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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Lorsque le complément de nom porte sur une fonction, la préposition de ou d’ est seule : un livre de recettes, une salle de sport, un bureau d’études…
    Lorsque le complément de nom porte sur des éléments particuliers, identifiables de manière singulière, la préposition prend en compte l’article défini et éventuellement l’intègre, du (= de le), de la, des  (= de les) : une maison des associations, une salle des fêtes…
    Parfois, le complément peut être interprété des deux manières et c’est alors l’usage qui commande. D’ailleurs, les Belges préfèrent parler de salle de fête.

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    N’ayez aucun scrupule à vous répéter dans vos prises de notes, car seules la rapidité et la capacité à se relire comptent à ce stade. Personnellement, j’utilise le symbole mathématique : (= il existe…) pour gagner du temps. Lorsqu’il faut retranscrire, souvent le deux-points suffit pour introduire une liste, après que l’on a annoncé sa fonction ou sa raison . Ainsi le style demeure rédactionnel.
    Par exemple,

    « Le contrôle réglementaire prévoit certains dispositifs, au choix :

      • la méthode alpha,
      • le procédé bêta,
      • etc. »

     

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  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2023 dans Général

    Bonjour,
    Lorsqu’on introduit une équivalence avec des adverbes, on utilise autant… que, tant… que ou aussi bien… que comme c’est le cas ici.
    On utilise aussi… que (Ce tableau est aussi beau que faux.) avec des adjectifs quand il y a une comparaison d’intensité (sa beauté est notable au même niveau que sa fausseté) sinon lorsqu’il s’agit juste de montrer deux aspects d’une même réalité on utilise autant… que (C’est un problème autant matériel que moral.)

    Cette réponse a été acceptée par Clement. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 octobre 2023 dans Accords

    Bonjour Mary,
    Lorsque la conjonction si introduit une tournure exclamative  dans un sens hypothétique, elle n’est jamais suivie du conditionnel. Vous pouvez donc exclure « *Si seulement il aurait…« , c’est incorrect.
    Quant à ajouter ou non le verbe pouvoir : « Si seulement il en avait été autrement… » > « Si seulement il avait pu en être autrement... », vous êtes libre de le faire pour renforcer le caractère hypothétique du regret ou pour insister sur l’absence des conditions de réalisation plutôt que sur le seul constat de l’absence de réalisation. Demandez-vous seulement si cet ajout (qui alourdit la formule) apporte un supplément nécessaire de sens.

    Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 17 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 octobre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    On préférera le singulier avec le nom gel, car celui-ci sert d’abord à désigner le phénomène (« Il y a eu du gel ce matin.« ), alors que le nom gelée marque plutôt l’événement  dans sa singularité (« Il y a eu une gelée ce matin.« ) et entraîne alors  le pluriel après périodes (« Nous entrons dans la période des gelées tardives.« ).  Cependant, les deux noms restent interchangeables (« Il y a eu un gel sévère ce matin.« ) (« Il y a eu de la gelée ce matin.« ) ; on peut donc faire suivre le nom période d’un complément de nom  au singulier comme au pluriel, aussi bien avec gel qu’avec gelée.

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  • Grand maître Demandé le 14 octobre 2023 dans Accords

    Bonsoir,
    Il faut ici s’affranchir du seul raisonnement grammatical et s’attacher à la réalité historique : il n’y a jamais eu qu’une seule entité administrative et politique constituant » la colonie de Madagascar et dépendances » (période 1897-1946). Le singulier est donc impératif. La consistance desdites dépendances (actuellement Comores, Mayotte et TAAF) a pu varier au cours de la période mais n’a jamais entrainé de mise en place distincte puisque ces territoires avaient justement un statut de dépendance.

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  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2023 dans Général

    Bonsoir,
    En général, la construction « là où » est déconseillée, car elle forme souvent une inutile redondance. On dira par exemple « Retrouvons-nous où tu sais. » plutôt que « *Retrouvons nous là où tu sais. » Cependant, dans certains contextes ou avec certaines constructions, le maintien de comme antécédent du pronom relatif peut s’avérer utile, voire nécessaire. Cela semble le cas avec votre exemple, mais pour exprimer un tel problème temporel, il vaudrait mieux utiliser quand , à valeur d’opposition : « Ces échanges épistolaires sont particulièrement chronophages, quand un simple appel téléphonique aurait pu résoudre la question. » ou  alors que : « Ces échanges épistolaires sont particulièrement chronophages, alors qu’un simple appel téléphonique aurait pu résoudre la question. »

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  • Grand maître Demandé le 13 octobre 2023 dans Accords

    Le trouble avec cet exemple provient d’une part du très mauvais choix de qualifier de possessifs les déterminants de cette catégorie, d’autre part de l’usage même du vocable possession qui ajoute à la confusion. On aurait pu parler de déterminants « pernominaux »  car il y a toujours un nom ou un pronom qui s’exprime au travers de mon, ton, son, etc., « qui en est contenu » et la relation n’exprime que rarement une véritable possession. Le terme possessif pourrait néanmoins signifier que ce type de déterminant « possède » en son sein un signifiant nominal.
    Dans le contexte exposé, le substantif possession peut admettre deux compléments liés : *la possession de/par lui > sa possession, la possession des meubles/*de eux > leur possession. C’est alors la suite de l’énoncé qui détermine le choix du déterminant, d’une part pour éviter l’anacoluthe (l’apposition doit se rapporter au sujet qui suit), d’autre part pour éviter la redondance (le sujet qui suit étant explicite, le déterminant rend alors compte du nom/pronom lié implicite).

    • Une fois en leur (des meubles) possession , il  (l’acquéreur) les installera.
    • Une fois en sa (de l’acquéreur) possession, ils (les meubles) seront installés.
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  • Grand maître Demandé le 9 octobre 2023 dans Général

    L’en-soi (avec un trait d’union facultatif) est un concept philosophique  qui désigne la « nature propre et véritable d’une réalité qui existe absolument, indépendamment de la connaissance que nous en avons. » (définition du CNRTL). C’est alors un mot composé qui a valeur de substantif (nom commun), exemple : « L’en-soi sera étudié chez Kant. »

    Dans la langue commune, l’expression ne comporte jamais de trait d’union (hélas, la faute n’est pas rare). Il s’agit simplement d’une préposition et d’un pronom qui se succèdent  et conservent chacun leur fonction grammaticale et leur sens habituels : « Un diamant n’a pas de valeur en soi, uniquement celle que nous lui accordons. » = « Un diamant n’a pas de valeur par lui-même, uniquement celle que nous lui accordons.« 

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  • Grand maître Demandé le 9 octobre 2023 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    Ni le verbe trouver, ni l’adverbe peut-être n’obligent à l’emploi du subjonctif, et même ils l’excluent : « Je trouve que cette chemise te va bien. » mais  jamais : « *Je trouve que cette chemise t’aille bien. » ou « Je trouve que celle-là peut-être t’aille mieux. » On peut en revanche envisager le conditionnel : « Je trouve que celle-là, peut-être, t’irait mieux. »

    Par ailleurs, l’adverbe peut-être n’est pas suivi d’une virgule, sauf si on souhaite le souligner et alors on l’encadre.
    Enfin, le verbe trouver est répété deux fois : effet de style ou lourdeur de style ? Qu’en pensez-vous ?

    Donc : « Il trouve dans la littérature une intensité que, peut-être, il ne trouva jamais dans la vie. »

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