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  • Grand maître Demandé le 20 décembre 2023 dans Conjugaison

    Pauvre verbe frire qui ne ne fait plus rire sauf avec quelques personnes et juste pour quelques temps. Pour rigoler, préférez donc le verbe rissoler qui lui n’est pas défectueux et consomme en général moins de gras, c’est meilleur pour la ligne comme pour la planète.

    Avec le verbe faire, on peut tout faire ! C’est un précieux auxiliaire, qualifiable de factitif, une sacrée tautologie ! Si l’on peut faire frire, c’est que le verbe frire, à l’origine transitif : Je fris l’ognon, peut devenir intransitif : L’ognon frit,  finalement un verbe réversible car c’est effectivement mieux de frire des deux côtés. Dans le deuxième cas, l’intransitivité crée un sens passif que l’on peut à nouveau retourner avec l’auxiliaire faire sans changer le sens initial : Je fais frire l’ognon = Je fris l’ognon.  Mais cela devient plus compliqué au pluriel : Je fris les ognons > Les ognons… Oups ! sont en train de frire > Je suis en train de faire frire les ognons, surtout s’il y a plusieurs personnes en cuisine : Nous sommes en train de frire les ognons/ nous faisons frire les ognons/ nous sommes en train de faire frire les ognons > Les ognons crament. Je vous le disais plus haut : rissolez  ! C’est également réversible.

    Sinon, passez aux Anglais. Ils nous ont piqué la moitié du vocabulaire sans se faire tant de nœuds à la cervelle : We fried the onions ! Really, they freed the fries.

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  • Grand maître Demandé le 20 décembre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Il vaut toujours mieux formuler une phrase entière pour éviter d’en tronquer le sens.
    Ici, ce n’est pas la question de la conjugaison après un sujet collectif qui est posée. Vous n’avez pas demandé : « L’ensemble des caractéristiques sociales et économiques influence ou influencent…  » pour savoir qui commande : le tout ou les parties ?
    Dans votre exemple, le  verbe influencer a pour sujet  le pronom relatif qui . Il s’accorde donc en nombre avec l’antécédent de qui. Quel est cet antécédent ? Manifestement, il s’agit des caractéristiques, car celles des caractéristiques sociales et économiques qui influencent (par exemple) l’investissement constituent l’ensemble dont il est question au début de la phrase. On pourrait compléter la phrase comme ceci : « L’ensemble des caractéristiques sociales et économiques qui influencent l’investissement constitue le thème principal de ma thèse. »
    On peut néanmoins envisager que l’antécédent de qui soit le nom ensemble, auquel cas il s’agira de l’ensemble de toutes les caractéristiques sociales et économiques existantes et auquel cas on pourra conjuguer au singulier et on insérera la relative entre deux virgules. On pourrait alors compléter la phrase comme ceci : « L’ensemble des caractéristiques sociales et économiques, qui influence l’investissement, doit être analysé globalement.« 

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  • Grand maître Demandé le 20 décembre 2023 dans Général

    Bonjour,
    Pour commencer votre phrase, vous pouvez utiliser l’impératif de tout verbe qui a du sens en ayant pour complément d’objet l’écoute : Ayez, adoptez, pratiquez, manifestez, etc.
    Pour terminer votre phrase, vous n’êtes pas obligé d’employer le subjonctif (mais c’est néanmoins correct). Je trouve qu’après une injonction (impératif), puis l’emploi du verbe s’assurer dans le sens de contrôler, vous pouvez très bien marquer que ce sont les faits qui vous importent et donc utiliser l’indicatif : « Adoptez une écoute bienveillante auprès de vos clients et assurez-vous que le message est bien compris.« 

    Comparez :
    « Adoptez une écoute bienveillante auprès de vos clients et faites en sorte que le message soit bien compris. » (attitude prospective, subjonctif nécessaire). 
    « Adoptez une écoute bienveillante auprès de vos clients et vérifiez que le message est bien compris. » (attitude inspectrice, indicatif recommandé). 
    Comme le verbe s’assurer peut s’appliquer aux deux types d’attitude, c’est vous qui choisissez laquelle convient le mieux.

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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2023 dans Accords

    Bonsoir,

    L’usage est indécis avec ce genre de construction.  J’entends facilement  : « En tant que voyageurs qui avons réservé ces places, nous vous prions de les libérer. » Je n’ai cependant pas trouvé dans le Grévisse ou autre ouvrage de citation avec en tant que, mais les exemples abondent, littéraires ou pas, pour d’autres formulations,  qui varient quant à l’accord avec l’antécédent ou avec le pronom. 

    Dans votre  exemple, la proposition relative qui apprend le français permet d’abord de caractériser le type de personne plus que l’individu et s’accorde donc logiquement avec le nom personne.  En tant que personne qui apprend le français, je peux comprendre… = Je fais partie des personnes qui apprennent le français et à ce titre, je peux comprendre… Si l’on retirait la proposition relative, la phrase : En tant que personne, je peux comprendre… perdrait d’ailleurs toute substance signifiante. En tout cas, la conjugaison à la 3e personne est correcte et c’est la plus évidente.

