6478
points
Questions
19
Réponses
760
-
Bonjour Maryline,
« du tonnerre » est une expression familière à fonction adjectivale ou adverbiale qui signifie extraordinaire, formidable : « une fille du tonnerre », « un jeu du tonnerre », « un bruit du tonnerre », « ça marche du tonnerre » ; le lien avec le tonnerre de l’orage devient très indirect.
« Une table accompagnée de chaises emplissent les lieux. » Dans la mesure ou accompagnée de chaises n’est pas encadré par des virgules, je considère qu’il s’agit d’une simple coordination : « Une table et des chaises emplissent les lieux. » Le sujet est double et entraîne le pluriel du verbe. Cependant, l’adjectif seul placé en tête exerce une fonction adverbiale mais continue de s’accorder. Dans ce cas il se réfère au sujet multiple et doit prendre le pluriel : « Seules une immense table accompagnée d’une dizaine de chaises remplissent les lieux.« , ce qui n’a plus beaucoup de sens. Le verbe accompagner, enfin, s’applique mal à du mobilier. Je vous propose donc de reformuler et d’insérer des virgules : « Seule une immense table, entourée d’une dizaine de chaises, emplit les lieux. » ou « Une table seule, immense, entourée d’une dizaine de chaises, emplit les lieux. »
« Violette pousse un soupir de soulagement, suivi d’un malaise grandissant. » Vous avez dans l’absolu raison, on « ne pousse pas un malaise » mais on peut aussi considérer que la deuxième proposition constitue un complément du seul nom soupir. « Elle émet un hurlement, accompagné de tremblements. » Sinon, vous pouvez simplement dire : « »Violette pousse un soupir de soulagement, mais son malaise grandit. »
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 396 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
L’adverbe guère est un familier des litotes, quand on en dit moins pour en faire comprendre plus. Alors, oui, si l’intention est ironique, « Simon n’est guère aventureux. » signifie qu’il ne l’est pas du tout. Mais, au sens premier, Chambaron a raison, guère c’est juste pas beaucoup.Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 437 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir,
Socioculturel est un mot devenu usuel. Il suit la règle de construction des mots à préfixe d’origine latine : pas de trait d’union.P.-S. – Ne dites pas « La réforme de 1990″ mais « Les recommandations de rectifications orthographiques » (L’Académie française se défend d’un quelconque pouvoir de réforme.)
- 907 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir,
L’expression ne serait-ce que a valeur de locution adverbiale. On peut approximativement la remplacer par simplement. Elle s’intercale comme un adverbe entre l’auxiliaire et le participe passé d’un verbe à l’infinitif passé : aucune virgule ne peut s’interposer.- 622 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Lorsque le complément de nom porte sur une fonction, la préposition de ou d’ est seule : un livre de recettes, une salle de sport, un bureau d’études…
Lorsque le complément de nom porte sur des éléments particuliers, identifiables de manière singulière, la préposition prend en compte l’article défini et éventuellement l’intègre, du (= de le), de la, des (= de les) : une maison des associations, une salle des fêtes…
Parfois, le complément peut être interprété des deux manières et c’est alors l’usage qui commande. D’ailleurs, les Belges préfèrent parler de salle de fête.- 547 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
N’ayez aucun scrupule à vous répéter dans vos prises de notes, car seules la rapidité et la capacité à se relire comptent à ce stade. Personnellement, j’utilise le symbole mathématique : ∃ (= il existe…) pour gagner du temps. Lorsqu’il faut retranscrire, souvent le deux-points suffit pour introduire une liste, après que l’on a annoncé sa fonction ou sa raison . Ainsi le style demeure rédactionnel.
Par exemple,« Le contrôle réglementaire prévoit certains dispositifs, au choix :
-
- la méthode alpha,
-
- le procédé bêta,
-
- etc. »
- 448 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
-
Bonjour,
Lorsqu’on introduit une équivalence avec des adverbes, on utilise autant… que, tant… que ou aussi bien… que comme c’est le cas ici.
On utilise aussi… que (Ce tableau est aussi beau que faux.) avec des adjectifs quand il y a une comparaison d’intensité (sa beauté est notable au même niveau que sa fausseté) sinon lorsqu’il s’agit juste de montrer deux aspects d’une même réalité on utilise autant… que (C’est un problème autant matériel que moral.)Cette réponse a été acceptée par Clement. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 563 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour Mary,
Lorsque la conjonction si introduit une tournure exclamative dans un sens hypothétique, elle n’est jamais suivie du conditionnel. Vous pouvez donc exclure « *Si seulement il aurait…« , c’est incorrect.
Quant à ajouter ou non le verbe pouvoir : « Si seulement il en avait été autrement… » > « Si seulement il avait pu en être autrement... », vous êtes libre de le faire pour renforcer le caractère hypothétique du regret ou pour insister sur l’absence des conditions de réalisation plutôt que sur le seul constat de l’absence de réalisation. Demandez-vous seulement si cet ajout (qui alourdit la formule) apporte un supplément nécessaire de sens.Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 17 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
- 447 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
On préférera le singulier avec le nom gel, car celui-ci sert d’abord à désigner le phénomène (« Il y a eu du gel ce matin.« ), alors que le nom gelée marque plutôt l’événement dans sa singularité (« Il y a eu une gelée ce matin.« ) et entraîne alors le pluriel après périodes (« Nous entrons dans la période des gelées tardives.« ). Cependant, les deux noms restent interchangeables (« Il y a eu un gel sévère ce matin.« ) (« Il y a eu de la gelée ce matin.« ) ; on peut donc faire suivre le nom période d’un complément de nom au singulier comme au pluriel, aussi bien avec gel qu’avec gelée.- 583 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir,
Il faut ici s’affranchir du seul raisonnement grammatical et s’attacher à la réalité historique : il n’y a jamais eu qu’une seule entité administrative et politique constituant » la colonie de Madagascar et dépendances » (période 1897-1946). Le singulier est donc impératif. La consistance desdites dépendances (actuellement Comores, Mayotte et TAAF) a pu varier au cours de la période mais n’a jamais entrainé de mise en place distincte puisque ces territoires avaient justement un statut de dépendance.- 641 vues
- 4 réponses
- 0 votes