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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    Ce qui suit l’expression faire preuve de quelque chose n’est pas « verrouillé » et n’oblige pas à l’emploi d’une préposition déterminée. C’est donc le sens et la justesse  qui priment quant au choix de la  préposition introduisant le complément.  Comme Tara, je recommande avec : c’est le plus simple et le plus courant.
    envers caractérise une relation plutôt univoque
    auprès une relation plutôt statique
    avec une relation assez réciproque non pas que le rapport enseignant-élève soit égal dans les deux sens mais la pédagogie suppose nécessairement un feedback

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  • Grand maître Demandé le 13 juillet 2023 dans Conjugaison

    Bonjour,
    La convention typographique est celle-ci : les 44es  journées.  

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  • Grand maître Demandé le 12 juillet 2023 dans Accords

    Pourquoi interpréter seul comme un adverbe ? On ne peut pas le remplacer par uniquement !
    Qu’il signifie non accompagné ou sans aide, il demeure un adjectif employé après un verbe à fonctionnement attributif. On pourrait remplacer par des tas d’autres adjectifs, qui bien sûr s’accorderaient avec le sujet dont ils sont l’attribut : Elle marchait joyeuse, Ils marchaient apaisés, etc.

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  • Bonjour,
    En effet l’emploi du participe, comme de l’infinitif d’ailleurs, gomme les nuances des temps conjugués. L’usage de la langue s’en accommode, car si l’on veut absolument restituer ces nuances, il y a toujours une périphrase ou un adverbe pour y parvenir : La situation n’ayant jamais été à mon avantage…, n’ayant durablement pas été à mon avantage, ayant souvent été à mon désavantage, etc.

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  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2023 dans Général

    Bonjour,
    Le pronom relatif dont « absorbe » et remplace le mot de, quelle que soit la fonction de celui-ci, préposition ou autre. Il a la même fonction que duquel (ou de laquelle) et l’on peut souvent (mais pas toujours) utiliser l’un ou l’autre (dont ou duquel). On ne répète donc pas de dans une phrase avec dont puisque celui-ci intègre déjà fonctionnellement ce de : C’est Marie dont je suis amoureux ou C’est de Marie que je suis amoureux, mais jamais : *C’est de Marie dont je suis amoureux. Vous avez très bien retenu la leçon.
    La phrase du test comportait un piège, car il s’y trouve à la fois de et dont, mais ceux-ci ne se rapportent pas à la même relation ni de sens ni de syntaxe : de pour présenter la personne avec l’expression S’agit-il, dont pour rappeler une conversation antérieure avec le verbe parler.
    La phrase est donc correcte et pour vérifier qu’il s’agit bien de deux « de » indépendants, voyez, comme le suggère Tara, si vous pouvez scinder la phrase en deux propositions distinctes.

    P.S. de cet ou de l’  ne change rien aux règles à appliquer à propos de dont ; elles concernent uniquement la préposition de quel que soit le déterminant éventuel qui l’accompagne, démonstratif (cet) ou article défini (l’).

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour Cocojade,
    Cette phrase est en effet incorrecte.
    La construction impersonnelle c’est peut être mise au pluriel  si elle est suivie d’un référent de la 3e personne du pluriel qui peut être représenté par c’ (ce sont eux, ce sont les personnes).
    Avec une construction d’attribution, c’ ne  représente pas  l’attributaire mais l’assertion qui suit ; l’expression doit donc rester au singulier : C’est aux faibles… Par ailleurs, on ne répète pas la construction d’attribution : *à quelqu’un.. à qui.
    Les formes correctes peuvent donc être, soit : Au fond, c’est toujours aux faibles que l’on fait la morale… ou : Au fond, ce sont toujours les faibles à qui l’on fait la morale… La forme :  Au fond, c’est toujours les faibles à qui l’on fait la morale… est également correcte, mais elle est considérée comme moins soignée.

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  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    La construction ne… pas… que… existe. Elle est correcte et sert à exprimer une objection. On la trouve souvent associée à de l’ironie « Il n‘y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je l’ai toujours dit. (Jacques Chirac) ». Ce n’est pas à proprement parler une double négation, mais la réfutation d’une restriction. La double négation apparaît avec la deuxième partie de la phrase : « ne remplissant pas… » L’introduction directe de la phrase par le verbe est surprenante et inhabituelle, car elle sert principalement à énoncer des règles, pas à les contester. Votre phrase ne peut alors être comprise qu’avec ironie et peut être traduite : « C’est quand même incroyable qu’il n’y ait à ces postes que des titulaires qui dérogent aux conditions requises !  » Si vous vouliez édicter sérieusement une règle, la formulation n’est pas adaptée et n’est pas compréhensible.

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  • Grand maître Demandé le 9 juillet 2023 dans Question de langue

    Ces populations iront s’installer dans l’espace est-européen ou à l’est de l’Europe. Il n’y a pas de substantif pour le nom de cette région aux contours flous.

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  • Grand maître Demandé le 9 juillet 2023 dans Général

    Bonjour,
    La formule est malheureuse, car elle utilise le mot noir à la fois pour caractériser l’appartenance à une population ou à une origine, et pour qualifier la couleur de la peau, en réalité brune. On constate que cet amalgame, pourtant ancien et sur lequel beaucoup de comportements racistes, voire abominables comme la traite négrière (cf. « le Code noir« ), ont été fondés, trouve ici ses limites ; pour contourner cet écueil, je peux vous proposer : des femmes noires au teint très foncé ou des femmes à la peau noir foncé.

    EDIT
    Pour compléter et en guise de droit de réponse à la note négative qui m’avait été attribuée, celui ou celle qui a inventé la formule a tenté, volontairement ou involontairement, de commettre une figure de style  -je laisse aux savants le soin d’en dénicher le nom- qui consiste à employer le même nom dans deux acceptions différentes (noir, la couleur / noir, l’assignation ethnique) mais on ne peut admettre cette fantaisie à l’écrit que si les règles d’accord aboutissent à une même graphie.
    J’ajouterais enfin que le noir ne peut pas ne pas être foncé « Noir, c’est noir ! » (Johnny Halliday), car s’il l’était moins, ce serait du gris. La phrase est donc aussi insensée d’un point de vue colorimétrique, pas seulement incorrecte syntaxiquement et déplacée éthiquement. 
    Si une phrase est fausse à dire, elle ne peut pas être vraie à écrire. C’est comme si j’avais demandé la bonne orthographe de « *Nous avons arrivé(s) à Paris.« 

     

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  • Grand maître Demandé le 9 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour Missnath,
    Si vous modifiez la question pendant qu’on vous répond, personne n’y comprend plus rien !

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