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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Oui, l’Académie française considère que la locution latine a minima est spécifique du registre juridique et qu’elle ne doit pas remplacer au minimum ou  au moins lorsque le contexte est différent (comme avec votre exemple) ; la préposition (ou le marqueur d’infinitif) qui introduit un verbe complément est dépendante  du verbe directeur, et non de l’expression :  Je veux m’assurer que l’exercice de cette profession me permette au minimum de vivre décemment.   Je veux m’assurer que l’exercice de cette profession me fasse au minimum vivre décemment.

    Personnellement, à chaque fois que l’on peut dire au moins ou au minimum, je respecte la règle, mais quand l’expression est employée dans l’absolu, sans complément, je la trouve adaptée et déjà  bien intégrée à l’usage de la langue : Les négociations ont abouti à un accord a minima.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 22 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2023 dans Accords

    D’après Grévisse, le choix est possible, soit d’accorder avec le complément (explicite ou implicite), soit avec le nombre exprimant le pourcentage, mais n’oublions aussi pas que 100%, en tant qu’entité mathématique, ne vaut que 1 !
    Personnellement, je privilégie la dénombrement réel (donc a priori j’accorde avec le complément) : 1,5 % des actionnaires ont voté pour la motion (il y a généralement plusieurs personnes) ; 62 % du corps électoral sont des femmes, mais 62% du corps électoral est constitué par des femmes.
    Si l’entité est non dénombrable, je rejoins l’analyse de Tara et préconise logiquement le singulier : 40% du pays va être sous la pluie.

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  • Grand maître Demandé le 20 juillet 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Pour faire court et simplifié, le pronom on  est à l’origine une contraction de l’homme ; il s’agit donc d’un pronom de la 3e personne du singulier qui signifie une personne :  « Quand on est adulte… » = « Quand une personne est adulte…« .
    Puis on, dans le langage courant a servi à remplacer des pronoms personnels, le plus souvent nous. Dans ce cas, on accorde l’adjectif attribut au pluriel comme si l’on employait nous : « Quand on sera adultes… » = « Quand nous serons adultes…« 

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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2023 dans Général

    Bonjour,

    Impossible de vous dire quelle est la bonne orthographe sans connaître précisément l’activité concernée.
    Si cette entreprise se fait fort de vous livrer en main propre et que son délai garanti est de 4 jours, alors « livraison exprès sous 4 jours ».
    Si elle se vante d’être l’une des plus rapides du secteur et que livrer en 4 jours maximum est un exploit, alors « livraison express sous 4 jours ».

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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2023 dans Général

    Bonjour,
    Chaque segment de l’énumération est nécessairement suivi d’un signe de ponctuation (cf. cours de typographie Projet Voltaire). Faites alors au plus simple : proposition n° 5.  Pensez aussi à ajouter une espace avant le deux-points (…cours :).

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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2023 dans Général

    Bonjour,
    Habituellement, l’emploi simultané des parenthèses et des guillemets apparaîtrait comme redondant, mais puisque vous introduisez un commentaire (parenthèses) sous forme d’une réflexion de type oral (guillemets), je conserverais les deux signes dans les  deux exemples.

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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    Tout d’abord merci d’avoir présenté une phrase entière.
    La nécessité de la virgule n’est pas spécialement liée à l’emploi de l’adverbe comme, mais à la position que vous avez choisie de la subordonnée circonstancielle de condition introduite par quand. Vous auriez pu placer celle-ci devant ou derrière, vous avez préféré l’enchâsser au milieu de l’expression c’est dingue // comme…,  vous devez donc l’encadrer par deux virgules, une au début, une autre à la fin.

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2023 dans Question de langue

    Bonsoir,
    On ne saurait trop le répéter, mais lorsque des exemples sont donnés, faites en sorte que les phrases soient entières, car le sens et le contexte peuvent rendre juste ou non telle ou telle construction.
    Dans le cas présent, les deux constructions sont possibles et finalement assez proches de sens. Dans le premier cas, jamais est employé dans son acception positive et signifie au moins une fois, ou  au cours de son existence, etc. : « Quelqu’un ici présent a-t-il une fois dans son existence lu un journal satirique ? » Dans le second cas,  la tournure est classiquement  interro-négative (celle qui prêche le faux pour savoir le vrai) : « Quelqu’un ici présent n’a-t-il pas déjà lu un journal satirique ? …Soyez sincère ! « 

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2023 dans Général

    Bonsoir,
    Recherchée sur archive.org la succession « alterne entre » renvoie presque exclusivement à des notices techniques d’appareils électriques. Il semble donc que l’expression soit d’abord un anglicisme, la traduction de « to alternate between« . Cependant, la même succession à l’imparfait « alternait entre » retourne quelques références littéraires, plutôt récentes. Ainsi Jean-Christophe Grangé dans Le Vol des cigognes (1994) :  « Autour de moi, le paysage alternait entre l’aridité des déserts et l’hospitalité artificielle de villes trop neuves. » Avec cet exemple, on peut constater que la préposition n’est pas absolument liée au verbe alterner, car on aurait très bien pu écrire « Autour de moi, entre l’aridité des déserts et l’hospitalité artificielle de villes trop neuves, le paysage alternait. » avec un déplacement du complément et l’un des emplois intransitifs relevés par le TLFI avec un inanimé comme sujet.
    En bref, l’emploi de entre après alterner, sans être académique, n’est pas exclu d’autant moins quand le complément est potentiellement mobile : Entre la tristesse et la colère, mes sentiments alternent.  = Mes sentiments alternent entre la tristesse et la colère.
    Je rejoins l’avis de Tara  concernant les autres exemples :
    – Le mardi, j’alterne le vert et le bleu.
    – Son regard balance entre sa mère et son père

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Cette construction inversée, poétique, maniérée, théâtrale selon l’appréciation, appelle généralement l’inversion aussi du sujet. Il vaut mieux présenter la phrase entière pour s’assurer de sa cohérence :  Tant de choses ai-je apprises sur les sciences et les arts que ma tête s’épuise   d’entendre ce bazar ! Pour faire  de la première proposition un alexandrin, l’accord du participe vous fait malheureusement la coupure à sept pieds, ce n’est pas terrible mais on peut  s’accommoder de :  Tant de choses ai-je apprises des sciences et des arts que ma tête s’épuise  d’entendre ce bazar !  Si vous préparez un discours de remerciements, je ne saurais trop vous recommander de dire simplement : J’ai appris tant de choses sur les sciences et les arts.

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