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Bonsoir il faut considérer dans votre premier exemple le groupe « un ton » comme une locution adverbiale. La peinture doit être (un ton = légèrement) plus foncée que le mur. On peut d’ailleurs retirer cette locution adverbiale sans rompre l’intelligibilité de la phrase.
Dans le deuxième exemple, il faut considérer « une note plus haute » comme le facteur indissociable de comparaison. « Le refrain doit être plus haut que les couplets. » ne serait pas une formulation sensée.[edit] Voyez surtout à quel nom peut se rapporter l’adjectif : si le sens peut convenir aux deux noms, les deux accords sont éventuellement possibles ; si le sens ne peut convenir qu’à l’un deux, l’accord se fait avec celui-ci.
Léonie est un brin plus séduisante que sa cousine.
Mais les chaussures de Léonie sont une taille plus forte que les miennes.
Voyez aussi si l’adjectif fait partie de ceux utilisés fréquemment comme adverbes (haut, bas, etc.), s’il est utilisé comme tel et reste donc invariable.
Sa maison est une rue plus haut.- 504 vues
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Bonjour,
J’ai trouvé très opérationnelle cette répartition en quatre catégories du projet Voltaire. Elle ne reprend certes pas les divisions classiques mais de mon point de vue, c’est celle qui est la plus aisée à assimiler :- Verbes essentiellement pronominaux : ceux qui n’existent que sous cette forme > accord du pp avec le sujet
- Verbes autonomes : ceux qui ont un sens différent de la forme non pronominale (d’un point de vue sémantique, ils sont donc aussi « essentiellement pronominaux ») > accord du pp avec le sujet
- Emplois de sens passif : l’objet devient sujet comme au passif, le pronom marque le retournement > accord du pp avec le sujet
- Verbes accidentellement pronominaux : le pronom a valeur de cod ou de coi classique, il peut être remplacé par un autre pronom personnel et le changement d’auxiliaire est une fantaisie de la langue française > accord du pp avec le cod s’il est placé avant
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Bonjour,
Puisque vous lui donnez la parole, ouvrez-lui donc les guillemets, même s’il s’agit d’un discours rapporté, avec ou sans retour à la ligne. Faut-il en plus les italiques ? Je m’en abstiendrais si la narration à la première personne est le mode directeur du texte :Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée : « Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. » Elle poursuit : « Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… » Impitoyable, elle continue…
Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée :
« Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. »
Elle poursuit :
« Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… »
Impitoyable, elle continue…ou avec des tirets cadratins :
Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée :
— Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat.
Elle poursuit :
Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme…
Impitoyable, elle continue…En revanche, j’ajoute délibérément les italiques lorsque le discours rapporté est lui-même inclus dans un discours puisqu’alors, il a valeur de citation, mais c’est un choix éditorial personnel.
— Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore méditer sur l’ampleur et la portée : « Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. » Elle poursuit : « Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… » Impitoyable, elle continue…
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Bonjour,
Je pense qu’il faut s’en tenir tout simplement à la signification des termes associés (compléments de nom ou adjectif).Un avion de guerre est un avion qui sert à faire la guerre (ou en tout cas qui est conçu pour cette éventualité). Les avions de guerre comprennent des avions de combat, des avions de transport de troupes ou de matériel, des bombardiers, des avions d’espionnage, etc.
Un avion de combat est un avion capable d’intercepter et de combattre d’autres avions.
Un avion militaire est un avion qui appartient à une armée. Pour l’essentiel il s’agit d’avions de guerre mais une armée peut aussi posséder des avions qui n’ont aucune utilité directe à la guerre (d’apprentissage, de voltige, etc.)Littéralement a warplane est un avion de guerre, mais le contexte peut vous amener à choisir une autre traduction.
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Bonsoir,
Le sujet (inversé) du verbe arriver est la faramineuse aventure. Le premier que est ici une conjonction de subordination introduite par la tournure présentative Et voilà (+ que…) et introduisant une proposition complétive. Le groupe Et voilà se substitue à une proposition principale qui pourrait être C’est dans de telles circonstances (+ que…).
