petit par l’étendue et non par la hauteur des arbres ou arbustes. Pour désigner une végétation d’arbustes ou de jeunes arbres, le terme de fourré est plus approprié.
Enfin, le verbe distinguer sert à préciser les détails d’une observation. Ce que la personne distingue, ce ne sont pas les côteaux eux-mêmes, mais ce qu’il y a dessus.
Il faudrait donc dire et écrire : « Il observait des coteaux où s’étalaient des fourrés de myrtes, de lauriers roses et de grenadiers. Un peu plus loin, il distinguait des vergers d’oliviers, de citronniers et d’orangers. »
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Bonjour,
Parfaitement, une deuxième subordonnée coordonnée peut être introduite par que comme reprise du pronom relatif où ou de la conjonction de subordination quand .- 486 vues
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Bonjour,
Ou bien vous considérez que les deux couleurs forment un tout indissociable et donc un syntagme invariable : « des tons à dominante bleu et argent« .
Ou bien vous considérez qu’il y a deux couleurs dominantes, donc deux dominantes : « des tons à dominantes bleue et argent« .- 687 vues
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Bonsoir,
Si vous parlez d’une seule bande identifiable, le singulier est requis : Au bout de la propriété , il y a des crocodiles qui vivent en bande.
Si vous parlez du mode de vie habituel des crocodiles, aussi : En général, les crocodiles vivent en bande.
Si vous parlez de bandes qui pourraient être dénombrées : Le long du Nil, les crocodiles vivent en bandes.- 832 vues
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Bonsoir,
Avec votre exemple, je ne vois aucune des deux expressions qui convienne vraiment. Peut-on rire parce qu’on a suivi des routes parallèles (de conserve) ou parce qu’on s’est concertés (de concert) ? Je ne suis pas convaincu. On pourrait plutôt dire simplement : « Au même moment, les deux complices éclatent de rire. »- 706 vues
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