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  • Grand maître Demandé le 23 octobre 2023 dans Général

    Bonjour,
    Le traité et le précis sont des ouvrages didactiques, destinés à l’apprentissage ou du moins au recensement des connaissances. Le traité est censé couvrir, de manière assez exhaustive, l’ensemble d’une matière, d’un savoir  : un traité d’optique, un traité de géopolitique. Le précis, du latin praecisus (coupé, tronqué) est un abrégé, destiné à fournir l’essentiel des informations pratiques, dans un dessein d’utilité courante, souvent professionnelle.
    La thèse est un ouvrage d’étude, qui rend compte d’une recherche sur un sujet particulier,  qui en expose de manière méthodique  les différents aspects, les résultats d’expérimentations, d’analyses ou de réflexions, ainsi que la ou les conclusions possibles.
    La mention du mot traité dans le titre d’un ouvrage ne garantit pas qu’il s’agisse réellement d’un traité. Celui-là  semble ainsi nommé par facétie et demeure  simplement un essai, c’est-à-dire un ouvrage qui traite partiellement et subjectivement d’une matière, ici la manipulation.

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  • Grand maître Demandé le 22 octobre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Contrairement à ce que dit Chambaron, le projet Voltaire adopte une autre position.  Pour eux, la présence de la conjonction et ne détermine pas la règle à suivre et on écrira ainsi  « Des vaches aux robes noir et blanc« . En revanche avec le terme garnitures, vous pouvez individualiser chaque garniture comme il vous plaira, vous pouvez donc appliquer le pluriel (ou le singulier si vraiment les couleurs sont intimement associées dans chaque garniture). « Des vaches aux taches noires et blanches.« 

    [EDIT] Le Grévisse constate les deux possibilités : Quand le syntagme est constitué d’un adjectif + et +un adjectif, on peut considérer, soit d’une réalité vue comme un ensemble bicolore, et on laisse les mots invariables, usage à préférer pour plus d’un grammairien, notamment Hanse  – soit de deux indications distinctes, que l’on rapporte indépendamment au nom et les adjectifs varient, surtout pour le genre, quand le féminin est audible. (suivent divers exemples littéraires des deux variantes)

    En bref, si vous préparez le certificat Voltaire, suivez la règle que j’ai indiquée plus haut, sinon faites comme bon vous semblera.

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  • Grand maître Demandé le 21 octobre 2023 dans Général

    Bonsoir,
    L’expression Il y a marque à rebours un repère temporel par la durée écoulée depuis ce repère : « Il y a trois semaines, nous avons célébré son anniversaire. » Le verbe de la 2e proposition est normalement conjugué au passé.
    La construction Il y a … que, équivalente à depuis, marque la période écoulée depuis une certaine durée : « Il y a trois semaines que nous continuons à manger les restes de son gâteau. » « Il y a deux ans que nous attendons. » Le verbe de la subordonnée est habituellement conjugué au présent.
    Vous pouvez néanmoins faire référence à une action achevée s’il s’agit de mettre en valeur la durée écoulée : « Il y a trois semaines que nous avons célébré son anniversaire. Il ne nous a toujours pas  dit s’il avait réussi à échanger ses cadeaux. » équivalente à « Depuis trois semaines que nous avons célébré son anniversaire, il ne nous a toujours pas  dit s’il avait réussi à échanger ses cadeaux.« 

    Cette réponse a été acceptée par Gombro. le 22 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 octobre 2023 dans Général

    Bonjour Maryline,

    Normalement, la préposition sans constitue déjà l’expression de la négation et exclut la présence de ne à sa suite. J’ai cherché si on pouvait néanmoins admettre ce ne pour équilibrer plus (ne … plus), mais je n’ai rien trouvé ni pour présenter une telle exception, ni pour confirmer la faute. En revanche, une recherche dans archive.org montre bien parmi les occurrences un rapport en faveur de « sans avoir plus rien » plutôt que « sans n’avoir plus rien » de  26 pour 1. J’écrirai donc sans hésiter :  « Elles se sont revues quelques fois, sans avoir plus rien à se dire. »   Il n’y a rien en revanche à contester de la correction et de la signification de la construction ne… plus rien ou sans… plus rien.
    On peut aussi  contourner la question initiale  en inversant, voire en allégeant : « Elles se sont revues quelques fois, sans plus rien  avoir à se dire. »   ou mieux, « Elles se sont revues quelques fois, sans plus rien à se dire. »

