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Bonjour Naya,
Manifestement votre question ne soulève guère d’enthousiasme ou alors c’est qu’elle suscite de l’embarras à vous répondre. Je ne crois pas que la règle typographique que vous évoquez soit absolue. Si vous considérez le nom du projet comme un nom propre, au même titre qu’un patronyme ou qu’un toponyme, peu importe que ce nom ait été pioché dans des références françaises ou anglaises, ou même qu’il ait été entièrement inventé, il n’y a pas de raison d’en différencier la casse du reste du texte. Si vous considérez qu’il s’agit d’une citation, à savoir que vous vous placez très en retrait par rapport au sujet, vous pouvez alors le mettre en italique.Cette réponse a été acceptée par Naya. le 15 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
L’adverbe voire introduit un renchérissement de l’assertion initiale, et le plus souvent un renchérissement substitutif, quelque chose de plus fort qui vient remplacer la première idée. Prenez les citations de la définition de voire du CNRTL (sens C), vous constaterez que c’est le cas : on ne peut pas être une et deux à la fois, ni en même temps la mère et la grand-mère, Si c’est bien ce que vous voulez dire avec votre exemple, alors le singulier s’impose : « Seul le vent, voire la pluie, pourra me soulager. » Le principe d’accord est le même qu’avec comme : « Le vent, comme la pluie, pourra me soulager. » Ne vous inquiétez pas des virgules, elle jouent parfaitement leur rôle.
Si vous envisagez sérieusement les deux phénomènes en même temps, écrivez simplement : « Seuls le vent ou la pluie pourront me soulager. »
Si néanmoins vous n’êtes pas autorisé à changer quelque mot, alors encadrez la phrase religieusement comme une question qui demeurera éternellement irrésolue.- 737 vues
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Bonjour,
Au participe passé composé, les règles sont les mêmes qu’aux autres temps composés.
Avec l’auxiliaire avoir, le deuxième élément demeure invariable. Il y a exception lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe.
Or le verbe participer est intransitif : il n’admet jamais de complément d’objet direct ; il ne peut pas non plus se pronominaliser et être ainsi conjugable avec l’auxiliaire être. Participé n’est donc jamais accordé ni au pluriel, ni au féminin, ni les deux ; c’est un mot invariable de fait.Cette réponse a été acceptée par fredoS. le 16 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
À qui répondez-vous ou à la suite de quel échange ? Pouvez-vous insérer le lien du début de ce débat ?
Votre première citation est bien étrange ; je ne crois pas qu’on puisse faire l’élision si le pronom est le sujet du verbe qui suit alors qu’il n’y a pas d’inconvénient s’il est complément mais dans ce cas il n’y a pas de trait d’union :
Voyez jouer cet enfant dans le jardin > Voyez-le y jouer
Sachez retrouver cet enfant dans le jardin > Sachez l’y retrouver- 564 vues
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Bonjour,
Je ne vois aucune objection à l’emploi du présent et du pluriel. Cependant, j’aurais quelques remarques de sens à formuler.
Si l’enveloppe est déjà annotée, alors elle est bien identifiable et entraîne l’emploi d’un article défini : « N’hésitez pas à les remettre dans l’enveloppe sur laquelle sont écrits mon prénom et le vôtre. » ou « N’hésitez pas à les remettre dans l’une des enveloppes sur lesquelles sont écrits mon prénom et le vôtre. »
À l’inverse si vous demandez à la personne d’écrire les prénoms, il vous faudra employer un futur « N’hésitez pas à les remettre dans une enveloppe sur laquelle seront écrits mon prénom et le vôtre. » J’attire aussi votre attention sur le fait que le verbe remettre signifie une action de répétition ou de retour : l’objet était déjà dans une enveloppe ! Si ce n’est pas le cas, c’est le verbe mettre qui convient : « N’hésitez pas à les mettre dans… »- 496 vues
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Bonsoir,
L’emploi du futur dans la principale impose le futur antérieur dans la subordonnée pour indiquer une action préalable, ce qui donne en remplaçant les anglicismes par les termes français : « Je vous préviendrai dès que j’aurai préparé l’emploi du temps. »
Dans un langage moins « soigné », vous pouvez utiliser le présent dans les deux propositions. Il a alors valeur de futur, l’antériorité étant bien indiquée par la locution dès que : « Je vous préviens dès que je prépare l’emploi du temps. » mais vous signifiez ainsi que vous prévenez au début de la préparation. Si vous voulez prévenir à la fin, vous devez utiliser le passé composé : « Je vous préviens dès que j’ai préparé l’emploi du temps. »- 533 vues
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Bonjour,
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant.
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,… (Paul Verlaine)
On peut parfaitement coordonner deux relatives, l’une introduite par que, l’autre par qui, ayant le même antécédent.La virgule est une simple question de goût.
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Bonjour,
La phrase citée est parfaitement correcte. Il s’agit d’un système corrélatif d’expression temporelle d’une succession rapprochée. Je cite la Grammaire méthodique du français :
« À plusieurs types de subordonnées correspondent des constructions sémantiquement équivalentes, mais de structure grammaticale singulière : elles sont introduites par la conjonction que (irréductible à ses emplois « complétifs ») ; mais celle-ci est parfois facultative, et les deux propositions sont alors simplement juxtaposées. Ce sont en fait des systèmes corrélatifs d’un type particulier.
> Expression temporelle (succession rapprochée)
Il s’agit toujours de faits qui se succèdent rapidement (cf. dès que, aussitôt que) . La première proposition est ou de type négatif (elle contient ne pas, ne pas encore, ne pas plutôt) ; ou au moins d’orientation argumentaire négative avec à peine. Mais c’est en réalité l’expression d’une circonstance. La seconde qui contient le fait principal, est introduite par que :
Il n’avait pas fait trois pas qu’il s’arrêta.
À peine avait-il ouvert la bouche qu’on le fit taire.
Il s’agit en somme de cas de subordination inverse. »- 564 vues
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Bonsoir,
Tentez de vous passer du là : « *Il sait là où il faut passer. » > « Il sait où il faut passer. » , tentez de vous passer du où (remplacé par que) : « Voici ma maison ; c’est là où je vis. » > « Voici ma maison ; c’est là que je vis. » si vous constatez que c’est possible, accordez votre préférence à cette économie de mots ou de signifiants, sinon conservez l’expression là où : « Là où la peau est plus tendre, juste à côté de ces grains d’or et d’ambre… » (Maxime Le Forestier, Là où)- 1555 vues
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Bonjour,
Le complément d’objet direct constitué par le pronom l’ est bien placé avant le verbe mais il n’a pas pour référent le groupe nominal cette décision. Il représente l’objet non explicite de l’explication et pourrait être remplacé par cela (que l’on emploie cependant plus souvent à la forme passive) : comme l’a expliqué untel, comme untel a expliqué cela, comme cela a été expliqué par untel. Plusieurs verbes conviennent à ces constructions : dire, suggérer, démontrer, écrire, etc. L’objet n’est pas défini de manière précisément identifiée et le participe passé demeure donc invariable.- 447 vues
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