    Dans mon exemple, la proposition relative identifie de manière précise et exclusive les individus qui parlent. En tant que voyageurs qui avons réservé ces places, nous vous prions…= Nous sommes des voyageurs et comme nous avons réservé ces places, nous vous prions…

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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2023 dans Accords

    Bonsoir,

    Votre question est bien confuse : phrase 1, phrase 2, on ne sait plus laquelle !

    Vous avez  bien retenu qu’avec un sujet collectif, le verbe pouvait s’accorder soit avec le tout, soit avec les parties, mais vous vous trompez de verbe ! Ici , vous avez le choix entre :
    Une partie des tensions qui contractaient ses épaules se relâcha.
    et
    Une partie des tensions qui contractaient ses épaules se relâchèrent.
    selon le sens que vous privilégiez.
    Quant à l’effet de contracter, il n’y a que les tensions qui en sont la cause, en aucun cas une partie.

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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2023 dans Général

    Bonjour,
    Cette réplique « Elle le semble aussi, inquiète. » s’insère nécessairement dans un dialogue avec reprise par le pronom le d’un attribut qui précède. La répétition (facultative) d’insistance de l’adjectif inquiète  sert au locuteur à s’assurer qu’il n’y pas de confusion dans la compréhension. On peut imaginer un échange du type :
    « Charlotte semble inquiète à propos de la santé de son père. Sais-tu ce que ressent Caroline ?
    – Elle le semble aussi, inquiète. »
    On peut bien sûr répondre directement :
    – Elle semble aussi inquiète, »
    mais il n’y a alors pas de virgule. On reprend l’attribut de manière  directe.

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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2023 dans Question de langue

    Bonjour,

    Lorsque quelqu’un porte la parole commune de plusieurs personnes, il intervient en leur nom  (= pour les représenter). Le mot nom ne se rapporte en aucun cas à leurs différents patronymes mais à la « voix » qu’ils expriment ensemble. C’est la situation la plus courante  de l’emploi de cette expression et elle exige très logiquement le singulier.

    On peut bien sûr imaginer des situations plus inhabituelles ou le porte-parole rapporterait  successivement plusieurs discours. Imaginons par exemple un interprète susceptible de représenter tour à tour différentes personnes, on pourrait lui demander : « Pourrez-vous parler en leurs noms ? »

    Quant à la préposition en, elle n’est interchangeable avec dans + article que dans certains cas, pas dans celui-là.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 18 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 décembre 2023 dans Question de langue

    Bonsoir Pompadour,
    C’est un procédé romanesque courant d’employer une pronominalisation avant que le nom correspondant soit énoncé. La question n’est donc pas celle de la correction (la syntaxe de votre phrase est correcte), mais celle de la compréhension. Je trouve en effet qu’en utilisant deux constructions similaires à la suite (à force de… et à défaut de… ) vous induisez le lecteur dans l’idée d’une similitude d’objet, ce qui ne sera pas le cas. Je vous invite donc à déconstruire cette répétition mais à conserver l’antériorité du pronom sur le nom, par exemple : « L’autre soir, dans le métro, avec ses yeux fardés à l’excès et son fichu constellé de têtes de mort, elle lisait un bouquin de sorcellerie dont elle marmonnait les incantations, Ce faisant, elle réussit à déplacer sans le toucher, à défaut de le transformer en grenouille, un passager troublé par son attitude. » Ce n’est qu’une suggestion.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 19 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 décembre 2023 dans Général

    Personnellement, je l’aurais prononcé comme un curé :  [in.ʃi.pit] (inn.chi.pite), mais l’Académie semble d’un autre avis.

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  • Grand maître Demandé le 15 décembre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    les deux sont possibles :
    1. On peut considérer qu’il s’agit d’une tournure inversée équivalente à « Il est crucial que les professionnels soient accompagnés ! » = « Être accompagnés est crucial pour les professionnels ! »  ; l’insistance porte alors sur les personnes et sur la relation à ces personnes.
    2. Ou on peut considérer en priorité l’acte dans sa nature absolue, exprimé de manière neutre (masculin singulier), lequel pourrait être remplacé ici par le nom  accompagnement : « L’accompagnement est crucial pour les professionnels ! » = « Être accompagné est crucial pour les professionnels ! »  ; l’insistance porte alors  sur le service.

    Par exemple, j’écrirais :
    « Être aimées, c’est le désir des personnages féminins de la pièce. » (priorité à l’idée  de relation,  s’agissant de personnes de sexe connu, bien que le substantif soit de genre masculin))
    « Être édité, c’est le souhait de cette personne qui débute en littérature. » (priorité à l’idée de l’action, s’agissant d’une personne de sexe inconnu, bien que le substantif soit de genre féminin.)

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