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Bonjour,
La règle est bien celle rappelée par Tara. Si on se substitue à nous pour représenter un groupe, les accords se font au pluriel (c’est un accord selon le sens ou accord sylleptique). Si on sert à désigner l’humain en général, les accords se font au singulier (c’est un accord grammatical, car on est une 3e personne du singulier). C’est notamment le contexte qui orientera votre choix.
Ceci dit, votre phrase est dérangeante, car vous commencez par un présent de vérité générale (Rien n’est plus bluffant...) puis vous enchainez avec un imparfait (…ce dont on était déjà convaincu). Il est préférable d’assurer une certaine cohérence : soit vous souhaitez énoncer une réflexion que vous estimez universelle et vous conserverez alors le présent tout au long de la phrase : « Rien n’est plus bluffant de vérité que ce dont on est déjà convaincu. », soit votre remarque est purement contextuelle, elle concerne une situation particulière et un groupe de personnes bien identifié et vous ferez concorder les temps au passé : « Rien n’était plus bluffant de vérité que ce dont on était déjà convaincus. ». Le texte qui précède ou qui suit, dont nous n’avons pas connaissance, peut néanmoins justifier une construction exceptionnellement inhabituelle.
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Bonjour,
La formulation « J’aurais aimé » sert le plus souvent à introduire une demande de manière atténuée. Le conditionnel est dans ce cas incontournable, c’est un conditionnel de « politesse ».
Lorsque le verbe aimer est employé dans un sens premier, on peut aussi rencontrer le conditionnel « Si tu n’avais pas oublié de le saler, j’aurais aimé ton ragoût. » (cas d’une situation hypothétique) ou le futur antérieur « Quand j’aurai aimé jusqu’à l’ivresse, je viendrai me reposer ici. » (antériorité dans le futur).
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Bonjour,
« Se faire violence » (Agir, réagir en maîtrisant ses réactions spontanées.) dérive de l’expression « Faire violence à qqn. » (Obtenir quelque chose de quelqu’un contre son gré, par la persuasion, la contrainte morale ou la force brutale.) [voir la définition du CNRTL]. La personne à qui l’on fait violence (autrui ou soi-même) se construit comme un complément indirect (avec la préposition à) ; il n’y a donc pas d’accord du participe passé fait : « Elle s’est fait violence. »Si vous écriviez « Elle s’est faite violence« , cela signifierait que la personne est devenue l’incarnation-même de la violence.
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Bonsoir,
C’est une forme réfléchie puisque si la victime du délit n’est plus la personne elle-même, cela donne « Je lui ai pissé dessus. » où il apparaît clairement que le pronom complément est indirect et donc : « Je me suis pissé dessus. »Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 2 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Le gérondif peut servir à exprimer la concomitance. Alors que pour les autres usages du gérondif (causalité, concession, etc.) les deux verbes ne sont pas interchangeables, c’est souvent possible s’il y a une réelle simultanéité. N’attendez pas que la forme vous donne systématiquement une règle de sens, mais considérez que le sens s’accommode de la forme. Le sens est alors donné soit par le contexte, soit intrinsèquement par la réalité que représentent les mots.
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Bonjour,
Une belle illustration encore une fois de l’absurdité de la langue française puisque que selon la conjonction ou la locution choisie pour introduire une hypothèse, le mode recommandé ou obligatoire varie : si + indicatif / au cas où + conditionnel / au cas que + subjonctif. On pourra chercher toutes les justifications possibles, ici ne règne que l’arbitraire et il convient simplement de se conformer à l’usage.
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Bonjour Cocojade,
Le subjonctif pour « l’objet du désir » : les qualités mentionnées font partie de votre attente idéale.
L’indicatif pour « le cahier des charges » : les qualités mentionnées existent ou sont réalisables, elles font partie de la commande.La construction chercher quelque chose qui… admet les deux modes. Le contexte influencera votre choix ou votre choix éclairera le contexte.
Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 26 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
derrière peut aussi bien être :
une préposition (dans ce cas suivi nécessairement d’un groupe nominal ou d’un pronom : derrière la maison, derrière eux, etc.)
qu’un adverbe (dans ce cas sans suite, tout comme devant : je me tiendrai derrière, mets-toi devant, cachez-le derrière, en le laissant derrière, etc.). Voir les exemples avec le CNRTL (derrière)- 130 vues
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