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 22 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 20 octobre 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    Les deux formulations sont tout à fait correctes et équivalentes. Si l’on veut néanmoins y déceler une nuance, on dirait avec malgré que les contraintes ont été  surmontées, résolues et avec en dépit de qu’elles ont été ignorées, traversées avec chance.

    Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 20 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 19 octobre 2023 dans Général

    Bonjour Maryline,

    « du tonnerre »  est une expression familière à fonction adjectivale ou adverbiale qui signifie extraordinaire, formidable  : « une fille du tonnerre », « un jeu du tonnerre », « un bruit du tonnerre »,  « ça marche du tonnerre » ; le lien avec le tonnerre de l’orage devient très indirect.

    « Une table accompagnée de chaises emplissent les lieux. » Dans la mesure ou accompagnée de chaises n’est pas encadré par des virgules, je considère qu’il s’agit d’une simple coordination : « Une table et des chaises emplissent les lieux. » Le sujet est double et entraîne le pluriel du verbe. Cependant, l’adjectif seul placé en tête exerce une fonction adverbiale mais continue de s’accorder. Dans ce cas il se réfère au  sujet multiple et doit prendre le pluriel : « Seules une immense table accompagnée d’une dizaine de chaises remplissent les lieux.« , ce qui n’a plus beaucoup de sens. Le verbe accompagner, enfin, s’applique mal à du mobilier. Je vous propose donc de reformuler et d’insérer des virgules : « Seule une immense table, entourée d’une dizaine de chaises, emplit les lieux. » ou « Une table seule, immense, entourée d’une dizaine de chaises, emplit les lieux. »

    « Violette pousse un soupir de soulagement, suivi d’un malaise grandissant. » Vous avez dans l’absolu raison, on « ne pousse pas un malaise » mais on peut aussi considérer que la deuxième proposition constitue un complément du seul nom soupir.  « Elle émet un hurlement, accompagné de tremblements. » Sinon, vous pouvez simplement dire : «  »Violette pousse un soupir de soulagement, mais son malaise grandit. » 

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 19 octobre 2023 dans Question de langue

    Bonjour,
    L’adverbe guère est un familier des litotes, quand on en dit moins pour en faire comprendre plus.  Alors, oui, si l’intention est ironique, « Simon n’est guère aventureux. » signifie qu’il ne l’est pas du tout. Mais, au sens premier, Chambaron a raison, guère c’est juste pas beaucoup.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 19 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2023 dans Général

    Bonsoir,
    Socioculturel est un mot devenu usuel. Il suit la règle de construction des mots à préfixe d’origine latine : pas de trait d’union.

    P.-S. – Ne dites pas « La réforme de 1990″ mais « Les recommandations de rectifications orthographiques » (L’Académie française se défend d’un quelconque pouvoir de réforme.)

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2023 dans Général

    Bonsoir,
    L’expression ne serait-ce que a valeur de locution adverbiale. On peut approximativement la remplacer par simplement. Elle s’intercale comme un adverbe entre l’auxiliaire et le participe  passé d’un verbe à l’infinitif passé : aucune virgule ne peut s’interposer.

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2023 dans Accords

    Bonjour,
    Lorsque le complément de nom porte sur une fonction, la préposition de ou d’ est seule : un livre de recettes, une salle de sport, un bureau d’études…
    Lorsque le complément de nom porte sur des éléments particuliers, identifiables de manière singulière, la préposition prend en compte l’article défini et éventuellement l’intègre, du (= de le), de la, des  (= de les) : une maison des associations, une salle des fêtes…
    Parfois, le complément peut être interprété des deux manières et c’est alors l’usage qui commande. D’ailleurs, les Belges préfèrent parler de salle de fête.

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