Le deuxième que (qu’) est en revanche un pronom relatif dont l’antécédent est aventure . C’est alors bien la présence d’une proposition relative finale (...qu’ont relatée certains sages du taoïsme) qui a obligé à inverser sujet et verbe dans la complétive pour pouvoir rapprocher aventure et que.- 460 vues
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Bonjour,
Pour savoir si la forme pronominale est accidentelle, il faut tenter de remplacer le pronom réfléchi et utiliser l’auxiliaire avoir. Peut-on dire « Elle m’avait attaché les services d’une agence. » ? Assurément, non ! C’est donc bien ici le verbe s’attacher et non le verbe attacher, lequel possède un autre sens. Dans ce cas, le participe passé employé avec l’auxiliaire être ne fait pas exception à la règle générale et s’accorde avec le sujet : « Elle s’était attachée les services d’une agence. »
[édit] Désolé pour cette première réponse erronée. Après vérification, la formulation « Elle m’avait attaché les services d’une agence. » est tout à fait correcte. Donc le raisonnement est inversé et on écrit donc bien : « Elle s’était attaché les services d’une agence. »
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Bonjour,
Certains adverbes ou locutions adverbiales tels que Aussitôt, À peine… permettent de commencer une phrase par une proposition participiale et d’inverser la position du sujet, ainsi : « Aussitôt dites ces paroles, elles [les nymphes] disparurent avec la nuit… – Longus (Daphnis et Chloé, traduit par P.-L. Courier) » De nombreux participes peuvent être envisagés, bien plus largement que ceux pouvant avoir une fonction prépositionnelle.
Je pense que c’est uniquement cette inversion (facultative) dont il faut tenir compte et le participe passé s’accorde alors avec le sujet apparent : À peine passées les fêtes, il se remit à étudier = À peine les fêtes passées, il se remit à étudier = À peine les fêtes [ayant été] passées [par lui], il se remit à étudier . Le verbe est d’ailleurs pris dans sons sens plein (il a passé les fêtes).
On remarquera que les participes prépositionnels toujours invariables comme vu et excepté n’admettent jamais d’adverbe préalable et ne peuvent être inversés. On ne dira pas *Les circonstances vues ou *À peine vu les circonstances, le verbe voir a d’ailleurs perdu sons sens plein dans ce genre de formulation.
Avec le verbe passer, l’interprétation d’un sens plein reste possible « Passée la mauvaise saison », c’est bien la mauvaise saison qui a été passée (au sens de vécue) alors que dans l’expression « Passé les délais », passé n’est qu’un synonyme de au-delà sinon le verbe serait plutôt dépasser (Il dépasse les délais).
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Bonjour,
Dans le contexte de cet exemple, ni le futur simple de l’indicatif, ni le présent du conditionnel présent ne conviennent.L’emploi de l’indicatif marquerait l’exigence (ou du moins une forte assertivité) incompatible avec la formule d’atténuation qui suit (bien vouloir) ; celui du futur annoncerait un délai à exécution (après certaines conditions ou après un certain délai, il faudra prendre en compte ma demande). Autant alors formuler au présent et changer de verbe si vous voulez atténuer l’expression de votre requête : Je vous remercie / prie de bien vouloir prendre en compte ma demande.
L’emploi du conditionnel présent peut exprimer la politesse mais celle-ci est contredite par le sens du verbe lui-même (demander) qui marque l’affirmation, voire l’ordre. Par ailleurs, vous répétez le terme demande en fin de phrase, ce qui souligne maladroitement et involontairement une position d’exigence.
Sur le plan purement grammatical, j’aurais pu vous dire que les deux temps conviennent mais il me semble ici que vous cherchez plutôt la bonne manière de faire passer le message avec politesse, voire avec délicatesse.
Posez-vous alors d’abord la question : voulez-vous faire valoir un droit ou aimeriez-vous qu’on vous rende service ?
Dans le premier cas, n’ayez pas peur d’être affirmatif sans pour autant commander le destinataire, par exemple : Je vous remercie d’avance de l’attention que vous porterez à ma demande. Je vous remercie d’avance de la prise en compte de ma demande. etc.
Dans le second cas, il faut que le destinataire se sente libre et honoré de vous rendre service : Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez donner une suite favorable à ma demande. Je vous saurais gré de prendre en compte ma demande. etc.
Il y a bien sûr de nombreuses formulations possibles en fonction des nuances que vous voulez apporter et mes conseils reflètent d’abord ce que j’essaye moi-même d’appliquer mais évitez de mettre des indicateurs contradictoires dans une même phrase : demande (x2), donc (= exigence) et conditionnel, bien vouloir (=sollicitation)
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Bonsoir,
Le participe passé du verbe pouvoir est toujours invariable. Il s’écrit pu en toutes circonstances.
La proposition subordonnée comme je n’avais… ne comporte pas de COD dans votre exemple. Il aurait d’ailleurs fallu l’insérer en ajoutant le pronom en et dire : Je suis partie en vacances – des vraies comme je n’en avais pas eu depuis des années. Cependant, l’usage du pronom en comme cod fait exception à la règle générale et laisse le participe passé invariable.- 445 vues
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Bonjour,
Grammaticalement, les deux sont possibles, mais les différences existantes entre plusieurs choses, ça n’a pas vraiment de sens. Cet existantes -là serait totalement superflu, il qualifierait différences dans l’absolu : quel intérêt ? Pour les démarquer de quoi ? …des différences inexistantes ?- 700 vues
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