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Bonjour,
L’emploi du subjonctif imparfait est formellement correct mais il en devient absurde. Je cite Riegel : « Avec un conditionnel présent à valeur hypothétique dans la principale, la concordance modale est parfaite : « Oui cela serait drôle qu’il lui vînt cette idée. (Musset). Au conditionnel modal de la principale répond le subjonctif marquant l’éventuel. »
Cependant ici, d’une part , l’emploi du conditionnel relève plus de la politesse que de l’hypothèse, d’autre part , l’été prochain est clairement une projection dans le futur. Employez donc le subjonctif présent, parfaitement admis, qui fera moins pédant ou reformulez complètement.
Cette réponse a été acceptée par hugodubois. le 6 mars 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Soyons précis, l’accord académique est bien celui que vous proposez (…qui l’ont vue grandir.), mais le pronom l’ n’est pas le cod du verbe voir. C’est l’ensemble de la proposition infinitive qui est le complément d’objet direct : Ces neuf mètres carrés ont vu grandir la fille. Prenons un exemple plus évident : As-tu entendu la porte claquer ? Ce qu’on entend c’est le claquement de la porte, pas la porte elle-même. Si l’on pronominalise l’ensemble du cod, il n’y a pas d’accord (la pronominalisation d’une proposition est neutre) : Oui, je l’ai entendu. Mais si l’on pronominalise uniquement le sujet du verbe de la proposition et que celui-ci est placé devant, alors il y a accord : Oui, je l’ai entendue claquer. La règle devrait donc être reformulée : « Lorsque le sujet d’une proposition infinitive complément d’objet direct est placé avant le verbe de la principale à un temps composé, alors le participe passé s’accorde avec ce sujet. »
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Bonjour,
L’adverbe voire appartient à la même famille de mots que vrai, vraiment. Utilisé seul comme une exclamation, il signifie de manière ironique ; « Vraiment ? ». Dans une phrase, il sert à renchérir une affirmation et peut être remplacé par « et même » : « Il est économe, voire pingre. »
Dans tous les autres cas c’est le verbe voir sans e qui exprime la perception de quelque chose avec les yeux, ou de manière figurée avec l’esprit.
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Bonjour,
Cette inversion est correcte, mais dans une narration elle crée à mon avis une dissociation malheureuse entre le je narrateur et le je acteur. En effet, l’incise de dialogue est une figure typique d’identification du locuteur (ou de modulation de ses propos) par un narrateur formel qui se situe hors de l’action . Je préfère donc, soit me passer totalement de toute addition au dialogue s’il se suffit à lui-même, soit inclure l’intervention dans le flux du récit : Tout en remuant dans la casserole, je l’informe : « Il était par ici. »- 130 vues
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Bonjour,
J’ai un peu de mal à saisir le sens de votre question, d’autant qu’il y a la même phrase parmi celles qui vous semblent justes et celles qui vous semblent fausses.Vous devez en tout cas faire une construction négative complète : « *Je n’ai dit… » est incorrect ; la construction complète et correcte est « Je n’ai pas dit…« .
Vous faites ici du discours indirect, auquel s’applique en général la concordance des temps.
Avec le présent : Je dis que… , Je ne dis pas que…, pour introduire un fait qui ne s’est pas encore produit, suivra le futur simple. Je dis que / Je ne dis pas que je viendrai demain / aujourd’hui. Peu importe demain ou aujourd’hui, il peut encore se passer des tas de choses en deux journées comme en une seule.Avec le passé composé comme temps du passé : J’ai dit que… / Je n’ai pas dit que… vous devez normalement faire suivre un conditionnel présent qui est le temps servant à exprimer un futur du passé : Je n’ai pas dit que je viendrais. / Nous n’avons pas dit que nous viendrions. Mais le passé composé peut aussi exprimer une chose accomplie dans un discours qui se situe dans le temps présent, et alors le futur simple est aussi acceptable pour un fait à venir et considéré comme certain : Il a dit qu’il viendra.
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Bonjour,
J’ajoute à la réponse pertinente de Chambaron que le laurier-rose est un nom d’espèce et qu’il prend donc le trait d’union. Il y a en effet des variétés de lauriers-roses qui sont roses et d’autres qui sont rouges ou blanches. Les autres plantes qu’on appelle lauriers n’ont pas de fleurs colorées mais des fleurs blanc-verdâtre (laurier vrai dit aussi laurier-sauce) ou blanches (laurier-tin, laurier-cerise).- 141 vues
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Bonjour,
La construction c’est facile à est elliptique ; il manque un attribut sous-entendu qui correspond avec le c’ : C’est (une chose) facile à faire. C’est (une décision) difficile à expliquer. En général, cet objet a été préalablement présenté.
La construction c’est facile de est simplement présentative ; elle introduit une affirmation qui se suffit à elle-même car toute l’information y est présente : C’est facile de faire un gâteau. C’est difficile de se taire.
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Bonjour,
Difficile de répondre à tous les cas d’emploi, mais il y a en effet souvent quelque chose à voir entre le général et le particulier.
On dit le sens de l’humour car il s’agit de l’humour en tant que concept général, par exemple : L’humour est une qualité bienvenue ici. En complément de nom, se suivent alors : nom + préposition + déterminant défini + nom complément
On dit un manque d’humour car c’est ici l’application à une situation particulière, une « part du tout » que l’on introduit par un article partitif (du/ de la / de l’), par exemple : N’en prends pas ombrage, c’est de l’humour ! On devrait alors faire suivre ; nom + préposition + déterminant partitif + nom complément. Or en français, l’article partitif disparaît après la préposition de : Un manque de de l’humour se simplifie en un manque d’humour.
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Bonsoir,
C’est une question subtile à laquelle on peut d’abord répondre par élimination. Le passé antérieur et le passé simple qui expriment des faits ponctuels sont impossibles après si conditionnel, cela n’aurait pas de sens ; par déduction, ce ne peut donc être qu’un conditionnel passé 2e forme.
En français on ne fait jamais suivre un si de condition par un conditionnel présent ou passé 1re forme (l’expression de la condition serait redondante) mais c’est bien le sens voulu et il n’y a pas d’objection à employer un conditionnel passé 2e forme (ne cherchez pas la logique !) Remplacez si par au cas où et la valeur conditionnelle apparaît clairement : Il aurait pu aider cet enfant au cas où il l’aurait voulu. L’usage du plus-que-parfait après si est purement modal.
Cette réponse a été acceptée par AnaisD. le 18 février 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
L’introduction par le pronom il (qui centre le propos sur la personne) et la présence de l’adverbe jamais (qui renvoie à l’expérience personnelle du locuteur) permettent de répondre de manière certaine. En revanche, jamais (= de toute ma vie) exprime ici une valeur positive et ne peut pas être accompagné de la particule ne, et le temps à employer après l’expression superlative le plus… que doit être un subjonctif :
Il est l’un des esprits les plus brillants que j’aie jamais rencontrés.
Si vous aviez centré votre propos sur l’évènement, alors deux solutions auraient été possibles, avec des sens différents :
C’est l’un des esprits les plus brillants que j’aie rencontrés. (= C’est l’un des esprits les plus brillants parmi les personnes que j’ai déjà rencontrées .)
C’est l’un des esprits les plus brillants que j’ai rencontré. (= C’est l’un des esprits les plus brillants au monde avec qui je viens de passer un moment.)- 151 vues
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